«Ma mission fait suite à la demande de la population dont l’une des grandes préoccupations est le déficit que rencontre la Caisse de Prévoyance Sociale aujourd’hui, à savoir quinze milliards Fcfp » a indiqué la ministre de la Solidarité et de la famille en charge de la réforme de la protection sociale généralisée et des personnes vulnérables.
A cette fin Teura Iriti a rencontré mercredi le président de la CADES . Tous deux ont évoqué les solutions possibles et chiffrées pour résorber ce déficit « de telle manière qu’à mon retour je puisse les exposer au gouvernement et aux partenaires sociaux, et qu’ensemble nous prenions une décision » a-t-elle souligné.
La CADES est un établissement public qui a pour mission d’amortir la dette sociale française au moyen d’une structure financière équilibrée s’appuyant notamment sur des ressources fiscales.
En 2009 elle a ainsi repris 27 milliards d’euros de dettes sociales. Son programme de financement en 2010 devrait s’élever à 15 milliards d’euros.
A cette fin Teura Iriti a rencontré mercredi le président de la CADES . Tous deux ont évoqué les solutions possibles et chiffrées pour résorber ce déficit « de telle manière qu’à mon retour je puisse les exposer au gouvernement et aux partenaires sociaux, et qu’ensemble nous prenions une décision » a-t-elle souligné.
La CADES est un établissement public qui a pour mission d’amortir la dette sociale française au moyen d’une structure financière équilibrée s’appuyant notamment sur des ressources fiscales.
En 2009 elle a ainsi repris 27 milliards d’euros de dettes sociales. Son programme de financement en 2010 devrait s’élever à 15 milliards d’euros.
Un meilleur suivi des personnes âgées dépendantes
Nommée ministre de la Solidarité Teura Iriti est aussi en charge des personnes handicapées et des personnes âgées. A ce titre elle a souhaité rencontrer Madame Nora Berra, Secrétaire d’Etat aux aînés afin de mieux connaître les structures mises en place en faveur de ces populations et notamment les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Lors de cet entretien avec la Secrétaire d’Etat il a été convenu d’une visite d’une des plus grandes maisons de retraite et de gériatrie françaises, située dans le douzième arrondissement de Paris, et considérée comme un établissement pilote en matière de prise en charge de la dépendance.
La ministre polynésienne a constaté l’importance des moyens consacrés afin de répondre aux attentes des personnes âgées. Qu’il s’agisse du hall d’accueil, des boutiques, de la pharmacie ou du salon de coiffure. La structure offre une capacité d’accueil de 510 lits. Elle a de surcroît son propre restaurant et en matière médicale bénéficie de l’expérience de médecins salariés ce qui permet une plus grande proximité avec le patient. « Lorsque j’ai vu ces personnes âgées dont la moyenne d’âge est de 84 ans, leur autonomie et le sourire qui s’affichait sur leurs visages j’ai mesuré à quel point elles étaient épanouies. Un sourire qu’arborait aussi le personnel. Je pense que nous devons nous inspirer de telles démarches » a confié la ministre.
En Polynésie française il n’existe qu’une seule structure, le Fare Matahiapo. « Mais rien en revanche pour les personnes âgées dépendantes. Il y a certes les familles d’accueil mais elles n’ont pas, la plupart du temps, pu bénéficier d’une formation pour que nos anciens soient suivis au mieux. Or je sais que ces familles d’accueil sont l’attente» a déclaré Teura Iriti.
Nommée ministre de la Solidarité Teura Iriti est aussi en charge des personnes handicapées et des personnes âgées. A ce titre elle a souhaité rencontrer Madame Nora Berra, Secrétaire d’Etat aux aînés afin de mieux connaître les structures mises en place en faveur de ces populations et notamment les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Lors de cet entretien avec la Secrétaire d’Etat il a été convenu d’une visite d’une des plus grandes maisons de retraite et de gériatrie françaises, située dans le douzième arrondissement de Paris, et considérée comme un établissement pilote en matière de prise en charge de la dépendance.
La ministre polynésienne a constaté l’importance des moyens consacrés afin de répondre aux attentes des personnes âgées. Qu’il s’agisse du hall d’accueil, des boutiques, de la pharmacie ou du salon de coiffure. La structure offre une capacité d’accueil de 510 lits. Elle a de surcroît son propre restaurant et en matière médicale bénéficie de l’expérience de médecins salariés ce qui permet une plus grande proximité avec le patient. « Lorsque j’ai vu ces personnes âgées dont la moyenne d’âge est de 84 ans, leur autonomie et le sourire qui s’affichait sur leurs visages j’ai mesuré à quel point elles étaient épanouies. Un sourire qu’arborait aussi le personnel. Je pense que nous devons nous inspirer de telles démarches » a confié la ministre.
En Polynésie française il n’existe qu’une seule structure, le Fare Matahiapo. « Mais rien en revanche pour les personnes âgées dépendantes. Il y a certes les familles d’accueil mais elles n’ont pas, la plupart du temps, pu bénéficier d’une formation pour que nos anciens soient suivis au mieux. Or je sais que ces familles d’accueil sont l’attente» a déclaré Teura Iriti.
Des formations dispensées par la Croix Rouge
En matière de formation la ministre de la solidarité et de la famille s’est tournée durant son séjour vers la Croix Rouge qui est habilitée à décerner des diplômes reconnus par l’Etat. Une réunion a eu lieu à ce sujet avec Jean-François Mattei le président de la Croix Rouge française, en présence d’Alex Cormier le président de l’association sur le territoire. «Jean-François Mattei a donné son accord pour que nous implantions une école avec l’aide de la Croix Rouge en Polynésie. L’objectif étant à court terme de répondre aux attentes des personnes dépendantes, qu’elles soient handicapées ou âgées » s’est-elle félicitée. Dès vendredi une réunion avec la responsable des formations permettra d’évoquer celles qui verront prochainement le jour en Polynésie française.
Demain vendredi, Teura Iriti rencontrera Marc Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des solidarités actives à propos de la mise en place d’une aide destinée aux personnes qui perdent involontairement leur emploi. Un peu plus tard dans la journée elle aura l’occasion de se pencher sur le dossier de la continuité territoriale lors d’un entretien avec Marie Luce Penchard, la ministre de l’Outre-mer.
En matière de formation la ministre de la solidarité et de la famille s’est tournée durant son séjour vers la Croix Rouge qui est habilitée à décerner des diplômes reconnus par l’Etat. Une réunion a eu lieu à ce sujet avec Jean-François Mattei le président de la Croix Rouge française, en présence d’Alex Cormier le président de l’association sur le territoire. «Jean-François Mattei a donné son accord pour que nous implantions une école avec l’aide de la Croix Rouge en Polynésie. L’objectif étant à court terme de répondre aux attentes des personnes dépendantes, qu’elles soient handicapées ou âgées » s’est-elle félicitée. Dès vendredi une réunion avec la responsable des formations permettra d’évoquer celles qui verront prochainement le jour en Polynésie française.
Demain vendredi, Teura Iriti rencontrera Marc Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des solidarités actives à propos de la mise en place d’une aide destinée aux personnes qui perdent involontairement leur emploi. Un peu plus tard dans la journée elle aura l’occasion de se pencher sur le dossier de la continuité territoriale lors d’un entretien avec Marie Luce Penchard, la ministre de l’Outre-mer.