Los Angeles, États-Unis | AFP | vendredi 15/12/2023 - Des enfants californiens poursuivent le gouvernement américain pour son incapacité à réduire la pollution, la dernière plainte d'une série d'actions intentées en justice par des jeunes du monde entier préoccupés par le changement climatique.
Agés de 8 à 17 ans, ces jeunes affirment que l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA) "permet, de manière intentionnelle, l'émission de polluants dangereux qui contribuent au gaz à effet de serre issu des énergies fossiles qu'elle (l'EPA) réglemente, nuisant ainsi à la santé et au bien-être des enfants", a fait savoir Our Children's Trust, un cabinet d'avocats à but non lucratif.
Les plaignants se disent victimes de discrimination de la part de l'EPA en tant qu'enfants dont les perspectives économiques et l'avenir sont sacrifiés sur l'autel de la pollution environnementale.
La plainte, déposée le 10 décembre, demande à la justice fédérale de déclarer que l'EPA a violé le droit inscrit dans la Constitution d'égalité devant la loi, ainsi que le droit à la vie.
L'une des plaignantes, dont on ne connaît que le prénom, Genesis, explique par exemple qu'elle vit dans une maison sans climatisation et qu'avec les températures qui augmentent, la situation devient intolérable.
Elle doit garder "les fenêtres de sa maison ouvertes en été, ce qui l'expose aux cendres des feux de forêt et à davantage de pollen, ce qui aggrave ses allergies et provoque de fréquents écoulements nasaux", a déclaré Our Children's Trust sur son site internet.
Une autre, Maya, souffre de problèmes respiratoires et de graves maux de tête qui, selon la plainte, sont dus au nombre croissant d’incendies de forêt, ce qui l'empêche de "participer aux compétitions de football au niveau qu'elle souhaiterait".
En plus de l'EPA, la plainte vise le chef de l'agence Michael Reagan ainsi que l'Etat fédéral.
De l'autre côté de l'Atlantique, la Cour européenne des droits de l'homme a commencé à examiner en septembre une plainte déposée par six jeunes Portugais contre 32 pays qu'ils accusent de ne faire les efforts nécessaires pour limiter le réchauffement climatique.
Et en août, un tribunal du Montana, au nord-ouest des Etats-Unis, avait statué en faveur d'un groupe de jeunes qui accusaient l'État de violer leurs droits à vivre dans un environnement non pollué.
Agés de 8 à 17 ans, ces jeunes affirment que l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA) "permet, de manière intentionnelle, l'émission de polluants dangereux qui contribuent au gaz à effet de serre issu des énergies fossiles qu'elle (l'EPA) réglemente, nuisant ainsi à la santé et au bien-être des enfants", a fait savoir Our Children's Trust, un cabinet d'avocats à but non lucratif.
Les plaignants se disent victimes de discrimination de la part de l'EPA en tant qu'enfants dont les perspectives économiques et l'avenir sont sacrifiés sur l'autel de la pollution environnementale.
La plainte, déposée le 10 décembre, demande à la justice fédérale de déclarer que l'EPA a violé le droit inscrit dans la Constitution d'égalité devant la loi, ainsi que le droit à la vie.
L'une des plaignantes, dont on ne connaît que le prénom, Genesis, explique par exemple qu'elle vit dans une maison sans climatisation et qu'avec les températures qui augmentent, la situation devient intolérable.
Elle doit garder "les fenêtres de sa maison ouvertes en été, ce qui l'expose aux cendres des feux de forêt et à davantage de pollen, ce qui aggrave ses allergies et provoque de fréquents écoulements nasaux", a déclaré Our Children's Trust sur son site internet.
Une autre, Maya, souffre de problèmes respiratoires et de graves maux de tête qui, selon la plainte, sont dus au nombre croissant d’incendies de forêt, ce qui l'empêche de "participer aux compétitions de football au niveau qu'elle souhaiterait".
En plus de l'EPA, la plainte vise le chef de l'agence Michael Reagan ainsi que l'Etat fédéral.
De l'autre côté de l'Atlantique, la Cour européenne des droits de l'homme a commencé à examiner en septembre une plainte déposée par six jeunes Portugais contre 32 pays qu'ils accusent de ne faire les efforts nécessaires pour limiter le réchauffement climatique.
Et en août, un tribunal du Montana, au nord-ouest des Etats-Unis, avait statué en faveur d'un groupe de jeunes qui accusaient l'État de violer leurs droits à vivre dans un environnement non pollué.