Barcelone, Espagne | AFP | mardi 17/12/2024 - L'Association des appartements touristiques de Barcelone (Apartur) a annoncé mardi avoir réclamé plus de 4,2 milliards d'euros à titre de compensation si la municipalité va au bout de son projet de mettre un terme à leur activité d'ici à 2029.
Cette réclamation d'indemnisation de responsabilité patrimoniale, sollicitée auprès du gouvernement régional catalan, concerne 7.200 appartements de la ville de Barcelone et de communes voisines, a indiqué Apartur dans un communiqué.
L'administration catalane a désormais six mois pour répondre. À défaut, cette organisation regroupant des entreprises gestionnaires, des propriétaires et des particuliers, saisira la justice.
"Apartur considère la mesure comme une expropriation déguisée et (...) une grande partie de ces réclamations prend en compte les dépenses et investissements réalisés par les propriétaires de logements touristiques ces cinq dernières années, ainsi que le retour sur investissement qui aurait été obtenu si l'activité avait continué", ont-ils expliqué.
Face aux difficultés croissantes des habitants à trouver des logements à prix abordables, le maire de Barcelone, le socialiste Jaume Collboni, a annoncé en juin son intention de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques de la ville qui expireront en novembre 2028.
Pour mettre en oeuvre cette mesure, la municipalité de Barcelone souhaite utiliser un décret approuvé l'an dernier par le parlement régional de Catalogne, qui réglemente le nombre de logements dotés d'une licence d'utilisation touristique dans les villes où la pression immobilière est la plus forte.
Cette décision a suscité l'indignation des propriétaires d'appartements touristiques, qui affirment que ce type de logements ne représente que 1% du parc immobilier total de la ville.
"Les appartements touristiques réglementés ne sont pas la cause du problème du logement, et leur éviction ne garantit pas qu'ils se transformeront en logements résidentiels", a déclaré le président de Apartur, Enrique Alcántara.
Barcelone, où le prix des loyers a augmenté de 68% au cours de la dernière décennie, avait déjà cessé de délivrer de nouvelles licences pour ce type d'hébergement depuis plusieurs années.
Avec environ 170.000 visiteurs par jour en moyenne, d'après les autorités, le tourisme représente environ 14% du PIB de la capitale catalane. Mais il est aussi la troisième source de préoccupation pour son 1,6 million d'habitants, selon un récent baromètre municipal.
Ces derniers mois, des graffitis "Tourists go home" et des manifestations contre le surtourisme se sont multipliés à Barcelone, confrontée à une fréquentation record - comme l'ensemble de l'Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, avec 85,1 millions de visiteurs internationaux l'an dernier.
Cette réclamation d'indemnisation de responsabilité patrimoniale, sollicitée auprès du gouvernement régional catalan, concerne 7.200 appartements de la ville de Barcelone et de communes voisines, a indiqué Apartur dans un communiqué.
L'administration catalane a désormais six mois pour répondre. À défaut, cette organisation regroupant des entreprises gestionnaires, des propriétaires et des particuliers, saisira la justice.
"Apartur considère la mesure comme une expropriation déguisée et (...) une grande partie de ces réclamations prend en compte les dépenses et investissements réalisés par les propriétaires de logements touristiques ces cinq dernières années, ainsi que le retour sur investissement qui aurait été obtenu si l'activité avait continué", ont-ils expliqué.
Face aux difficultés croissantes des habitants à trouver des logements à prix abordables, le maire de Barcelone, le socialiste Jaume Collboni, a annoncé en juin son intention de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques de la ville qui expireront en novembre 2028.
Pour mettre en oeuvre cette mesure, la municipalité de Barcelone souhaite utiliser un décret approuvé l'an dernier par le parlement régional de Catalogne, qui réglemente le nombre de logements dotés d'une licence d'utilisation touristique dans les villes où la pression immobilière est la plus forte.
Cette décision a suscité l'indignation des propriétaires d'appartements touristiques, qui affirment que ce type de logements ne représente que 1% du parc immobilier total de la ville.
"Les appartements touristiques réglementés ne sont pas la cause du problème du logement, et leur éviction ne garantit pas qu'ils se transformeront en logements résidentiels", a déclaré le président de Apartur, Enrique Alcántara.
Barcelone, où le prix des loyers a augmenté de 68% au cours de la dernière décennie, avait déjà cessé de délivrer de nouvelles licences pour ce type d'hébergement depuis plusieurs années.
Avec environ 170.000 visiteurs par jour en moyenne, d'après les autorités, le tourisme représente environ 14% du PIB de la capitale catalane. Mais il est aussi la troisième source de préoccupation pour son 1,6 million d'habitants, selon un récent baromètre municipal.
Ces derniers mois, des graffitis "Tourists go home" et des manifestations contre le surtourisme se sont multipliés à Barcelone, confrontée à une fréquentation record - comme l'ensemble de l'Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, avec 85,1 millions de visiteurs internationaux l'an dernier.