Actuellement en mission en métropole, l’historien Jean-Marc Regnault a donné une conférence jeudi soir à la Délégation de la Polynésie française, sur le destin des collectivités politiques d’Océanie. Une présentation faisant suite à la publication des réflexions issues du Colloque organisé sur ce thème, sous l’égide du CNRS, en mars dernier à Nouméa.
« C’est la première fois que nous présentons ce travail en public » a souligné Jean-Marc Régnault lors de la conférence, introduite par Viviane Fayaud, chercheur au CNRS et coorganisatrice du Colloque de Nouméa.
« Nous n’avons pas voulu donner de leçon, mais offrir aux décideurs et au public, un éventail de solutions possibles, avec les avantages et les inconvénients qu’elles impliquent » a-t-il précisé.
L’évènement avait réuni en Nouvelle Calédonie, une soixantaine de chercheurs du monde entier, et fait place tant aux spécialistes universitaires les plus consacrés qu’aux jeunes générations prometteuses de la recherche. L’objectif était notamment d’inspirer les décideurs lors de la détermination du devenir des terres françaises du Pacifique.
Assurer un large consensus
« Suite au colloque que nous avions fait il y a trois ans sur les vingt ans des accords de Matignon, et les dix ans de ceux de Nouméa, nous avions émis le vœu d’aller plus loin et d’aider les décideurs à bien réfléchir à ce qui allait être fait, en insistant notamment sur le sens des mots » a expliqué Jean-Marc Regnault. Celui-ci considère en effet que la réflexion doit porter sur cette notion, avant d’évoquer le choix de nouveaux statuts.
« Il faut savoir ce que l’on met derrière ces mots » a insisté ce spécialiste de l’histoire de l’Océanie.
« Notre objectif est toujours d’assurer le plus large consensus possible et nous pensons que nos démarches associant juristes, politologues, historiens et économistes peuvent apporter des éléments qui font avancer les solutions » a-t-il développé.
Un travail de mémoire
Selon Jean-Marc Regnault, un travail de mémoire doit aussi être réalisé.
« Le passé réparé, l’avenir préparé avait déclaré Nicolas Sarkozy il y a deux ans à Fort de France. Il est important de se pencher sur le passé pour connaître les fondements des problèmes et des difficultés » a souligné l’historien.
Les sujets évoqués lors de la conférence ont ensuite donné lieu à des discussions passionnées avec l’auditoire, parmi lequel se trouvaient plusieurs intervenants du Colloque de Nouméa, un directeur de recherche au CNRS, l’adjoint à l’ambassadeur représentant permanent de la France auprès de la communauté du Pacifique, mais aussi l’ancien Haut-commissaire de la Polynésie française, Jean Montpezat, le directeur de la Maison de la Culture, Heremoana Maamaatuahiautapu, ou encore le président de la Fédération des étudiants de la Polynésie française, Taimana Ellacott.
Une seconde présentation de ces travaux devrait avoir lieu à l’assemblée de la Polynésie française en janvier prochain. Selon Viviane Fayaud, il est également prévu d’approfondir ultérieurement les recherches, en élargissant notamment la réflexion à la religion.
« C’est la première fois que nous présentons ce travail en public » a souligné Jean-Marc Régnault lors de la conférence, introduite par Viviane Fayaud, chercheur au CNRS et coorganisatrice du Colloque de Nouméa.
« Nous n’avons pas voulu donner de leçon, mais offrir aux décideurs et au public, un éventail de solutions possibles, avec les avantages et les inconvénients qu’elles impliquent » a-t-il précisé.
L’évènement avait réuni en Nouvelle Calédonie, une soixantaine de chercheurs du monde entier, et fait place tant aux spécialistes universitaires les plus consacrés qu’aux jeunes générations prometteuses de la recherche. L’objectif était notamment d’inspirer les décideurs lors de la détermination du devenir des terres françaises du Pacifique.
Assurer un large consensus
« Suite au colloque que nous avions fait il y a trois ans sur les vingt ans des accords de Matignon, et les dix ans de ceux de Nouméa, nous avions émis le vœu d’aller plus loin et d’aider les décideurs à bien réfléchir à ce qui allait être fait, en insistant notamment sur le sens des mots » a expliqué Jean-Marc Regnault. Celui-ci considère en effet que la réflexion doit porter sur cette notion, avant d’évoquer le choix de nouveaux statuts.
« Il faut savoir ce que l’on met derrière ces mots » a insisté ce spécialiste de l’histoire de l’Océanie.
« Notre objectif est toujours d’assurer le plus large consensus possible et nous pensons que nos démarches associant juristes, politologues, historiens et économistes peuvent apporter des éléments qui font avancer les solutions » a-t-il développé.
Un travail de mémoire
Selon Jean-Marc Regnault, un travail de mémoire doit aussi être réalisé.
« Le passé réparé, l’avenir préparé avait déclaré Nicolas Sarkozy il y a deux ans à Fort de France. Il est important de se pencher sur le passé pour connaître les fondements des problèmes et des difficultés » a souligné l’historien.
Les sujets évoqués lors de la conférence ont ensuite donné lieu à des discussions passionnées avec l’auditoire, parmi lequel se trouvaient plusieurs intervenants du Colloque de Nouméa, un directeur de recherche au CNRS, l’adjoint à l’ambassadeur représentant permanent de la France auprès de la communauté du Pacifique, mais aussi l’ancien Haut-commissaire de la Polynésie française, Jean Montpezat, le directeur de la Maison de la Culture, Heremoana Maamaatuahiautapu, ou encore le président de la Fédération des étudiants de la Polynésie française, Taimana Ellacott.
Une seconde présentation de ces travaux devrait avoir lieu à l’assemblée de la Polynésie française en janvier prochain. Selon Viviane Fayaud, il est également prévu d’approfondir ultérieurement les recherches, en élargissant notamment la réflexion à la religion.
