L’alerte a été donnée mardi soir par Ariihoe Tefaafana, un jeune surfeur talentueux évoluant dans le circuit des World qualifying series (WQS), qui a assisté mardi à une scène quelque peu inhabituelle : une pelleteuse en train de faire un gros tas de sable vraisemblablement destiné à être évacué de l'embouchure.
Il n’en fallait pas moins pour qu’Ariihoe lance un appel le soir même sur les réseaux sociaux « Exagéré ! Demain matin, chacun sa pelle et on remet le maximum (ndlr de sable) dans l’eau ! » Le lendemain, mercredi matin très tôt, il a été rejoint par les champions de surf Hira Teriinatoofa et Ralph Sanford qui se sont mis en travers de la pelleteuse pour interrompre les travaux.
Selon l’association environnementale Ia Ora Taharu’u « Extractions juste devant le spot ce matin sur ordre de la mairie pour les routes et le remblai de l'école Apatea. C'est l'agent communal chargé de superviser l'opération qui nous a confirmé ». Les extractions/curages passent par l’aval du Pays à travers des arrêtés qui en définissent les modalités.
Après l’arrêt des travaux Ariihoe Tefaafana s’est exprimé ainsi : « Je remercie le Président Fritch d’avoir pris la décision de ne plus toucher aux cailloux. Il faut respecter la Taharu’u. (…) Ils sont allés trop loin, il fallait agir. Merci à ceux qui étaient présents pour bloquer ce qui aurait pu coûter cher à notre spot… mais le combat n’est pas fini. »
Il n’en fallait pas moins pour qu’Ariihoe lance un appel le soir même sur les réseaux sociaux « Exagéré ! Demain matin, chacun sa pelle et on remet le maximum (ndlr de sable) dans l’eau ! » Le lendemain, mercredi matin très tôt, il a été rejoint par les champions de surf Hira Teriinatoofa et Ralph Sanford qui se sont mis en travers de la pelleteuse pour interrompre les travaux.
Selon l’association environnementale Ia Ora Taharu’u « Extractions juste devant le spot ce matin sur ordre de la mairie pour les routes et le remblai de l'école Apatea. C'est l'agent communal chargé de superviser l'opération qui nous a confirmé ». Les extractions/curages passent par l’aval du Pays à travers des arrêtés qui en définissent les modalités.
Après l’arrêt des travaux Ariihoe Tefaafana s’est exprimé ainsi : « Je remercie le Président Fritch d’avoir pris la décision de ne plus toucher aux cailloux. Il faut respecter la Taharu’u. (…) Ils sont allés trop loin, il fallait agir. Merci à ceux qui étaient présents pour bloquer ce qui aurait pu coûter cher à notre spot… mais le combat n’est pas fini. »
Le Papara Pro est prévu du 12 au 17 mars
On peut rappeler qu’une compétition internationale comptant pour le circuit WQS se déroulera justement sur le spot de Taharu’u du 12 au 17 mars. Environ une centaine de compétiteurs sont attendus. En plus de la compétition Open homme, les catégories Junior homme, Junior femme, Open femme et Longboard seront à l’honneur.
Le beach-break de Papara est le spot de plage le plus productif de l’île en terme de nombre de jours surfables sur l’année. Il a vu s’épanouir un nombre important de grands champions de surf polynésiens, qui continuent de s’y entraîner régulièrement comme Michel Bourez, Mihimana Braye, Steven Pierson, Mateia Hiquily, O’Neil Massin, Ariihoe Tefaafana et bien d’autres.
Il est avéré que le fonctionnement d’une vague est lié à la morphologie du fond du littoral. Les éléments charriés par la rivière depuis le fond de la vallée, cailloux plus ou moins gros, sable, participent au bon fonctionnement du spot. On a vu par exemple certains spots évoluer négativement dans le temps, comme le spot situé en face de l’enrochement du Musée des îles situé en proximité de l’embouchure de la Punaruu.
Les bancs de sable formés les crues offrent des conditions de surf améliorées, la vague étant plus creuse et donc plus puissante. Ce n’est pas la première fois que des surfeurs s'opposent à une pelleteuse, c’était arrivé en 2015 sur le célèbre spot de Mundaka sur la côte basque. SB
On peut rappeler qu’une compétition internationale comptant pour le circuit WQS se déroulera justement sur le spot de Taharu’u du 12 au 17 mars. Environ une centaine de compétiteurs sont attendus. En plus de la compétition Open homme, les catégories Junior homme, Junior femme, Open femme et Longboard seront à l’honneur.
Le beach-break de Papara est le spot de plage le plus productif de l’île en terme de nombre de jours surfables sur l’année. Il a vu s’épanouir un nombre important de grands champions de surf polynésiens, qui continuent de s’y entraîner régulièrement comme Michel Bourez, Mihimana Braye, Steven Pierson, Mateia Hiquily, O’Neil Massin, Ariihoe Tefaafana et bien d’autres.
Il est avéré que le fonctionnement d’une vague est lié à la morphologie du fond du littoral. Les éléments charriés par la rivière depuis le fond de la vallée, cailloux plus ou moins gros, sable, participent au bon fonctionnement du spot. On a vu par exemple certains spots évoluer négativement dans le temps, comme le spot situé en face de l’enrochement du Musée des îles situé en proximité de l’embouchure de la Punaruu.
Les bancs de sable formés les crues offrent des conditions de surf améliorées, la vague étant plus creuse et donc plus puissante. Ce n’est pas la première fois que des surfeurs s'opposent à une pelleteuse, c’était arrivé en 2015 sur le célèbre spot de Mundaka sur la côte basque. SB