Cette année, trois présentations liées au monde de la mer ont été récompensées : « la réponse des bénitiers au stress thermique : une approche intégrée de génomique fonctionnelle » de Vaimiti Dubousquet, « isolement et identification de composés marins et inhibiteurs du quorum sensing chez des vibrios pathogènes pour l’aquaculture » de Tepoerau Mai et « valorisation industrielle d’un remède traditionnel pour le traitement des intoxications ciguatériques » de Fanny Rossy.
L’Université de la Polynésie Française avait organisé ses 5èmes Doctoriales. Cela avait eu lieu au campus, du 23 au 25 avril, une manifestation scientifique ayant pour vocation de permettre aux élèves doctorants de présenter leurs travaux d’étude. Ils ont pu ainsi rencontrer des professionnels issus du milieu de la recherche : L’Institut Malardé, l’IFREMER (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer) ou encore le CRIOBE (Le Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l'Environnement).
Ces rencontres permettent également aux élèves, lesquels dépendent de l’Ecole doctorale du Pacifique, de mieux préparer leur plan de carrière. Les Doctoriales ressemblent à un « examen blanc ». Cet évènement permet aux uns et aux autres de confronter la pertinence de leur exposé à la problématique choisie. Quatre sessions ont été proposées : risques naturels et sociétaux, Savoirs et Société, Institutions et Ressources naturelles. Certains passaient pour la seconde fois. Les membres du jury étaient, pour la plupart, des Docteurs issus des diverses filières scientifiques et droit.
Les élèves sont regroupés au sein d’une école pluridisciplinaire : l’Ecole doctorale du Pacifique rassemblant les Universités de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie. Ses objectifs : permettre aux jeunes chercheurs de préparer leur thèse dans des conditions optimales, offrir une formation complémentaire dans leur spécialité comme des enseignements généraux d’ouverture vers le monde du travail ou encore de développer des partenariats avec d’autres équipes de recherche.
L’Université de la Polynésie Française avait organisé ses 5èmes Doctoriales. Cela avait eu lieu au campus, du 23 au 25 avril, une manifestation scientifique ayant pour vocation de permettre aux élèves doctorants de présenter leurs travaux d’étude. Ils ont pu ainsi rencontrer des professionnels issus du milieu de la recherche : L’Institut Malardé, l’IFREMER (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer) ou encore le CRIOBE (Le Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l'Environnement).
Ces rencontres permettent également aux élèves, lesquels dépendent de l’Ecole doctorale du Pacifique, de mieux préparer leur plan de carrière. Les Doctoriales ressemblent à un « examen blanc ». Cet évènement permet aux uns et aux autres de confronter la pertinence de leur exposé à la problématique choisie. Quatre sessions ont été proposées : risques naturels et sociétaux, Savoirs et Société, Institutions et Ressources naturelles. Certains passaient pour la seconde fois. Les membres du jury étaient, pour la plupart, des Docteurs issus des diverses filières scientifiques et droit.
Les élèves sont regroupés au sein d’une école pluridisciplinaire : l’Ecole doctorale du Pacifique rassemblant les Universités de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie. Ses objectifs : permettre aux jeunes chercheurs de préparer leur thèse dans des conditions optimales, offrir une formation complémentaire dans leur spécialité comme des enseignements généraux d’ouverture vers le monde du travail ou encore de développer des partenariats avec d’autres équipes de recherche.
L’univers marin rafle tous les prix
Et cette année, Les membres du jury ont récompensé Tepoerau Mai, lauréate du prix du meilleur poster pour sa thèse sur "l’isolement et l’identification de composés marins inhibiteurs du quorum sensing chez des vibrios pathogènes pour l’aquaculture". La chercheuse définit le quorum sensing par la « communication bactérienne ». L’objet de ses travaux était d’identifier les substances d’organismes naturelles marins polynésiens, notamment chez les coraux mous et deux espèces d’éponges marines.
Et cette année, Les membres du jury ont récompensé Tepoerau Mai, lauréate du prix du meilleur poster pour sa thèse sur "l’isolement et l’identification de composés marins inhibiteurs du quorum sensing chez des vibrios pathogènes pour l’aquaculture". La chercheuse définit le quorum sensing par la « communication bactérienne ». L’objet de ses travaux était d’identifier les substances d’organismes naturelles marins polynésiens, notamment chez les coraux mous et deux espèces d’éponges marines.
Fanny Rossi a obtenu le prix de la meilleure perspective de valorisation économique pour sa thèse sur "la valorisation industrielle d’un remède traditionnel pour le traitement des intoxications ciguatériques". Ses travaux ont mis l’accent sur l’utilisation d’hélio-tropium foertherianum, plus communément appellé le « Tohonu » aux Tuamotu, en tant que remède prometteur. Cependant, cet arbuste contient également des alcaloïdes, une molécule organique qui provoque des effets secondaires. Il parait donc crucial de vérifier tous les paramètres qui autoriseraient son exploitation industrielle.
Enfin, le prix de la meilleure présentation orale a été attribuée à Vaimiti Dubousquet, pour sa thèse sur "la réponse des bénitiers au stress thermique : une approche intégrée de génomique fonctionnelle". Son étude mettait en exergue la réaction du bénitier face au stress thermique par des techniques de biologie moléculaires et biochimiques. Pour ce faire, elle a établi un rapport entre des éléments placés dans deux environnements selon des échelles de températures opposés. De là, plusieurs constats ont été effectués. Elle nous expliquait que ces résultats pourront être utilisés par les services de territoire, comme la Direction des Ressources Marines dans la cadre d’un plan de gestion et de préservation de la ressource en bénitier.
Les membres du jury ont invité les doctorants à poursuivre leurs efforts en matière de présentation et de traitement de la problématique posée. Parmi les remarques émises par ces derniers, figurent celles qui peuvent coûter bien des points lors d’une véritable présentation face à un vrai jury : adopter une tonalité claire, précise et modulée, éviter les abréviations ou encore les couleurs vives ou encore préférer les phrases courtes aux explications souvent trop chargées. Il en est de même pour l’affichage des diapositives : les éléments écrits ne doivent pas contredire les explications au risque de défaire la construction de leur thèse. Les chercheurs confirmés ont vivement exhorté les élèves à mettre en avant leur contribution dans les travaux exposés.
Pour conclure, Edouard Suaz, chercheur à l’Institut Malardé, expliquait l’importance d’utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour « mieux faire passer votre message ». Nul doute que ces conseils profiteront aux prochaîns doctorants. Fa’aitoito.
TP
Les membres du jury ont invité les doctorants à poursuivre leurs efforts en matière de présentation et de traitement de la problématique posée. Parmi les remarques émises par ces derniers, figurent celles qui peuvent coûter bien des points lors d’une véritable présentation face à un vrai jury : adopter une tonalité claire, précise et modulée, éviter les abréviations ou encore les couleurs vives ou encore préférer les phrases courtes aux explications souvent trop chargées. Il en est de même pour l’affichage des diapositives : les éléments écrits ne doivent pas contredire les explications au risque de défaire la construction de leur thèse. Les chercheurs confirmés ont vivement exhorté les élèves à mettre en avant leur contribution dans les travaux exposés.
Pour conclure, Edouard Suaz, chercheur à l’Institut Malardé, expliquait l’importance d’utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour « mieux faire passer votre message ». Nul doute que ces conseils profiteront aux prochaîns doctorants. Fa’aitoito.
TP
