Pékin, Chine | AFP | mardi 19/10/2021 - Les échantillons de Lune ramenés sur Terre l'an dernier par la Chine, après une mission spatiale inédite en quatre décennies, montrent que l'astre a connu une activité volcanique plus longue que ne le pensaient les scientifiques, selon une étude dévoilée mardi.
La Chine a envoyé l'an dernier dans l'espace la sonde Chang'e 5 dont la mission était de ramener sur la planète bleue des roches provenant de son satellite.
Elle devait également permettre d'affiner les technologies nécessaires à l'envoi d'astronautes chinois sur la Lune à l'horizon 2030.
Du basalte - une forme de lave refroidie - datant d'environ deux milliards d'années a notamment été identifié sur les échantillons collectés, a indiqué l'Académie chinoise des sciences (CAS).
Les analyses "révèlent que la Lune était encore en évolution" à cette période, a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse mardi.
"Ces résultats sont extrêmement passionnants car ils permettent de [...] comprendre la formation et l'évolution de la Lune au fil du temps", a commenté dans un message vidéo Audrey Bouvier, professeur de planétologie à l'université de Bayreuth (Allemagne).
Jusqu'à présent, il était communément admis que l'activité volcanique sur la Lune remontait à 2,8 milliards d'années. Mais les scientifiques manquaient de connaissances sur les périodes suivantes de l'histoire de l'astre lunaire.
"Comment la Lune a-t-elle pu maintenir une activité volcanique pendant si longtemps?", s'est interrogé devant la presse l'un des scientifiques impliqués, Li Xianhua.
"La Lune étant petite, la chaleur aurait dû se dissiper rapidement. Du moins, c'est ce que l'on pensait", a-t-il relevé.
Ces découvertes ont été publiées mardi dans Nature, la revue scientifique de référence.
La Chine est devenue l'an dernier le troisième pays à rapporter des échantillons de Lune, après les Etats-Unis et l'ex-URSS dans les années 1960-1970.
La dernière tentative était soviétique, avec la mission inhabitée Luna 24 menée avec succès en 1976.
Le module chinois envoyé sur la Lune y avait déployé l'an dernier le drapeau national.
Et la mission avait marqué une nouvelle étape du programme spatial de Pékin: la Chine avait réussi pour la première fois à faire décoller un engin d'un corps extraterrestre.
En 2019 déjà, le pays avait frappé un grand coup en faisant atterrir un module d'exploration sur la face cachée de la Lune, ce qui avait constitué une première mondiale.
La Chine a envoyé l'an dernier dans l'espace la sonde Chang'e 5 dont la mission était de ramener sur la planète bleue des roches provenant de son satellite.
Elle devait également permettre d'affiner les technologies nécessaires à l'envoi d'astronautes chinois sur la Lune à l'horizon 2030.
Du basalte - une forme de lave refroidie - datant d'environ deux milliards d'années a notamment été identifié sur les échantillons collectés, a indiqué l'Académie chinoise des sciences (CAS).
Les analyses "révèlent que la Lune était encore en évolution" à cette période, a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse mardi.
"Ces résultats sont extrêmement passionnants car ils permettent de [...] comprendre la formation et l'évolution de la Lune au fil du temps", a commenté dans un message vidéo Audrey Bouvier, professeur de planétologie à l'université de Bayreuth (Allemagne).
Jusqu'à présent, il était communément admis que l'activité volcanique sur la Lune remontait à 2,8 milliards d'années. Mais les scientifiques manquaient de connaissances sur les périodes suivantes de l'histoire de l'astre lunaire.
"Comment la Lune a-t-elle pu maintenir une activité volcanique pendant si longtemps?", s'est interrogé devant la presse l'un des scientifiques impliqués, Li Xianhua.
"La Lune étant petite, la chaleur aurait dû se dissiper rapidement. Du moins, c'est ce que l'on pensait", a-t-il relevé.
Ces découvertes ont été publiées mardi dans Nature, la revue scientifique de référence.
La Chine est devenue l'an dernier le troisième pays à rapporter des échantillons de Lune, après les Etats-Unis et l'ex-URSS dans les années 1960-1970.
La dernière tentative était soviétique, avec la mission inhabitée Luna 24 menée avec succès en 1976.
Le module chinois envoyé sur la Lune y avait déployé l'an dernier le drapeau national.
Et la mission avait marqué une nouvelle étape du programme spatial de Pékin: la Chine avait réussi pour la première fois à faire décoller un engin d'un corps extraterrestre.
En 2019 déjà, le pays avait frappé un grand coup en faisant atterrir un module d'exploration sur la face cachée de la Lune, ce qui avait constitué une première mondiale.