Tahiti, le 24 février 2022 - Les syndicats de soignants SPS-ILSV/CSTP-FO et SPHPF "alertent" dans un communiqué sur la situation de l'hôpital de Uturoa. C'est notamment les manques de personnels soignants qui sont pointés du doigt.
L'hôpital de Uturoa est “en souffrance”, selon un communiqué diffusé par les syndicats de soignants SPS-ILSV/CSTP-FO et SPHPF. Les soignants ont pris la plume pour alerter jeudi la population Raromata'i et la presse des “difficultés majeures de fonctionnement rencontrées au sein de tous les services” de l’établissement. Les personnels précisent que l’hôpital fonctionne régulièrement en mode dégradé, “depuis plusieurs années, y compris lors des périodes épidémiques”. Sont rappelées la réduction du nombre de lits, les déprogrammations ou reports des interventions chirurgicales et des hospitalisations, et l'augmentation des transferts vers le CHPF. Les syndicats mettent en cause, pour expliquer ces problèmes, le manque de personnels de l'hôpital de Uturoa.
Le communiqué explique que pour pallier ces manques, “le Pays a décidé de recruter du personnel par voie de concours”. Une décision “saluée” car la situation a empiré depuis octobre 2021 : Fin des contrats en besoin occasionnel, départs à la retraite non remplacés, non-paiement des astreintes sur jours fériés, congés non accordés pendant la pandémie qu’il faut impérativement solder, arrêts de travail d’agents épuisés… Or, les syndicats déplorent encore que “seuls des postes de médecins seront inscrits au concours”. Une décision “arbitraire et punitive” en plus d'être “très largement insuffisante” pour les besoins de l’hôpital. C'est donc le refus de recrutement de techniciens de laboratoire, d’aides-soignants, et d’infirmiers, par les autorités de santé qui “révolte” les soignants. Les postes d’infirmiers étant réservés aux lauréats de l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) Mathilde Frébault.
Concours et créations de postes
En conséquence, les syndicats de soignants demandent, en plus des postes de médecin mis à concours, que neuf infirmiers et cinq techniciens de laboratoire soient aussi inscrits pour remplacer les postes vacants. Ils demandent en outre la création de huit postes d'infirmiers, cinq postes d’aides-soignants et trois postes de techniciens de laboratoire.
Contactées, les autorités sanitaires n'ont répondu que sur les neuf postes d'infirmiers vacants en confirmant que les lauréats de l'ISFI ne sont pas soumis au concours. Sur les cinq lauréats sortis en décembre, un seul a choisi Raiatea. Dix autres étudiants sortiront de l'Institut Mathilde Frébault en juillet 2022, onze autres en juillet 2023. Ces étudiants ont la priorité sur les postes à pourvoir, qui ne sont donc en aucun cas soumis à concours. Les autorités de santé ajoutent enfin que la mise en place de concours de techniciens de laboratoire a été demandé à la DGRH et qui auront lieu cette année.
L'hôpital de Uturoa est “en souffrance”, selon un communiqué diffusé par les syndicats de soignants SPS-ILSV/CSTP-FO et SPHPF. Les soignants ont pris la plume pour alerter jeudi la population Raromata'i et la presse des “difficultés majeures de fonctionnement rencontrées au sein de tous les services” de l’établissement. Les personnels précisent que l’hôpital fonctionne régulièrement en mode dégradé, “depuis plusieurs années, y compris lors des périodes épidémiques”. Sont rappelées la réduction du nombre de lits, les déprogrammations ou reports des interventions chirurgicales et des hospitalisations, et l'augmentation des transferts vers le CHPF. Les syndicats mettent en cause, pour expliquer ces problèmes, le manque de personnels de l'hôpital de Uturoa.
Le communiqué explique que pour pallier ces manques, “le Pays a décidé de recruter du personnel par voie de concours”. Une décision “saluée” car la situation a empiré depuis octobre 2021 : Fin des contrats en besoin occasionnel, départs à la retraite non remplacés, non-paiement des astreintes sur jours fériés, congés non accordés pendant la pandémie qu’il faut impérativement solder, arrêts de travail d’agents épuisés… Or, les syndicats déplorent encore que “seuls des postes de médecins seront inscrits au concours”. Une décision “arbitraire et punitive” en plus d'être “très largement insuffisante” pour les besoins de l’hôpital. C'est donc le refus de recrutement de techniciens de laboratoire, d’aides-soignants, et d’infirmiers, par les autorités de santé qui “révolte” les soignants. Les postes d’infirmiers étant réservés aux lauréats de l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) Mathilde Frébault.
Concours et créations de postes
En conséquence, les syndicats de soignants demandent, en plus des postes de médecin mis à concours, que neuf infirmiers et cinq techniciens de laboratoire soient aussi inscrits pour remplacer les postes vacants. Ils demandent en outre la création de huit postes d'infirmiers, cinq postes d’aides-soignants et trois postes de techniciens de laboratoire.
Contactées, les autorités sanitaires n'ont répondu que sur les neuf postes d'infirmiers vacants en confirmant que les lauréats de l'ISFI ne sont pas soumis au concours. Sur les cinq lauréats sortis en décembre, un seul a choisi Raiatea. Dix autres étudiants sortiront de l'Institut Mathilde Frébault en juillet 2022, onze autres en juillet 2023. Ces étudiants ont la priorité sur les postes à pourvoir, qui ne sont donc en aucun cas soumis à concours. Les autorités de santé ajoutent enfin que la mise en place de concours de techniciens de laboratoire a été demandé à la DGRH et qui auront lieu cette année.