Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 11/07/2016 - La Commission baleinière internationale (CBI) a appelé la Nouvelle-Zélande à prendre des mesures urgentes pour sauver de l'extinction l'espèce de dauphins la plus rare du monde, exprimant ses "graves inquiétudes" pour son avenir.
La population de dauphins Maui, sous-espèce uniquement présente au large de l'île du nord de la Nouvelle-Zélande, a chuté à moins de 50 spécimens.
Sans mesure forte, y compris une interdiction de la pêche dans leur habitat, les scientifiques craignent que ces dauphins ne soient parvenus à un point de non-retour.
Dans un rapport publié ce week-end, la CBI a estimé que rien ou presque n'était fait pour empêcher ces dauphins de devenir des "captures accidentelles" de la pêche industrielle.
Arborant des reflets gris et blancs et tenant leur nom d'un demi-dieu polynésien, ces dauphins ne mesurent pas plus d'1,7 mètre.
"Le comité scientifique de la CBI continue d'exprimer une vive préoccupation sur le statut de cette petite sous-espèce gravement dépeuplée", a indiqué la CBI. "Les mesures existantes pour limiter les captures accidentelles sont en deçà des précédentes recommandations".
Wellington affirme depuis 2013 être à la recherche de solutions mais la CBI accuse les autorités néo-zélandaises d'immobilisme.
Barbara Maas, spécialiste des espèces en danger au sein de l'association NABU basée en Allemagne, a elle-aussi estimé que le gouvernement néo-zélandais avait régulièrement fait fi des préoccupations exprimées par la CBI.
"Le verdict scientifique est clair, si rien n'est fait, alors le dauphin Maui disparaîtra", a-t-elle déclaré à l'AFP, évaluant à 42 le nombre de dauphins encore en vie, dont un quart de femelles en âge de procréer.
Elle a appelé au boycottage de l'industrie de la pêche, qui pèse un milliard de dollars, considérant que c'est le seul moyen de faire bouger les autorités.
De son côté, Greenpeace a déclaré que la Nouvelle-Zélande ne pouvait pas continuer de promouvoir à travers le monde son image de "pays propre et vert", tout en laissant mourir le dauphin Maui.
"Combien de rapports scientifiques accablants seront nécessaires pour que le gouvernement agisse", a demandé Russel Norman, de Greenpeace NZ. "Protéger les dauphins de l'extinction fait partie de ce qu'il faut faire quand on aime ce pays. On vend ce pays avec (le slogan) +nager avec les dauphins+".
L'industrie de la pêche fait valoir pour sa part que le gouvernement a déjà interdit la pêche au chalut et aux filets dérivants sur une superficie maritime de 6.000 kilomètres carrés.
La population de dauphins Maui, sous-espèce uniquement présente au large de l'île du nord de la Nouvelle-Zélande, a chuté à moins de 50 spécimens.
Sans mesure forte, y compris une interdiction de la pêche dans leur habitat, les scientifiques craignent que ces dauphins ne soient parvenus à un point de non-retour.
Dans un rapport publié ce week-end, la CBI a estimé que rien ou presque n'était fait pour empêcher ces dauphins de devenir des "captures accidentelles" de la pêche industrielle.
Arborant des reflets gris et blancs et tenant leur nom d'un demi-dieu polynésien, ces dauphins ne mesurent pas plus d'1,7 mètre.
"Le comité scientifique de la CBI continue d'exprimer une vive préoccupation sur le statut de cette petite sous-espèce gravement dépeuplée", a indiqué la CBI. "Les mesures existantes pour limiter les captures accidentelles sont en deçà des précédentes recommandations".
Wellington affirme depuis 2013 être à la recherche de solutions mais la CBI accuse les autorités néo-zélandaises d'immobilisme.
Barbara Maas, spécialiste des espèces en danger au sein de l'association NABU basée en Allemagne, a elle-aussi estimé que le gouvernement néo-zélandais avait régulièrement fait fi des préoccupations exprimées par la CBI.
"Le verdict scientifique est clair, si rien n'est fait, alors le dauphin Maui disparaîtra", a-t-elle déclaré à l'AFP, évaluant à 42 le nombre de dauphins encore en vie, dont un quart de femelles en âge de procréer.
Elle a appelé au boycottage de l'industrie de la pêche, qui pèse un milliard de dollars, considérant que c'est le seul moyen de faire bouger les autorités.
De son côté, Greenpeace a déclaré que la Nouvelle-Zélande ne pouvait pas continuer de promouvoir à travers le monde son image de "pays propre et vert", tout en laissant mourir le dauphin Maui.
"Combien de rapports scientifiques accablants seront nécessaires pour que le gouvernement agisse", a demandé Russel Norman, de Greenpeace NZ. "Protéger les dauphins de l'extinction fait partie de ce qu'il faut faire quand on aime ce pays. On vend ce pays avec (le slogan) +nager avec les dauphins+".
L'industrie de la pêche fait valoir pour sa part que le gouvernement a déjà interdit la pêche au chalut et aux filets dérivants sur une superficie maritime de 6.000 kilomètres carrés.