La principale mission d'Olivier Challan Belval et Julien Janes est de guider le gouvernement polynésien à trouver des astuces favorables au développement d'une politique de l'énergie.
PAPEETE, le 10/08/2015 - Ils sont expérimentés dans le domaine de la tarification de l'électricité, Olivier Challan Belval et Julien Janes resteront jusqu'au 20 août prochain pour mener une enquête sur le modèle de fonctionnement à mettre en place en Polynésie Française. Missionnés par le gouvernement d'Edouard Fritch afin de développer une politique autour de l'énergie.
Arrivés à Tahiti jeudi dernier, ces deux experts ont un planning chargé. Dès vendredi les rencontres ont démarré avec plusieurs professionnels qui œuvrent dans le domaine de l'énergie. Ce rythme devrait se maintenir jusqu'à la fin de leur mission.
Ils sont sur le fenua à la demande du gouvernement de la Polynésie pour le développement d'une politique de l'énergie, "avec d'avantages d'énergies renouvelables mais aussi pour mieux maitriser l'évolution des prix de l'électricité", explique Olivier Challan Belval, un des experts.
Au sommaire de cette mission, diagnostiquer et écouter les personnes qui leur permettront de comprendre le contexte, les intérêts et les enjeux polynésiens.
En matière d'énergie, le gouvernement envisage deux axes : l'ouverture à la concurrence dans la production et la distribution mais aussi la promotion d'un certain nombre de filières de productions photovoltaïques. "C'est déjà le cas mais de façon plus compliquée comme le développement de l'hydraulique dans certaines vallées. La Polynésie a un vaste potentiel encore inexploité dû notamment aux contraintes environnementales", précise Julien Janes.
Ces deux experts ont trois lignes de conduite à suivre :
- L'organisation pour le secteur électrique afin de promouvoir la concurrence, "c'est-à-dire si je fais venir de nouveaux producteurs et de nouveaux concessionnaires dans le système de distribution. Comment cela peut fonctionner ? Comment assurer le même charisme pour la clientèle ? Il y a un impact financier à organiser."
- La refonte de la formule tarifaire. Le gouvernement souhaite que ces experts analysent les travaux qu'il a entamé avec EDT. "On est là pour donner une méthodologie. Nous ne nous substituons en aucun cas aux compétences du territoire. On les aide à trouver une méthode qui va les aider et les guider", assure l'un d'eux.
- Et enfin, qu'ils définissent l'organisation d'un appel d'offres pour une concession hydraulique. "Quelles conditions contractuelles et tarifaires peuvent être mises en place afin d'aboutir à une concurrence équitable entre un acteur présent sur le territoire qui exploite déjà les concessions comme "Marama Nui" et sa maison mère EDT, et de nouveaux entrants sur le territoire."
Ce n'est pas la première fois que le Pays fait appel à la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Une première mission a été réalisée il y a deux ans. Parmi les nombreuses préconisations, on retrouve également cette analyse : "EDT dispose d’un monopole quasi-total et de l’essentiel des moyens matériels, financiers et humains. Il fait l’objet d’un contrôle insuffisant par les pouvoir publics".
Espérant qu'avec cette nouvelle mission, le gouvernement puisse trouver une issue favorable qui pourrait conduire à une probable baisse des tarifs de l'électricité dès l'an prochain.
Arrivés à Tahiti jeudi dernier, ces deux experts ont un planning chargé. Dès vendredi les rencontres ont démarré avec plusieurs professionnels qui œuvrent dans le domaine de l'énergie. Ce rythme devrait se maintenir jusqu'à la fin de leur mission.
Ils sont sur le fenua à la demande du gouvernement de la Polynésie pour le développement d'une politique de l'énergie, "avec d'avantages d'énergies renouvelables mais aussi pour mieux maitriser l'évolution des prix de l'électricité", explique Olivier Challan Belval, un des experts.
Au sommaire de cette mission, diagnostiquer et écouter les personnes qui leur permettront de comprendre le contexte, les intérêts et les enjeux polynésiens.
En matière d'énergie, le gouvernement envisage deux axes : l'ouverture à la concurrence dans la production et la distribution mais aussi la promotion d'un certain nombre de filières de productions photovoltaïques. "C'est déjà le cas mais de façon plus compliquée comme le développement de l'hydraulique dans certaines vallées. La Polynésie a un vaste potentiel encore inexploité dû notamment aux contraintes environnementales", précise Julien Janes.
Ces deux experts ont trois lignes de conduite à suivre :
- L'organisation pour le secteur électrique afin de promouvoir la concurrence, "c'est-à-dire si je fais venir de nouveaux producteurs et de nouveaux concessionnaires dans le système de distribution. Comment cela peut fonctionner ? Comment assurer le même charisme pour la clientèle ? Il y a un impact financier à organiser."
- La refonte de la formule tarifaire. Le gouvernement souhaite que ces experts analysent les travaux qu'il a entamé avec EDT. "On est là pour donner une méthodologie. Nous ne nous substituons en aucun cas aux compétences du territoire. On les aide à trouver une méthode qui va les aider et les guider", assure l'un d'eux.
- Et enfin, qu'ils définissent l'organisation d'un appel d'offres pour une concession hydraulique. "Quelles conditions contractuelles et tarifaires peuvent être mises en place afin d'aboutir à une concurrence équitable entre un acteur présent sur le territoire qui exploite déjà les concessions comme "Marama Nui" et sa maison mère EDT, et de nouveaux entrants sur le territoire."
Ce n'est pas la première fois que le Pays fait appel à la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Une première mission a été réalisée il y a deux ans. Parmi les nombreuses préconisations, on retrouve également cette analyse : "EDT dispose d’un monopole quasi-total et de l’essentiel des moyens matériels, financiers et humains. Il fait l’objet d’un contrôle insuffisant par les pouvoir publics".
Espérant qu'avec cette nouvelle mission, le gouvernement puisse trouver une issue favorable qui pourrait conduire à une probable baisse des tarifs de l'électricité dès l'an prochain.