PAPEETE, le 19 juin 2018 -Dans le cadre de la journée nationale de réflexion pour le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, le service de coordination du don d’organes du CHPF organise deux journées d'information et de sensibilisation autour du don d'organe jeudi et vendredi
Nous sommes des donneurs présumés sauf si nous avons fait connaitre de notre vivant notre opposition au don d’organes, principalement en s’inscrivant sur le registre des refus (www.registrenationaldesrefus.fr). Cette disposition est applicable en Polynésie française depuis le 28 juillet 2017. "Il nous a semblé essentiel d’informer la population sur ce qu’il faut faire pour être ou pas donneur d’organes", indique l'association Un don de Vie. C'est pourquoi, les jeudi et vendredi 21 et 22 juin l'association organise deux journées d'information et de sensibilisation dans le hall du centre hospitalier du Taaone. Cette opération se fait dans le cadre de la journée nationale de réflexion pour le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs.
150 patients polynésiens sont inscrits en attente de greffe rénale aujourd'hui. " Avec eux ce sont 150 familles qui espèrent chaque jour un don. Ils seront de plus en plus nombreux à être inscrits sur cette liste car la maladie rénale se développe de manière fulgurante en Polynésie", explique l'association un don de vie. Avec entre 50 et 60 nouveaux dialysés par an, la question du don d'organe n'est pas à prendre à la légère en Polynésie. "Les témoignages des familles de donneurs le confirment : le don d’organes, en plus d’être un acte de solidarité et d’amour envers son prochain, réconforte les familles endeuillées, apporte une lumière dans ce moment difficile", précise l'association.
Pour être donneur d’organes il faut s’être posé la question, avoir eu une réflexion sur le sujet, s’être informé.
"Aucune religion représentée localement ne s’oppose au don d’organes. Au contraire, aider son prochain est un acte de charité. Au regard de la culture traditionnelle, aucune notion d’intégrité du corps n’empêche le don d’organes. Cela a été une nouvelle fois confirmé lors de la rencontre entre tradi-praticiens et médecine occidentale organisée au Fare Hape en mai. Que le corps doive être enterré « entier » n’est ni une tradition culturelle, ni une prescription religieuse", précise toujours l'association.
Cependant, en 2017, la Polynésie a recensé 60% d'opposition au don d'organe. Les trois associations du Pays, Fare Hoe, Un Don de et Transhépate Tahiti, ainsi que les représentants des communautés religieuses, des patients transplantés ou en attente de greffe, ainsi que des familles de donneurs seront présents les jeudi et vendredi 21 et 22 juin pour sensibiliser la population et faire passer le message " Nous sommes tous des donneurs potentiels car nous sommes tous des receveurs potentiels." et pousser les Polynésiens à " faire connaitre sa volonté de donner ou pas ses organes".
Nous sommes des donneurs présumés sauf si nous avons fait connaitre de notre vivant notre opposition au don d’organes, principalement en s’inscrivant sur le registre des refus (www.registrenationaldesrefus.fr). Cette disposition est applicable en Polynésie française depuis le 28 juillet 2017. "Il nous a semblé essentiel d’informer la population sur ce qu’il faut faire pour être ou pas donneur d’organes", indique l'association Un don de Vie. C'est pourquoi, les jeudi et vendredi 21 et 22 juin l'association organise deux journées d'information et de sensibilisation dans le hall du centre hospitalier du Taaone. Cette opération se fait dans le cadre de la journée nationale de réflexion pour le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs.
150 patients polynésiens sont inscrits en attente de greffe rénale aujourd'hui. " Avec eux ce sont 150 familles qui espèrent chaque jour un don. Ils seront de plus en plus nombreux à être inscrits sur cette liste car la maladie rénale se développe de manière fulgurante en Polynésie", explique l'association un don de vie. Avec entre 50 et 60 nouveaux dialysés par an, la question du don d'organe n'est pas à prendre à la légère en Polynésie. "Les témoignages des familles de donneurs le confirment : le don d’organes, en plus d’être un acte de solidarité et d’amour envers son prochain, réconforte les familles endeuillées, apporte une lumière dans ce moment difficile", précise l'association.
Pour être donneur d’organes il faut s’être posé la question, avoir eu une réflexion sur le sujet, s’être informé.
"Aucune religion représentée localement ne s’oppose au don d’organes. Au contraire, aider son prochain est un acte de charité. Au regard de la culture traditionnelle, aucune notion d’intégrité du corps n’empêche le don d’organes. Cela a été une nouvelle fois confirmé lors de la rencontre entre tradi-praticiens et médecine occidentale organisée au Fare Hape en mai. Que le corps doive être enterré « entier » n’est ni une tradition culturelle, ni une prescription religieuse", précise toujours l'association.
Cependant, en 2017, la Polynésie a recensé 60% d'opposition au don d'organe. Les trois associations du Pays, Fare Hoe, Un Don de et Transhépate Tahiti, ainsi que les représentants des communautés religieuses, des patients transplantés ou en attente de greffe, ainsi que des familles de donneurs seront présents les jeudi et vendredi 21 et 22 juin pour sensibiliser la population et faire passer le message " Nous sommes tous des donneurs potentiels car nous sommes tous des receveurs potentiels." et pousser les Polynésiens à " faire connaitre sa volonté de donner ou pas ses organes".
Programme
Le jeudi 21 juin
de 9h à 15h, challenge « BE A HERO »
Il permettra aux équipes de s’affronter sur des rameurs indoor lors d’un défi interservices du CHPF et de ses principaux prestataires. Un évènement sportif et ludique accompagné de stands d’information sur le don d’organes, d’une exposition « Paroles de vie » regroupant des témoignages de greffés, de malades en attente de greffe, de proches de donneurs…
Le CHPF organise cet évènement en partenariat avec les associations : Fare Hoe , qui met à disposition une dizaine d’avirons de salle , le coaching , la logistique du challenge; • Un Don de Vie qui tiendra un stand d’information et offrira des lots récompensant les services et le personnel pour leur soutien au don d’organes; Transhépate Tahiti , dont les membres témoigneront et informeront le public sur la greffe hépatique.
Le vendredi 22 juin
8h30 : Accueil des participants
09h00 : Célébration œcuménique à l’attention des donneurs et de leur famille, dans la nef du CHPF, par le bureau interconfessionnel.
09h45 : Le mot du Ministre de la santé et du directeur du CHPF
10h00 : Remise des prix du challenge « Be a hero » de rameur indoor
-Stand d’information sur le don d’organes des associations « Un don de vie » et « Transhépates »
-Exposition « Paroles de vie » (témoignages)
-Rencontre avec des greffés, des proches de donneur, des représentants des mondes religieux et culturel.
Distribution de dépliants et carte de donneurs
12h : Clôture des stands
de 9h à 15h, challenge « BE A HERO »
Il permettra aux équipes de s’affronter sur des rameurs indoor lors d’un défi interservices du CHPF et de ses principaux prestataires. Un évènement sportif et ludique accompagné de stands d’information sur le don d’organes, d’une exposition « Paroles de vie » regroupant des témoignages de greffés, de malades en attente de greffe, de proches de donneurs…
Le CHPF organise cet évènement en partenariat avec les associations : Fare Hoe , qui met à disposition une dizaine d’avirons de salle , le coaching , la logistique du challenge; • Un Don de Vie qui tiendra un stand d’information et offrira des lots récompensant les services et le personnel pour leur soutien au don d’organes; Transhépate Tahiti , dont les membres témoigneront et informeront le public sur la greffe hépatique.
Le vendredi 22 juin
8h30 : Accueil des participants
09h00 : Célébration œcuménique à l’attention des donneurs et de leur famille, dans la nef du CHPF, par le bureau interconfessionnel.
09h45 : Le mot du Ministre de la santé et du directeur du CHPF
10h00 : Remise des prix du challenge « Be a hero » de rameur indoor
-Stand d’information sur le don d’organes des associations « Un don de vie » et « Transhépates »
-Exposition « Paroles de vie » (témoignages)
-Rencontre avec des greffés, des proches de donneur, des représentants des mondes religieux et culturel.
Distribution de dépliants et carte de donneurs
12h : Clôture des stands
Que dit la loi sur le don d'organes et de tissus en Polynésie française ?
Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé en s'inscrivant au registre national des refus. Depuis le 28 juillet 2017, le décret est passé au Journal officiel en Polynésie française et il est désormais applicable sur le fenua.
Quelques chiffres
496 patients dialysés en Polynésie Française.
150 inscrits en attente de greffe « greffe rénale »
81 greffes réalisées depuis 2013 (20 à partir de donneur vivant, 61 à partir de donneur en mort cérébrale) avec 95 % de greffons fonctionnels.
5 278 consultations en néphrologie en 2017 (4 688 en 2015)
2017 : 53 nouveaux patients en dialyse
(A savoir qu’un centre de dialyse de 8 unités d’épuration extrarénale, avec 3 séries par jour, peut prendre en charge 40 à 45 patients).
220 patients de moins de 75 ans suivis pour insuffisance rénale chronique stade 4 (prédialyse).
60% d’opposition au don d’organes en 2017.
150 inscrits en attente de greffe « greffe rénale »
81 greffes réalisées depuis 2013 (20 à partir de donneur vivant, 61 à partir de donneur en mort cérébrale) avec 95 % de greffons fonctionnels.
5 278 consultations en néphrologie en 2017 (4 688 en 2015)
2017 : 53 nouveaux patients en dialyse
(A savoir qu’un centre de dialyse de 8 unités d’épuration extrarénale, avec 3 séries par jour, peut prendre en charge 40 à 45 patients).
220 patients de moins de 75 ans suivis pour insuffisance rénale chronique stade 4 (prédialyse).
60% d’opposition au don d’organes en 2017.