Dans le cadre des deux compétitions internationales de natation, des équipes du pacifique sont sur le territoire pour affronter nos nageurs polynésiens. Mais sortie des chambres d’appels et des lignes d’eau des courses, la natation est une grande famille. Ainsi c’est avec beaucoup de plaisir que l’équipe néo-zélandaise a profité d’une période de repos dans son emploi du temps pour rencontrer les jeunes nageurs, inscrits en section sport-étude au collège d’Anne-Marie Javouhey.
Parmi ces grands champions qui, pour la plupart, ont à leur palmarès des participations à des championnats du monde et même des records de Nouvelle Zélande, il y a deux nageurs qui participeront aux prochains Jeux Olympiques de Londres. Une vingtaine d’élèves de 5ème a profité de cette rencontre pour les interroger sur le sujet. Combien d’heures d’entraînement par semaine, comment ça se passe dans le village olympique… Haley Palmer a sans doute su le mieux capter leur attention en leur parlant des salles de jeux et des buffets gratuits. Daniel Bell a rappelé que le travail était essentiel, soulignant qu’il nageait 20 heures par semaine en plus des séances de musculation.
Après des discussions enthousiastes, tous se sont mis à l’eau pour des cours de perfectionnement. Les jeunes nageurs ont montré leurs techniques de nage avant de se plier aux exercices avec beaucoup de plaisir. Certains ont d’ailleurs surpris les kiwis par leur technicité et leur glisse. Pendant un peu moins d’une heure, ils ont partagé des moments privilégiés, alliant plaisir et travail. La barrière de la langue qui dans un premier temps semblait freiner ces échanges a finalement laissé place à un langage des signes unique, mêlé à des fous rire et des jeux. Tous sont ressortis enrichis de cette expérience. Présent pour l’occasion, Jean-Louis Morin, cadre technique à la fédération française de natation, a souligné l’importance de tels moments pour motiver les jeunes nageurs.
Jean-Louis Morin, cadre technique à la fédération française de natation
Pour quelle raison êtes-vous actuellement en Polynésie ?
Je suis venu en Polynésie faire une formation d’entraîneurs.
En quoi consiste cette formation ?
Elle a concerné une douzaine d’entraîneurs tahitiens. C’était une formation pour accéder au nouveau diplôme que propose la fédération française de natation. Elle s’applique à des gens licenciés qui justifie d’une certaine expérience et qui moyennant une formation de 60 heures de cours, peuvent accéder à ses nouveaux diplômes et changer de catégorie.
Par la même occasion vous avez fait un point sur la natation locale. Comment se porte-t-elle ?
De façon informelle je l’ai effectivement fait lorsque j’ai assisté aux championnats de Polynésie du mois de décembre. Les contacts que j’ai pu avoir avec les entraîneurs et les visites que j’ai pu faire dans les clubs m’ont permis de voir qu’il y a quelque chose de cohérent. Cela mérite évidemment de développer cela, de faire progresser. La fédération avec les clubs essaient de structurer la pratique de façon à ce que les jeunes nageurs puissent bénéficier de différents niveaux d’entraînements.
Que faudrait-il faire pour que cette discipline se développe localement ?
Ce qu’il faut faire en plus ce n’est pas facile à dire. Il n’y a pas une solution. Je crois qu’il faut trouver des cohérences en interne. Il faut toujours avoir la volonté de structurer la pratique et la volonté de proposer aux nageurs des conditions de peu exigeantes à très exigeantes, ça c’est une volonté qui se construit petit à petit. C’est ce que font les nations qui réussissent.
Lors des championnats de Polynésie, avez-vous remarqué des graines de champions ?
Je suis un très mauvais pronostiqueur. (rire) Ceci dit il y a un nombre de nageurs de qualité. Je vois des jeunes qui dégagent des compétences et qui ne demandent qu’à progresser. Après, la graine de champion c’est toujours difficile à définir. Ce que je peux dire c’est qu’il y a des clubs qui essaient de ce structurer, des entraîneurs qui se froment. Il y a de la volonté de tout un tas de partenaires comme l’établissement scolaire (NDLR : Collège Anne-Marie Javouhey), la fédération, les clubs, tout ça c’est un terreau fertile. Maintenant il faut à chaque fois poser des exigences pour franchir chaque étape et avancer comme ça.
Pour quelle raison êtes-vous actuellement en Polynésie ?
Je suis venu en Polynésie faire une formation d’entraîneurs.
En quoi consiste cette formation ?
Elle a concerné une douzaine d’entraîneurs tahitiens. C’était une formation pour accéder au nouveau diplôme que propose la fédération française de natation. Elle s’applique à des gens licenciés qui justifie d’une certaine expérience et qui moyennant une formation de 60 heures de cours, peuvent accéder à ses nouveaux diplômes et changer de catégorie.
Par la même occasion vous avez fait un point sur la natation locale. Comment se porte-t-elle ?
De façon informelle je l’ai effectivement fait lorsque j’ai assisté aux championnats de Polynésie du mois de décembre. Les contacts que j’ai pu avoir avec les entraîneurs et les visites que j’ai pu faire dans les clubs m’ont permis de voir qu’il y a quelque chose de cohérent. Cela mérite évidemment de développer cela, de faire progresser. La fédération avec les clubs essaient de structurer la pratique de façon à ce que les jeunes nageurs puissent bénéficier de différents niveaux d’entraînements.
Que faudrait-il faire pour que cette discipline se développe localement ?
Ce qu’il faut faire en plus ce n’est pas facile à dire. Il n’y a pas une solution. Je crois qu’il faut trouver des cohérences en interne. Il faut toujours avoir la volonté de structurer la pratique et la volonté de proposer aux nageurs des conditions de peu exigeantes à très exigeantes, ça c’est une volonté qui se construit petit à petit. C’est ce que font les nations qui réussissent.
Lors des championnats de Polynésie, avez-vous remarqué des graines de champions ?
Je suis un très mauvais pronostiqueur. (rire) Ceci dit il y a un nombre de nageurs de qualité. Je vois des jeunes qui dégagent des compétences et qui ne demandent qu’à progresser. Après, la graine de champion c’est toujours difficile à définir. Ce que je peux dire c’est qu’il y a des clubs qui essaient de ce structurer, des entraîneurs qui se froment. Il y a de la volonté de tout un tas de partenaires comme l’établissement scolaire (NDLR : Collège Anne-Marie Javouhey), la fédération, les clubs, tout ça c’est un terreau fertile. Maintenant il faut à chaque fois poser des exigences pour franchir chaque étape et avancer comme ça.