C'est au cours du Conseil d'administration de l'Université de Polynésie, qui se tenait jeudi matin, que la présidente, Louise Peltzer, a annoncé sa démission. Accusée de plagiat, désavouée par les enseignants de l'Université dont les 2/3 ont signé une pétition demandant son départ, la présidente a finalement rendu les armes en annonçant sa démission qui sera effective le 29 juin 2011.
"Légalement, personne ne peut m’obliger à partir. Mais aujourd’hui j’ai décidé de mettre un terme à mes fonctions de Présidente de l’Université de la Polynésie française le 29 juin prochain. Je réunirai le Comité Consultatif électoral pour convenir du calendrier électoral afin qu’il n’y ait aucune vacance de pouvoir", a-t-elle expliqué aux enseignants dans un courrier qu'elle leur a envoyé jeudi.
"J’ai décidé d’abréger mon mandat avant son terme fixé au 19 octobre 2013", continue-t-elle dans ce courrier. "Ce choix a été mûrement réfléchi après des mois d’un lynchage médiatique savamment orchestré par un Collectif de professeurs m’accusant de soi-disant similitudes entre l’impression d’un discours prononcé il y a 13 ans et un ouvrage d’Umberto Eco", se défend la présidente de l'Université, qui continue de nier tout plagiat.
"Cette démission clôture une période troublée pour notre université", explique quant à lui le vice-président de l'UPF, Eric Conte. "Louise Peltzer n'a pas reconnu le plagiat, mais dans le fond peu importe. Pour moi ce qui est important, c'est qu'elle ait pris une décision qui permette de calmer le jeu et de faire en sorte que la direction se remette au travail".
La présidente de l'Université doit s'exprimer sur sa démission lors d'une conférence de presse prévue la semaine prochaine.
"Légalement, personne ne peut m’obliger à partir. Mais aujourd’hui j’ai décidé de mettre un terme à mes fonctions de Présidente de l’Université de la Polynésie française le 29 juin prochain. Je réunirai le Comité Consultatif électoral pour convenir du calendrier électoral afin qu’il n’y ait aucune vacance de pouvoir", a-t-elle expliqué aux enseignants dans un courrier qu'elle leur a envoyé jeudi.
"J’ai décidé d’abréger mon mandat avant son terme fixé au 19 octobre 2013", continue-t-elle dans ce courrier. "Ce choix a été mûrement réfléchi après des mois d’un lynchage médiatique savamment orchestré par un Collectif de professeurs m’accusant de soi-disant similitudes entre l’impression d’un discours prononcé il y a 13 ans et un ouvrage d’Umberto Eco", se défend la présidente de l'Université, qui continue de nier tout plagiat.
"Cette démission clôture une période troublée pour notre université", explique quant à lui le vice-président de l'UPF, Eric Conte. "Louise Peltzer n'a pas reconnu le plagiat, mais dans le fond peu importe. Pour moi ce qui est important, c'est qu'elle ait pris une décision qui permette de calmer le jeu et de faire en sorte que la direction se remette au travail".
La présidente de l'Université doit s'exprimer sur sa démission lors d'une conférence de presse prévue la semaine prochaine.