Danse traditionnelle et activités manuelles rythment les journées (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 9 juillet 2024 – Heimaire Amaru a décidé de laisser son école de danse ouverte pour trois semaines de stage. Son objectif : permettre aux enfants d’apprendre en s’amusant et participer à l’animation de sa commune.
Quand les vacances ne sont pas synonymes de voyage, comment permettre aux enfants de s’évader ? Cette question préoccupe de nombreux parents. À Tahiti, les initiatives ne manquent pas en matière de stages et colonies, mais les opportunités varient sensiblement selon le lieu de résidence.
À Hitia’a o te Ra, dans la petite commune de Tiarei, l’école élémentaire Moenoa est restée ouverte pour accueillir le “tiurai camp” à l’initiative de Heimaire Amaru, directrice et professeure de l’école de danse Hee o te Ra. Ouverte en 2019, elle a connu un nouvel élan en janvier. Après une première participation au Heiva des écoles avec ses élèves, la jeune femme de 30 ans continue sur sa lancée en proposant trois semaines de stage en journée complète. Au programme : ‘ori Tahiti et activités culturelles, telles que les sports traditionnels, les savoir-faire artisanaux et l’art déclamatoire. “L’idée m’est venue grâce à ma fille de 4 ans, qui s’ennuie à la maison pendant les vacances, comme beaucoup d’enfants. C’est la première fois que je me lance dans un projet comme celui-là”, confie-t-elle avec enthousiasme.
Quand les vacances ne sont pas synonymes de voyage, comment permettre aux enfants de s’évader ? Cette question préoccupe de nombreux parents. À Tahiti, les initiatives ne manquent pas en matière de stages et colonies, mais les opportunités varient sensiblement selon le lieu de résidence.
À Hitia’a o te Ra, dans la petite commune de Tiarei, l’école élémentaire Moenoa est restée ouverte pour accueillir le “tiurai camp” à l’initiative de Heimaire Amaru, directrice et professeure de l’école de danse Hee o te Ra. Ouverte en 2019, elle a connu un nouvel élan en janvier. Après une première participation au Heiva des écoles avec ses élèves, la jeune femme de 30 ans continue sur sa lancée en proposant trois semaines de stage en journée complète. Au programme : ‘ori Tahiti et activités culturelles, telles que les sports traditionnels, les savoir-faire artisanaux et l’art déclamatoire. “L’idée m’est venue grâce à ma fille de 4 ans, qui s’ennuie à la maison pendant les vacances, comme beaucoup d’enfants. C’est la première fois que je me lance dans un projet comme celui-là”, confie-t-elle avec enthousiasme.
Une initiative de proximité
Âgés de 3 à 13 ans, les enfants sont captivés, malgré leur énergie débordante. Ce matin-là, ils ont fabriqué des charges en vue d’une course de porteurs de fruits. L’occasion de travailler différents mots-clés du vocabulaire tahitien. “L’objectif, c’est qu’ils s’intéressent à leur culture et qu’ils apprennent des choses en s’amusant. Lundi, ils ont fabriqué une couronne de ‘autī et ils étaient fiers de la montrer à leurs parents !”, illustre Heimaire Amaru, dont le stage affiche quasi complet, avec des demandes allant de Taravao jusqu’à Mahina. Épaulée par une assistante, elle s’est toutefois limitée à dix enfants par semaine.
Son dynamisme est récompensé. “Ça me fait plaisir, parce que je suis originaire de Tiarei, même si j’ai grandi en ville. C’est ma façon à moi de participer à l’animation de la commune, car à part les activités interquartiers à Papeno’o, pour les enfants, il n’y a pas grand-chose. C’est pour ça que je suis partie sur un prix raisonnable de 5 500 francs la semaine, hors repas”, précise-t-elle.
En soirée, Heimaire Amaru propose également des cours “pour les grandes”. Les vacances ne sont décidément pas de tout repos chez Hee o te Ra. La rentrée promet d’être tout aussi animée avec un nouveau rythme scolaire de 7 h 30 à 12 h 30 dans les écoles de Hitia’a o te Ra, motivant l’enseignante de danse traditionnelle à “proposer quelque chose” pour occuper les enfants pendant les après-midis.