PAPEETE, le 22 mai 2014 – La cour d’Appel de Papeete a rejugé ce jeudi 22 mai quatre membres d’un réseau d’importation de ICE (méthamphétamines). Déjà condamnés aux peines plancher, la justice n’a été d’aucune clémence en appel et a confirmé les peines de prison et les amendes douanières s’élevant à des dizaines de millions de francs cfp prononcées par le tribunal de première instance.
Mais les débats ont mis en lumière les rouages d’un réseau bien organisé, mais finalement encore trop amateur pour échapper à la justice. Ce qui a causé sa chute : un simple contrôle de voiture à Puurai par la gendarmerie de Faa’a le 4 juillet 2012. Les forces de l’ordre trouvent dans le véhicule trois sachets contenant des résidus de ICE et quelques pipettes. Du coup, perquisition chez le consommateur et découverte de nouveaux sachets avec des résidus de paka.
Le toxicomane dénonce rapidement son dealeur, surnommé « Le Gros », et chez ce dernier ce sont 8 sachets de ICE qui sont trouvés. En quelques jours, tout le réseau chute à coups de dénonciations des uns par les autres dans une course à la lâcheté qui ne se termine que quand 15 membres du gang sont sous les verrous.
Un réseau international
A la tête du réseau, messieurs D. et Z.. Sous leurs ordres ils ont rassemblé deux distributeurs qui encadraient 4 revendeurs, qui alimentaient une flopée de petits dealers dans les quartiers. D., Z. et deux « banquiers » ont financé les voyages vers Los Angeles. Un investissement de 900 000 Fcfp de l’un des « investisseurs » a ainsi été repayé par 28 grammes d’ICE, d’une valeur marchande à Tahiti de presque 3 millions de francs cfp.
Car c’est là qu’est tout la motivation de l’organisation : la méthamphétamine, aussi appelée ICE ou Crystal Meth aux Etats-Unis, s’achète au prix de gros à 3000 Fcfp le gramme à Los Angeles. Mais une fois à Tahiti, ce même gramme vaut entre 100 000 et 120 000 francs cfp. Conditionnée en sachets de 0,1 ou 0,2 gramme, ils sont vendus 10 000 ou 20 000 Fcfp aux consommateurs locaux.
Elle cachait la drogue dans son vagin
L’activité génère une marge considérable qui alimente grassement tous les maillons de la chaîne, dont trois passeurs qui introduisaient la drogue à l’aéroport. En 5 voyages étalés d’avril 2012 à juillet 2012, ils ont réussi à importer 506 grammes de cette drogue sur notre territoire. En juillet 2012, le dernier trajet d’une des mules, Mme C., lui sera très défavorable. Le réseau était déjà en cours de démantèlement, et les douanes ont trouvé 120 grammes de ICE dans des capsules qu’elle dissimulait… dans son vagin.
Mais les débats ont mis en lumière les rouages d’un réseau bien organisé, mais finalement encore trop amateur pour échapper à la justice. Ce qui a causé sa chute : un simple contrôle de voiture à Puurai par la gendarmerie de Faa’a le 4 juillet 2012. Les forces de l’ordre trouvent dans le véhicule trois sachets contenant des résidus de ICE et quelques pipettes. Du coup, perquisition chez le consommateur et découverte de nouveaux sachets avec des résidus de paka.
Le toxicomane dénonce rapidement son dealeur, surnommé « Le Gros », et chez ce dernier ce sont 8 sachets de ICE qui sont trouvés. En quelques jours, tout le réseau chute à coups de dénonciations des uns par les autres dans une course à la lâcheté qui ne se termine que quand 15 membres du gang sont sous les verrous.
Un réseau international
A la tête du réseau, messieurs D. et Z.. Sous leurs ordres ils ont rassemblé deux distributeurs qui encadraient 4 revendeurs, qui alimentaient une flopée de petits dealers dans les quartiers. D., Z. et deux « banquiers » ont financé les voyages vers Los Angeles. Un investissement de 900 000 Fcfp de l’un des « investisseurs » a ainsi été repayé par 28 grammes d’ICE, d’une valeur marchande à Tahiti de presque 3 millions de francs cfp.
Car c’est là qu’est tout la motivation de l’organisation : la méthamphétamine, aussi appelée ICE ou Crystal Meth aux Etats-Unis, s’achète au prix de gros à 3000 Fcfp le gramme à Los Angeles. Mais une fois à Tahiti, ce même gramme vaut entre 100 000 et 120 000 francs cfp. Conditionnée en sachets de 0,1 ou 0,2 gramme, ils sont vendus 10 000 ou 20 000 Fcfp aux consommateurs locaux.
Elle cachait la drogue dans son vagin
L’activité génère une marge considérable qui alimente grassement tous les maillons de la chaîne, dont trois passeurs qui introduisaient la drogue à l’aéroport. En 5 voyages étalés d’avril 2012 à juillet 2012, ils ont réussi à importer 506 grammes de cette drogue sur notre territoire. En juillet 2012, le dernier trajet d’une des mules, Mme C., lui sera très défavorable. Le réseau était déjà en cours de démantèlement, et les douanes ont trouvé 120 grammes de ICE dans des capsules qu’elle dissimulait… dans son vagin.
