Pointe-à-Pitre, France | AFP | mercredi 05/11/2024 - Les corps des deux enfants découverts décapités chez eux à Sainte-Rose, en Guadeloupe, "seront autopsiés" mercredi et jeudi, a indiqué le parquet de Pointe-à-Pitre mardi.
Agés d'un et quatre ans, les deux enfants ont été retrouvés morts "dans la salle de bain du domicile" par leur père, dans la nuit de lundi à mardi, a précisé Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre, lors d'une conférence de presse.
Leur mère a été interpellée "en déambulation dans les rues de la commune", dans un état psychologique ayant nécessité son hospitalisation "sous contrainte" en psychiatrie, ont déclaré la procureure et le général Christophe Perret, commandant de la gendarmerie de Guadeloupe, lors de la conférence.
"En état de choc", le père, qui travaillait de nuit et a donné l'alerte, a été pris en charge par les secours. Il a également été entendu par les autorités, contrairement à la mère.
"Une arme blanche a été retrouvée dans un domicile en très grand désordre", a fait savoir la procureure. Selon les premiers éléments de l'enquête, la famille n'est connue "ni de la justice ni de l'assistance éducative", a précisé la même source.
L'enquête, confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre, "n'en est qu'à ses début", sachant que "toutes les portes restent ouvertes et que nous enquêterons à charge et à décharge", a déclaré Mme Calbo.
Une cellule psychologique a été ouverte dans l'école où l'enfant de quatre ans était scolarisé, a-t-on appris du rectorat. "Le préfet a également activé une cellule médico-psychologique à disposition de tous", selon la procureure.
La nouvelle du drame a déclenché une vive émotion dans l'archipel. Le président du département Guy Losbar a rappelé dans un communiqué "l'importance" de la lutte contre les "violences intrafamiliales".
En Guadeloupe, "32% des femmes et 23% des hommes" déclarent des faits de violences avant 18 ans "principalement au sein de la famille et de l'entourage proche", selon une enquête de l'Ined publiée en 2021.
Agés d'un et quatre ans, les deux enfants ont été retrouvés morts "dans la salle de bain du domicile" par leur père, dans la nuit de lundi à mardi, a précisé Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre, lors d'une conférence de presse.
Leur mère a été interpellée "en déambulation dans les rues de la commune", dans un état psychologique ayant nécessité son hospitalisation "sous contrainte" en psychiatrie, ont déclaré la procureure et le général Christophe Perret, commandant de la gendarmerie de Guadeloupe, lors de la conférence.
"En état de choc", le père, qui travaillait de nuit et a donné l'alerte, a été pris en charge par les secours. Il a également été entendu par les autorités, contrairement à la mère.
"Une arme blanche a été retrouvée dans un domicile en très grand désordre", a fait savoir la procureure. Selon les premiers éléments de l'enquête, la famille n'est connue "ni de la justice ni de l'assistance éducative", a précisé la même source.
L'enquête, confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre, "n'en est qu'à ses début", sachant que "toutes les portes restent ouvertes et que nous enquêterons à charge et à décharge", a déclaré Mme Calbo.
Une cellule psychologique a été ouverte dans l'école où l'enfant de quatre ans était scolarisé, a-t-on appris du rectorat. "Le préfet a également activé une cellule médico-psychologique à disposition de tous", selon la procureure.
La nouvelle du drame a déclenché une vive émotion dans l'archipel. Le président du département Guy Losbar a rappelé dans un communiqué "l'importance" de la lutte contre les "violences intrafamiliales".
En Guadeloupe, "32% des femmes et 23% des hommes" déclarent des faits de violences avant 18 ans "principalement au sein de la famille et de l'entourage proche", selon une enquête de l'Ined publiée en 2021.