Il est un peu dur d'oreille, dort beaucoup et se déplace en fauteuil roulant mais, à 108 ans passés, le doyen des Français vit encore chez lui à Limalonges, un petit village des Deux-Sèvres.
Depuis le 24 novembre, Roger Auvin, né le 20 mars 1908 dans la Vienne voisine, est devenu le doyen des hommes français, après le décès de son prédécesseur Georges Massard dans le Calvados, à l'âge de 110 ans.
"C'est vrai? C'est sûr? Je suis le doyen?", interroge Roger Auvin, en regardant son fils, Rémy, 83 ans, qui habite à trois maisons de là. "Oui papa", répond ce dernier, en désignant pour preuve les journalistes venus mercredi à sa rencontre dans sa cuisine bien entretenue, où trône également le poste de télévision.
Emmitouflé dans un beau gilet gris, une casquette vissée sur le haut du crâne, assis dans le fauteuil roulant qui le balade encore un peu partout, le doyen lance aux photographes en connaisseur: "Vous avez du bien beau matériel!" Pendant des années, Roger Auvin a lui-même photographié le monde qui l'entourait. "Il a acheté son premier appareil photo avant même de faire son service militaire", indique son fils. C'était dans les années 1920, bien avant la Seconde Guerre mondiale que Roger Auvin a traversée en travaillant dans une usine d'armement.
A Limalonges, le doyen a la réputation d'un homme à la fois robuste, "gentil et doux", sur lequel les années ont longtemps semblé ne pas avoir prise. Au cours des huit dernières années, il a enterré les cinq centenaires de la maison de retraite toute proche. Mais surtout, en 2007, il a perdu son épouse puis son fils aîné, Jean-Claude: "Un coup dur dans sa vie", soulignent ses proches.
Le matin, c'est désormais son rituel, Roger Auvin se lève assez tard, "vers 10h30". Peu avant midi, il se met à table et déjeune en regardant la télévision: "Il mange peu. Ne fait jamais d’excès. Longtemps, il a bu un petit verre de pineau", confie la compagne de son fils Rémy.
Puis une longue sieste permet au doyen de passer une partie de l'après-midi.
Si le centenaire peut encore vivre à domicile aujourd'hui, c'est grâce à quatre auxiliaires de vie qui se relaient matin, midi et soir pour l'aider dans son quotidien. "Elles font un travail remarquable", chuchote Rémy, qui vit à quelques dizaines de mètres de son père et lui rend visite tous les jours.
avec AFP
Depuis le 24 novembre, Roger Auvin, né le 20 mars 1908 dans la Vienne voisine, est devenu le doyen des hommes français, après le décès de son prédécesseur Georges Massard dans le Calvados, à l'âge de 110 ans.
"C'est vrai? C'est sûr? Je suis le doyen?", interroge Roger Auvin, en regardant son fils, Rémy, 83 ans, qui habite à trois maisons de là. "Oui papa", répond ce dernier, en désignant pour preuve les journalistes venus mercredi à sa rencontre dans sa cuisine bien entretenue, où trône également le poste de télévision.
Emmitouflé dans un beau gilet gris, une casquette vissée sur le haut du crâne, assis dans le fauteuil roulant qui le balade encore un peu partout, le doyen lance aux photographes en connaisseur: "Vous avez du bien beau matériel!" Pendant des années, Roger Auvin a lui-même photographié le monde qui l'entourait. "Il a acheté son premier appareil photo avant même de faire son service militaire", indique son fils. C'était dans les années 1920, bien avant la Seconde Guerre mondiale que Roger Auvin a traversée en travaillant dans une usine d'armement.
A Limalonges, le doyen a la réputation d'un homme à la fois robuste, "gentil et doux", sur lequel les années ont longtemps semblé ne pas avoir prise. Au cours des huit dernières années, il a enterré les cinq centenaires de la maison de retraite toute proche. Mais surtout, en 2007, il a perdu son épouse puis son fils aîné, Jean-Claude: "Un coup dur dans sa vie", soulignent ses proches.
Le matin, c'est désormais son rituel, Roger Auvin se lève assez tard, "vers 10h30". Peu avant midi, il se met à table et déjeune en regardant la télévision: "Il mange peu. Ne fait jamais d’excès. Longtemps, il a bu un petit verre de pineau", confie la compagne de son fils Rémy.
Puis une longue sieste permet au doyen de passer une partie de l'après-midi.
Si le centenaire peut encore vivre à domicile aujourd'hui, c'est grâce à quatre auxiliaires de vie qui se relaient matin, midi et soir pour l'aider dans son quotidien. "Elles font un travail remarquable", chuchote Rémy, qui vit à quelques dizaines de mètres de son père et lui rend visite tous les jours.
avec AFP