Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 18/12/2017 - Des fossiles vieux de près de 3,5 milliards d'années découverts en Australie sont l'empreinte des plus anciens micro-organismes connus ayant vécu sur Terre, ont confirmé des scientifiques selon qui la vie est probablement apparue encore beaucoup plus tôt.
Pour ces chercheurs, les travaux publiés lundi dans la dernière édition des Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), laisse aussi penser que la vie pourrait être fréquente dans l'Univers, tout au moins sous forme de micro-organismes.
Les chercheurs des universités de Californie et du Wisconsin ont identifié, grâce à une nouvelle technologie de spectrométrie de masse, les signatures chimiques de onze spécimens microbiens qui appartiennent à cinq espèces dont certaines étaient similaires à celles existant aujourd'hui.
"C'est le premier lieu le plus ancien sur la planète où nous avons à la fois l'empreinte morphologique et chimique de la vie", explique John Valley, professeur de géochimie et de pétrologie à l'université du Wisconsin, le principal co-auteur de cette étude.
"Nous avons aussi découvert qu'il existait plusieurs types de métabolismes et différentes espèces avec des fonctions biologiques différentes: certaines produisaient du méthane, d'autres en consommaient ou utilisaient l'énergie solaire pour la photosynthèse", précise-t-il à l'AFP.
Le méthane devait former une partie importante de l'atmosphère de la toute jeune Terre fréquemment bombardée par des comètes, où l'oxygène était rare ou absent.
Certaines de ces bactéries, aujourd'hui éteintes, appartenaient aux archées, un groupe de micro-organismes unicellulaires procaryotes, des êtres vivants unicellulaires sans noyau.
D'autres étaient similaires aux espèces microbiennes encore trouvées aujourd'hui.
Cette étude laisse ainsi penser que certains des micro-organismes, décrits pour la première fois en 1993 dans la revue Science en fonction de leur morphologie cylindrique et filamenteuse, pourraient avoir vécu à un moment où il n'y avait pas encore d'oxygène sur la Terre.
"Ces organismes --de 0,01 millimètre de largeur-- formaient une communauté de micro-organismes très bien développés qui ne constituaient probablement pas l'aube de la vie", résume le professeur Valley.
Le fait que différents types de microbes étaient déjà présents il y a 3,5 milliards d'années "nous indique que la vie a dû commencer bien plus tôt sur la Terre, sans que personne ne sache quand, et confirme aussi qu'il n'est pas très difficile pour une forme de vie primitive d'évoluer vers des micro-organismes plus avancés", pointe William Schopf, professeur de paléobiologie à l'université de Californie, autre principal co-auteur de ces travaux.
Pour lui, cette étude, avec d'autres, indique que la vie pourrait être fréquente dans le cosmos.
Des études publiées en 2001 par l'équipe du professeur Valley suggéraient que l'existence d'océans d'eau liquide pourrait remonter à 4,3 milliards d'années, plus de 800 millions d'années avant les fossiles décrits dans ces derniers travaux et tout juste 250 millions d'année après la formation de la Terre.
"Nous ne disposons d'aucune preuve directe que la vie existait il y a 4,3 milliards d'années mais cela aurait très bien pu être le cas... et c'est quelque chose que nous voulons tous savoir", relève le professeur Valley.
Des études publiées en septembre dans la revue britannique Nature ont fait part de la découverte d'indices potentiels de vie remontant à 3,95 milliards d'années, les plus anciens à ce jour mais qui restent à être confirmés.
Ces fossiles ont été trouvés dans des grains de graphite, une forme de carbone. Ils étaient piégés dans d'anciennes roches sédimentaires au Canada.
Pour ces chercheurs, les travaux publiés lundi dans la dernière édition des Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), laisse aussi penser que la vie pourrait être fréquente dans l'Univers, tout au moins sous forme de micro-organismes.
Les chercheurs des universités de Californie et du Wisconsin ont identifié, grâce à une nouvelle technologie de spectrométrie de masse, les signatures chimiques de onze spécimens microbiens qui appartiennent à cinq espèces dont certaines étaient similaires à celles existant aujourd'hui.
"C'est le premier lieu le plus ancien sur la planète où nous avons à la fois l'empreinte morphologique et chimique de la vie", explique John Valley, professeur de géochimie et de pétrologie à l'université du Wisconsin, le principal co-auteur de cette étude.
"Nous avons aussi découvert qu'il existait plusieurs types de métabolismes et différentes espèces avec des fonctions biologiques différentes: certaines produisaient du méthane, d'autres en consommaient ou utilisaient l'énergie solaire pour la photosynthèse", précise-t-il à l'AFP.
Le méthane devait former une partie importante de l'atmosphère de la toute jeune Terre fréquemment bombardée par des comètes, où l'oxygène était rare ou absent.
Certaines de ces bactéries, aujourd'hui éteintes, appartenaient aux archées, un groupe de micro-organismes unicellulaires procaryotes, des êtres vivants unicellulaires sans noyau.
D'autres étaient similaires aux espèces microbiennes encore trouvées aujourd'hui.
Cette étude laisse ainsi penser que certains des micro-organismes, décrits pour la première fois en 1993 dans la revue Science en fonction de leur morphologie cylindrique et filamenteuse, pourraient avoir vécu à un moment où il n'y avait pas encore d'oxygène sur la Terre.
- 'Pas l'aube de la vie' -
"Ces organismes --de 0,01 millimètre de largeur-- formaient une communauté de micro-organismes très bien développés qui ne constituaient probablement pas l'aube de la vie", résume le professeur Valley.
Le fait que différents types de microbes étaient déjà présents il y a 3,5 milliards d'années "nous indique que la vie a dû commencer bien plus tôt sur la Terre, sans que personne ne sache quand, et confirme aussi qu'il n'est pas très difficile pour une forme de vie primitive d'évoluer vers des micro-organismes plus avancés", pointe William Schopf, professeur de paléobiologie à l'université de Californie, autre principal co-auteur de ces travaux.
Pour lui, cette étude, avec d'autres, indique que la vie pourrait être fréquente dans le cosmos.
Des études publiées en 2001 par l'équipe du professeur Valley suggéraient que l'existence d'océans d'eau liquide pourrait remonter à 4,3 milliards d'années, plus de 800 millions d'années avant les fossiles décrits dans ces derniers travaux et tout juste 250 millions d'année après la formation de la Terre.
"Nous ne disposons d'aucune preuve directe que la vie existait il y a 4,3 milliards d'années mais cela aurait très bien pu être le cas... et c'est quelque chose que nous voulons tous savoir", relève le professeur Valley.
Des études publiées en septembre dans la revue britannique Nature ont fait part de la découverte d'indices potentiels de vie remontant à 3,95 milliards d'années, les plus anciens à ce jour mais qui restent à être confirmés.
Ces fossiles ont été trouvés dans des grains de graphite, une forme de carbone. Ils étaient piégés dans d'anciennes roches sédimentaires au Canada.