Tahiti, le 6 janvier 2025 - Ce lundi, le tribunal correctionnel a condamné un homme à 12 mois de prison avec sursis pour avoir frappé son épouse le 4 janvier dernier à Faa’a.
Dans le box des accusés, le prévenu apparaît le visage fermé. Il comparait, ce lundi, pour avoir
donné plusieurs coups de poing à sa femme, le 4 janvier dernier, à Faa’a. Tout commence par un
appel d’urgence passé par la jeune nièce du prévenu. Cette dernière, témoin des faits, contacte
les forces de l’ordre pour signaler que son oncle s’en prend physiquement à sa tante. À leur
arrivée, les gendarmes découvrent une scène alarmante : la victime, visiblement paniquée, surgit
de la maison en criant : “Il me frappe, arrêtez-le !” Un certificat médical établira plus tard que la
femme portait des contusions sur l’avant-bras et la nuque, justifiant une incapacité totale de travail
(ITT) de trois jours.
Une scène de violence sous les yeux des enfants
Selon les premières investigations, les faits se seraient déroulés après une dispute conjugale. Pris de colère, le prévenu aurait frappé son épouse à plusieurs reprises à la nuque avant de la projeter au sol, le tout sous les yeux de leurs enfants. Interpellé sur place, l’homme aurait eu une attitude “à la limite de l’outrage”, selon le rapport des gendarmes.
Le casier judiciaire du prévenu, chargé de plusieurs condamnations antérieures (outrages, violences, conduite sans permis et recel), n’a pas plaidé en sa faveur. Lors de son audition, la victime a confié aux enquêteurs vivre dans la peur et vouloir quitter son conjoint. Ses déclarations ont été corroborées par l’aînée du couple, une adolescente de 16 ans, qui a confirmé avoir vu son père frapper sa mère.
Une défense contestataire
À la barre, le prévenu nie fermement les faits. “Ma femme a l’habitude de se donner des coups toute
seule”, a-t-il déclaré, rejetant toute responsabilité tout au long de son procès.
Son avocat, plaidant la relaxe, a soulevé des incohérences entre les témoignages de la mère et de la fille, avant d’évoquer une affaire précédente. Il rappelle que la victime avait, dans le passé, accusé son client de viol et de violences, accusations qui avaient finalement été classées sans suite, laissant planer l’hypothèse d’une dénonciation calomnieuse. Le procureur, de son côté, a requis un an de prison ferme, assorti de six mois avec sursis, estimant que le prévenu était un homme “violent” qu’il convenait de sanctionner.
Après délibération, le tribunal a opté pour une peine plus clémente. Le prévenu a été condamné à 12 mois de prison intégralement assortis de sursis. Il devra également indemniser son épouse à hauteur de 30 000 francs.
Dans le box des accusés, le prévenu apparaît le visage fermé. Il comparait, ce lundi, pour avoir
donné plusieurs coups de poing à sa femme, le 4 janvier dernier, à Faa’a. Tout commence par un
appel d’urgence passé par la jeune nièce du prévenu. Cette dernière, témoin des faits, contacte
les forces de l’ordre pour signaler que son oncle s’en prend physiquement à sa tante. À leur
arrivée, les gendarmes découvrent une scène alarmante : la victime, visiblement paniquée, surgit
de la maison en criant : “Il me frappe, arrêtez-le !” Un certificat médical établira plus tard que la
femme portait des contusions sur l’avant-bras et la nuque, justifiant une incapacité totale de travail
(ITT) de trois jours.
Une scène de violence sous les yeux des enfants
Selon les premières investigations, les faits se seraient déroulés après une dispute conjugale. Pris de colère, le prévenu aurait frappé son épouse à plusieurs reprises à la nuque avant de la projeter au sol, le tout sous les yeux de leurs enfants. Interpellé sur place, l’homme aurait eu une attitude “à la limite de l’outrage”, selon le rapport des gendarmes.
Le casier judiciaire du prévenu, chargé de plusieurs condamnations antérieures (outrages, violences, conduite sans permis et recel), n’a pas plaidé en sa faveur. Lors de son audition, la victime a confié aux enquêteurs vivre dans la peur et vouloir quitter son conjoint. Ses déclarations ont été corroborées par l’aînée du couple, une adolescente de 16 ans, qui a confirmé avoir vu son père frapper sa mère.
Une défense contestataire
À la barre, le prévenu nie fermement les faits. “Ma femme a l’habitude de se donner des coups toute
seule”, a-t-il déclaré, rejetant toute responsabilité tout au long de son procès.
Son avocat, plaidant la relaxe, a soulevé des incohérences entre les témoignages de la mère et de la fille, avant d’évoquer une affaire précédente. Il rappelle que la victime avait, dans le passé, accusé son client de viol et de violences, accusations qui avaient finalement été classées sans suite, laissant planer l’hypothèse d’une dénonciation calomnieuse. Le procureur, de son côté, a requis un an de prison ferme, assorti de six mois avec sursis, estimant que le prévenu était un homme “violent” qu’il convenait de sanctionner.
Après délibération, le tribunal a opté pour une peine plus clémente. Le prévenu a été condamné à 12 mois de prison intégralement assortis de sursis. Il devra également indemniser son épouse à hauteur de 30 000 francs.