Nantes, France | AFP | vendredi 27/09/2019 - Leur déhanché est "mécanique et répétitif" mais "très joli à voir", résume Serena, strip-teaseuse dans un club de Nantes où deux robots inventés par un artiste britannique ont été présentés pendant un mois pour attirer de nouveaux clients.
Ces robots blancs s'inspirant du corps des femmes, dont la tête est matérialisée par une caméra de surveillance diffusant une lumière néon, ont été créés "pour mettre en avant la recrudescence de la vidéosurveillance" et amener le public à s'interroger sur cette question, a expliqué le directeur du SC Club Laurent Roué.
Les deux robots exécutent une chorégraphie autour d'une barre de pole dance, comme le font les danseuses du club.
A l'origine, ces robots n'avaient pas vocation à être "une animation dans les clubs de strip-tease", a poursuivi M. Roué. Mais il a réussi à convaincre leur créateur, l'artiste britannique Giles Walker de les installer dans son établissement nantais après avoir découvert les deux humanoïdes au salon électronique CES de Las Vegas en 2018.
L'expérience l'a amené à conclure que la robotique "ne remplacera jamais pour nous les danseuses, ni ne prendra beaucoup de place dans nos activités".
Même constat pour Serena qui travaille dans l'établissement depuis juin et estime que les robots "ne pourront pas remplacer les jeux de regards, les ondulations du corps".
Laurent Roué avait initié ce projet pour fêter le 5e anniversaire de son club de strip-tease avec l'objectif d'attirer une clientèle nouvelle. "L'enseigne paraît assez sulfureuse, donc beaucoup de gens n'osent pas pousser les portes. Là ils ont pris l'excuse des robots pour venir voir", a-t-il expliqué.
Ces robots blancs s'inspirant du corps des femmes, dont la tête est matérialisée par une caméra de surveillance diffusant une lumière néon, ont été créés "pour mettre en avant la recrudescence de la vidéosurveillance" et amener le public à s'interroger sur cette question, a expliqué le directeur du SC Club Laurent Roué.
Les deux robots exécutent une chorégraphie autour d'une barre de pole dance, comme le font les danseuses du club.
A l'origine, ces robots n'avaient pas vocation à être "une animation dans les clubs de strip-tease", a poursuivi M. Roué. Mais il a réussi à convaincre leur créateur, l'artiste britannique Giles Walker de les installer dans son établissement nantais après avoir découvert les deux humanoïdes au salon électronique CES de Las Vegas en 2018.
L'expérience l'a amené à conclure que la robotique "ne remplacera jamais pour nous les danseuses, ni ne prendra beaucoup de place dans nos activités".
Même constat pour Serena qui travaille dans l'établissement depuis juin et estime que les robots "ne pourront pas remplacer les jeux de regards, les ondulations du corps".
Laurent Roué avait initié ce projet pour fêter le 5e anniversaire de son club de strip-tease avec l'objectif d'attirer une clientèle nouvelle. "L'enseigne paraît assez sulfureuse, donc beaucoup de gens n'osent pas pousser les portes. Là ils ont pris l'excuse des robots pour venir voir", a-t-il expliqué.