Tahiti, le 28 février 2022 - Identifier des facteurs de risques suicidaires communs en menant des enquêtes auprès des personnes qui ont perdu un proche, c’est l’objectif du projet Autopsom qui va s’étendre sur deux ans. L’objectif est d’aider au mieux à la prévention du suicide qui demeure une des premières causes de mortalité sur le territoire. L’association SOS Suicide organise pour l’occasion une conférence jeudi à 19 heures à l'hôtel Tahiti à Arue.
Le travail d’enquêtes nommé Autopsom (Apport de l'autopsie psychologique à la compréhension des conduites suicidaires en Outre-mer), va être mené par une équipe constituée de psychologues, d’un anthropologue et d’un psycholinguiste qui seront formés par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
“Il y a une formation clinique pour les intervenants d’une part, et il y a aussi un effort qui sera mené en Polynésie comme dans quatre autres territoires d’Outre-Mer”, explique Monique Séguin, professeure à l’Université du Québec dans la région de l'Outaouais et chercheur au groupe McGill d’études sur le suicide. “C’est un effort qui consistera à mener une étude pour mieux comprendre les trajectoires de vie d’une personne décédée par suicide. On veut déceler quelles sont les trajectoires et le cumul d’adversité qui arrive dans la vie des personnes décédées et de voir s’il y a des facteurs communs pour les gens habitant les territoires Outre-mer.”
Participer malgré la douleur
Les enquêtes Autopsom, qui s’étendent sur une longue durée afin d’avoir le temps d’accumuler un maximum de données, seront coordonnées par Maya Rereao, psychologue clinicienne et vice-présidente de l’association SOS Suicide. “C’est une excellente équipe avec laquelle nous allons travailler, explique la psychologue, c’est un grand honneur de participer à ça. C’est un travail très important pour nous chercheurs et qui nous permettra d’obtenir des résultats utiles pour améliorer la prévention du suicide”.
Les chercheurs encouragent les personnes qui habitent sur le territoire de la Polynésie à parler de leur souffrance et à aller chercher de l’aide. Et dans le cas où malheureusement, il y a un décès par suicide, le fait de participer à l’étude malgré la douleur personnelle permet de contribuer à aider quelqu’un d’autre. “La population doit voir cette étude non pas comme quelque chose qui se veut intrusif, mais comme quelque chose qui permettrait de mieux aider les personnes qui sont encore là”, ajoute Monique Séguin.
L’association SOS Suicide organise une conférence sur les thèmes du suicide, du psycho-traumatisme et de la Cump (cellule d’urgence médico-psychologique), jeudi à 19 heures à l'hôtel Tahiti by Pearl Resort, à Arue.
Le travail d’enquêtes nommé Autopsom (Apport de l'autopsie psychologique à la compréhension des conduites suicidaires en Outre-mer), va être mené par une équipe constituée de psychologues, d’un anthropologue et d’un psycholinguiste qui seront formés par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
“Il y a une formation clinique pour les intervenants d’une part, et il y a aussi un effort qui sera mené en Polynésie comme dans quatre autres territoires d’Outre-Mer”, explique Monique Séguin, professeure à l’Université du Québec dans la région de l'Outaouais et chercheur au groupe McGill d’études sur le suicide. “C’est un effort qui consistera à mener une étude pour mieux comprendre les trajectoires de vie d’une personne décédée par suicide. On veut déceler quelles sont les trajectoires et le cumul d’adversité qui arrive dans la vie des personnes décédées et de voir s’il y a des facteurs communs pour les gens habitant les territoires Outre-mer.”
Participer malgré la douleur
Les enquêtes Autopsom, qui s’étendent sur une longue durée afin d’avoir le temps d’accumuler un maximum de données, seront coordonnées par Maya Rereao, psychologue clinicienne et vice-présidente de l’association SOS Suicide. “C’est une excellente équipe avec laquelle nous allons travailler, explique la psychologue, c’est un grand honneur de participer à ça. C’est un travail très important pour nous chercheurs et qui nous permettra d’obtenir des résultats utiles pour améliorer la prévention du suicide”.
Les chercheurs encouragent les personnes qui habitent sur le territoire de la Polynésie à parler de leur souffrance et à aller chercher de l’aide. Et dans le cas où malheureusement, il y a un décès par suicide, le fait de participer à l’étude malgré la douleur personnelle permet de contribuer à aider quelqu’un d’autre. “La population doit voir cette étude non pas comme quelque chose qui se veut intrusif, mais comme quelque chose qui permettrait de mieux aider les personnes qui sont encore là”, ajoute Monique Séguin.
L’association SOS Suicide organise une conférence sur les thèmes du suicide, du psycho-traumatisme et de la Cump (cellule d’urgence médico-psychologique), jeudi à 19 heures à l'hôtel Tahiti by Pearl Resort, à Arue.