Tahiti, le 17 mars 2022 – Deux policiers municipaux de Papeete, poursuivis pour des violences commises sur trois jeunes majeurs, ont été déférés le 9 mars dernier devant le procureur de la République et placés sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés le 13 mai. Mercredi matin, c'est cette fois-ci un autre mūto'i de Teva i Uta qui a lui aussi été déféré. Celui-ci, poursuivi pour harcèlement et agression sexuelle aggravée sur l'une de ses collègues, sera jugé le 31 mai.
Sale temps pour la police municipale. Le 10 mars dernier, deux mūto'i de la commune de Papeete ont été présentés devant le procureur de la République pour répondre de "violences volontaires en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique" avec une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours et "dégradation du bien d'autrui". Les faits avaient eu lieu dans la nuit du 22 au 23 juin 2021 lorsque les deux policiers municipaux avaient interpellé un jeune homme qui se disputait avec l'un de ses amis à la sortie d'un restaurant situé près de la mairie de Papeete. Violemment balancé dans le fourgon de police, le jeune homme s'était blessé au front et s'était vu prescrire une ITT de quatre jours suite à cette arrestation.
Deux jeunes qui avaient voulu intervenir avaient, à leur tour, subi des violences de la part des deux policiers municipaux qui avaient également abîmé le vélo de l'un d'entre eux en le percutant avec leur véhicule. Présentés devant le parquet suite à ces faits le 9 mars dernier, et après des plaintes déposées par les victimes, les deux policiers municipaux ont ensuite été placés sous contrôle judiciaire. Contrairement à ce qui avait été requis par le procureur de la République, ils n'ont pas été interdits d'exercer leurs fonctions.
Attouchements et propos obscènes
Mercredi, c'est un mūto'i de la commune de Teva i Uta qui a, lui aussi, été déféré devant le procureur de la République. L'homme, qui nie les faits, est poursuivi pour harcèlement sexuel et agression sexuelle aggravée sur l'une de ses collègues entre septembre 2019 et août 2021. L'affaire avait démarré suite à la plainte déposée par la jeune femme qui avait expliqué que le policier lui avait infligé des attouchements et avait tenu, à de nombreuses reprises, des propos obscènes et déplacés à son égard.
Après sa présentation devant le procureur de la République mardi, le mutoi a été placé sous contrôle judiciaire sans interdiction d'exercer ses fonctions. Il sera jugé devant le tribunal correctionnel le 31 mai prochain. S'il est reconnu coupable, il encourt une peine maximale de sept ans de prison.
Sale temps pour la police municipale. Le 10 mars dernier, deux mūto'i de la commune de Papeete ont été présentés devant le procureur de la République pour répondre de "violences volontaires en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique" avec une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours et "dégradation du bien d'autrui". Les faits avaient eu lieu dans la nuit du 22 au 23 juin 2021 lorsque les deux policiers municipaux avaient interpellé un jeune homme qui se disputait avec l'un de ses amis à la sortie d'un restaurant situé près de la mairie de Papeete. Violemment balancé dans le fourgon de police, le jeune homme s'était blessé au front et s'était vu prescrire une ITT de quatre jours suite à cette arrestation.
Deux jeunes qui avaient voulu intervenir avaient, à leur tour, subi des violences de la part des deux policiers municipaux qui avaient également abîmé le vélo de l'un d'entre eux en le percutant avec leur véhicule. Présentés devant le parquet suite à ces faits le 9 mars dernier, et après des plaintes déposées par les victimes, les deux policiers municipaux ont ensuite été placés sous contrôle judiciaire. Contrairement à ce qui avait été requis par le procureur de la République, ils n'ont pas été interdits d'exercer leurs fonctions.
Attouchements et propos obscènes
Mercredi, c'est un mūto'i de la commune de Teva i Uta qui a, lui aussi, été déféré devant le procureur de la République. L'homme, qui nie les faits, est poursuivi pour harcèlement sexuel et agression sexuelle aggravée sur l'une de ses collègues entre septembre 2019 et août 2021. L'affaire avait démarré suite à la plainte déposée par la jeune femme qui avait expliqué que le policier lui avait infligé des attouchements et avait tenu, à de nombreuses reprises, des propos obscènes et déplacés à son égard.
Après sa présentation devant le procureur de la République mardi, le mutoi a été placé sous contrôle judiciaire sans interdiction d'exercer ses fonctions. Il sera jugé devant le tribunal correctionnel le 31 mai prochain. S'il est reconnu coupable, il encourt une peine maximale de sept ans de prison.