Des pancartes explicites brandies ce vendredi matin devant les portes du Palais de justice de Papeete.
PAPEETE, le 19 septembre 2014. Des propriétaires terriens de la vallée de la Tevaifaara, une rivière de Mahaena sur la commune de Hitiaa O Te Ra (côte Est de Tahiti) se sont rendus, en nombre, au Palais de Justice de Papeete, ce vendredi matin, pour soutenir deux des leurs convoqués devant le juge des référés. Les deux hommes étaient cités au tribunal pour avoir bloqué le passage d’une servitude aux camions et aux engins d’une société effectuant des opérations d’extraction de matériaux dans le lit de la rivière Tevaifaara. A l’extérieur du tribunal des banderoles et des pancartes étaient déployées pour dénoncer ces extractions dans les rivières de Polynésie.
Lors de l’audience devant le juge des référés, l’avocat de la société autorisée par le Pays à procéder à ces extractions, a indiqué que ces blocages à répétition créaient un préjudice pour la société exploitante. Il réclamait une astreinte à payer suffisamment importante pour dissuader quiconque à l’avenir de tenter «de se faire justice soi-même». Ce n’est pas la première fois, en effet, que des propriétaires riverains gênent le passage des engins le long de cette rivière de Mahaena. Le 6 février 2014 déjà, la justice avait fait injonction à un riverain de retirer le dispositif qu’il avait mis en place empêchant l’accès jusqu’à la rivière. L’avocat sous-entendait par ailleurs que le mobile de la défense de l’environnement avancé par les meneurs de cette fronde contre les extractions était fallacieux. Qu’il y avait aussi des ambitions politiques cachées derrière ces enjeux. «Les gens doivent savoir dans quoi on les embarque. Beaucoup participent, pétitionnent pour la sauvegarde de la nature mais ils sont dirigés par ces deux messieurs».
De leur côté, les riverains qui se sont constitués depuis peu en Syndicat des propriétaires et des exploitants agricoles de Mahaena (Haamaitai ia Mahaena) ont exigé une remise en état de leur terre. Pour eux, les extractions sous prétexte de curage menés dans la rivière, ont largement dépassé les limites autorisées. «On est là pour défendre notre cadre de vie. Nous avons été de bonne foi, on a essayé de discuter avec la société, maintenant on nous attaque en justice» a expliqué Peter Heduschka. Ils mettent en avant qu’un chemin d’accès à la rivière a été réalisé sur leurs terres sans qu’aucune autorisation n’ait été délivrée et que des arbres fruitiers et d’autres plantations ont été détruites. «Nous sommes aujourd’hui face à la nécessité que l’entreprise arrête d’utiliser nos terres» poursuivait Peter Heduschka. La décision a été mise en délibéré au mardi 23 septembre.
Lors de l’audience devant le juge des référés, l’avocat de la société autorisée par le Pays à procéder à ces extractions, a indiqué que ces blocages à répétition créaient un préjudice pour la société exploitante. Il réclamait une astreinte à payer suffisamment importante pour dissuader quiconque à l’avenir de tenter «de se faire justice soi-même». Ce n’est pas la première fois, en effet, que des propriétaires riverains gênent le passage des engins le long de cette rivière de Mahaena. Le 6 février 2014 déjà, la justice avait fait injonction à un riverain de retirer le dispositif qu’il avait mis en place empêchant l’accès jusqu’à la rivière. L’avocat sous-entendait par ailleurs que le mobile de la défense de l’environnement avancé par les meneurs de cette fronde contre les extractions était fallacieux. Qu’il y avait aussi des ambitions politiques cachées derrière ces enjeux. «Les gens doivent savoir dans quoi on les embarque. Beaucoup participent, pétitionnent pour la sauvegarde de la nature mais ils sont dirigés par ces deux messieurs».
De leur côté, les riverains qui se sont constitués depuis peu en Syndicat des propriétaires et des exploitants agricoles de Mahaena (Haamaitai ia Mahaena) ont exigé une remise en état de leur terre. Pour eux, les extractions sous prétexte de curage menés dans la rivière, ont largement dépassé les limites autorisées. «On est là pour défendre notre cadre de vie. Nous avons été de bonne foi, on a essayé de discuter avec la société, maintenant on nous attaque en justice» a expliqué Peter Heduschka. Ils mettent en avant qu’un chemin d’accès à la rivière a été réalisé sur leurs terres sans qu’aucune autorisation n’ait été délivrée et que des arbres fruitiers et d’autres plantations ont été détruites. «Nous sommes aujourd’hui face à la nécessité que l’entreprise arrête d’utiliser nos terres» poursuivait Peter Heduschka. La décision a été mise en délibéré au mardi 23 septembre.