Brussels, Belgique | AFP | mercredi 08/11/2023 - L'actrice australienne Cate Blanchett, ambassadrice de bonne volonté pour l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), a exhorté mercredi les eurodéputés à s'opposer aux "mythes dangereux" qui alimentent la "peur" et les politiques anti-immigration.
Devant l'hémicycle bruxellois, elle a commencé par évoquer la guerre entre Israël et le Hamas en répétant l'appel du HCR à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat et à une libération immédiate de tous les civils retenus en otages", sous les applaudissements de l'assemblée.
"Le conflit a coûté, et continue de coûter, des milliers de vies innocentes", a-t-elle ajouté.
Cate Blanchett a rappelé qu'au niveau mondial, les guerres, les catastrophes naturelles, les bouleversements politiques avaient provoqué le déplacement de 114 millions de personnes. Elle a souligné que parmi les exilés ayant quitté leur pays, la grande majorité restait dans les Etats avoisinants.
"J'exhorte chacun d'entre vous à s'opposer fermement aux mythes dangereux colportés trop largement et qui alimentent trop de peur et d'hostilité, selon lesquels tous les réfugiés se dirigent vers l'Europe", a-t-elle déclaré.
A propos des exilés qui tentent la traversée de la Méditerranée au péril de leur vie, l'artiste australienne a souligné que "personne ne met ses enfants dans un bateau si l'eau n'est pas plus sûre que la terre", ajoutant que "les murs, les barbelés, les refoulements ne sont pas une solution".
Elle a fait part de la "honte" de "nombreux de ses compatriotes" face à la politique migratoire, "aujourd'hui discréditée et largement abandonnée", de son pays, l'Australie, qui a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore.
Elle a aussi affirmé que la Convention de Genève sur les réfugiés, datant de 1951 et remise en cause par la ministre de l'Intérieur britannique Suella Braverman, était "toujours d'actualité" et "fondatrice de notre humanité commune".
L'actrice, qui a cité plusieurs témoignages de réfugiés rencontrés lors de ses missions pour le HCR, a exhorté les eurodéputés à "garantir que les politiques de l'UE se focalisent sur leur protection et non sur le renforcement des frontières".
Elle a aussi alerté l'UE sur les besoins financiers des agences humanitaires. "Alors que le nombre de personnes forcées à fuir leur domicile augmente, globalement les financements baissent", a-t-elle indiqué, rappelant que le HCR à lui seul avait urgemment besoin de 600 millions de dollars d'ici à la fin de l'année.
Devant l'hémicycle bruxellois, elle a commencé par évoquer la guerre entre Israël et le Hamas en répétant l'appel du HCR à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat et à une libération immédiate de tous les civils retenus en otages", sous les applaudissements de l'assemblée.
"Le conflit a coûté, et continue de coûter, des milliers de vies innocentes", a-t-elle ajouté.
Cate Blanchett a rappelé qu'au niveau mondial, les guerres, les catastrophes naturelles, les bouleversements politiques avaient provoqué le déplacement de 114 millions de personnes. Elle a souligné que parmi les exilés ayant quitté leur pays, la grande majorité restait dans les Etats avoisinants.
"J'exhorte chacun d'entre vous à s'opposer fermement aux mythes dangereux colportés trop largement et qui alimentent trop de peur et d'hostilité, selon lesquels tous les réfugiés se dirigent vers l'Europe", a-t-elle déclaré.
A propos des exilés qui tentent la traversée de la Méditerranée au péril de leur vie, l'artiste australienne a souligné que "personne ne met ses enfants dans un bateau si l'eau n'est pas plus sûre que la terre", ajoutant que "les murs, les barbelés, les refoulements ne sont pas une solution".
Elle a fait part de la "honte" de "nombreux de ses compatriotes" face à la politique migratoire, "aujourd'hui discréditée et largement abandonnée", de son pays, l'Australie, qui a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore.
Elle a aussi affirmé que la Convention de Genève sur les réfugiés, datant de 1951 et remise en cause par la ministre de l'Intérieur britannique Suella Braverman, était "toujours d'actualité" et "fondatrice de notre humanité commune".
L'actrice, qui a cité plusieurs témoignages de réfugiés rencontrés lors de ses missions pour le HCR, a exhorté les eurodéputés à "garantir que les politiques de l'UE se focalisent sur leur protection et non sur le renforcement des frontières".
Elle a aussi alerté l'UE sur les besoins financiers des agences humanitaires. "Alors que le nombre de personnes forcées à fuir leur domicile augmente, globalement les financements baissent", a-t-elle indiqué, rappelant que le HCR à lui seul avait urgemment besoin de 600 millions de dollars d'ici à la fin de l'année.