Cinq associations de jeunesse de Vairao participent au concours “J’embellis mon quartier”, du 19 novembre au 19 décembre (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 19 novembre 2024 – En complément de rencontres sportives, un concours d’embellissement a été lancé à Vairao, ce mardi. Les associations des cinq quartiers ont un mois pour concrétiser leur projet sur les sites visités. Les membres du jury, dont Yepo, reviendront le 19 décembre pour rendre leur verdict.
“J’embellis mon quartier”, c’est le nom de l’opération lancée ce mardi pour une durée d’un mois, à l’initiative de la commune de Vairao, à Taiarapu-Ouest. Un soutien logistique pourra être apporté par les services techniques en cas de besoin, mais l’appropriation de ce défi par les associations des cinq quartiers de Potii, Vainia, Manonotau, Vavi et Papehere est privilégiée.
Plusieurs objectifs sont avancés dans le cadre des jeux interquartiers, qui se poursuivent. “Au-delà du sport, on voulait aussi sensibiliser les jeunes à l’environnement et au tourisme. Les familles ont commencé à tisser des liens, donc on reste dans ce processus avec les référents de quartier. Ça touche aussi au civisme, à l’entraide et à la créativité, en laissant les jeunes exprimer leur savoir-faire et leur identification à leur quartier”, souligne le maire délégué de Vairao, Jonathan Tarihaa.
Présidente d’une association primée deux fois au concours territorial “J’embellis ma commune”, Maruia Pohemai a encouragé les participants à intégrer une dimension culturelle à leur projet, en “valorisant les légendes en lien avec les lieux choisis”.
“J’embellis mon quartier”, c’est le nom de l’opération lancée ce mardi pour une durée d’un mois, à l’initiative de la commune de Vairao, à Taiarapu-Ouest. Un soutien logistique pourra être apporté par les services techniques en cas de besoin, mais l’appropriation de ce défi par les associations des cinq quartiers de Potii, Vainia, Manonotau, Vavi et Papehere est privilégiée.
Plusieurs objectifs sont avancés dans le cadre des jeux interquartiers, qui se poursuivent. “Au-delà du sport, on voulait aussi sensibiliser les jeunes à l’environnement et au tourisme. Les familles ont commencé à tisser des liens, donc on reste dans ce processus avec les référents de quartier. Ça touche aussi au civisme, à l’entraide et à la créativité, en laissant les jeunes exprimer leur savoir-faire et leur identification à leur quartier”, souligne le maire délégué de Vairao, Jonathan Tarihaa.
Présidente d’une association primée deux fois au concours territorial “J’embellis ma commune”, Maruia Pohemai a encouragé les participants à intégrer une dimension culturelle à leur projet, en “valorisant les légendes en lien avec les lieux choisis”.
Embellissement et civisme
Lors de la tournée des sites, à l’entrée des quartiers, plusieurs porteurs de projet nous ont confié leur enthousiasme. “On va faire en sorte que tout le monde participe. C’est une très bonne initiative pour nos jeunes, qui sont intéressés : beaucoup se sont spontanément proposés pour ce projet ! Le croquis est déjà prêt. Maintenant, il va falloir s’y mettre. On a hâte de commencer”, assure Maheata, référente du quartier Potii, qui a choisi d’embellir les abords de l’école primaire.
Parmi les emplacements retenus, certains sont simplement en friche, quand d’autres cumulent les dégradations. Du côté de Vavi, le choix du pont et de l’abribus n’est donc pas anodin pour Morouarii, référente de 25 ans : “On veut réaliser ce projet avec les jeunes en espérant que ça puisse les motiver à ne plus dégrader les lieux, et pour qu’ils puissent sensibiliser d’autres jeunes à leur tour. On va se concerter tous ensemble pour décider ce qu’on va faire pour embellir ce secteur.”
Conviés à la visite, les membres du jury ont pu apprécier l’état actuel des sites. Ils seront de retour sur place le 19 décembre pour rendre leur verdict. L’humoriste Yepo, également ambassadrice de l’environnement et marraine du concours territorial en 2019, salue déjà l’initiative. “C’est une petite action à l’échelle de la Presqu’île, mais ils ont l’avantage d’avoir une nature encore bien préservée, donc pour moi, ils ont toutes les chances de leur côté. Embellir son quartier, ça ne peut que donner envie d’en prendre soin pour l’avenir de nos enfants. Si ça peut éveiller des consciences, alors tant mieux !”, remarque-t-elle.
Cette perspective fait aussi des heureux parmi les habitants, comme Miriama, résidente du quartier Vavi, interpelée par le rassemblement en bord de route. “Ça fait plus de 60 ans que je vis là, et je trouve ça super ! J’ai beaucoup de plantes chez moi : je suis prête à en donner, si besoin.”