RIO DE JANEIRO, 13 juin 2011 (AFP) - Sans balai, mais encordés, quatre éboueurs-alpinistes sont chargés de ramasser les tonnes d'ordures jetées par les habitants des favelas de Rio qui s'entassent sur les versants des collines où sont accrochées leurs maisons.
Portant casque, harnais, gants et lunettes d'escalade, ces éboueurs armés de râteaux et de crochets spéciaux, souvent perchés à plus de 80 mètres d'altitude, extraient jusqu'à trois tonnes d'ordures par jour de ces "décharges verticales" comme elles ont été baptisées.
"Après le nettoyage, la quantité de cafards et de moustiques diminue", a déclaré l'éboueur-alpiniste Genilson de Souza, 36 ans.
La compagnie municipale de nettoyage emploie ces éboueurs spécialisés depuis près de dix ans, mais, avec la pacification des favelas, la mairie va devoir en recruter beaucoup plus. Auparavant, le ramassage des ordures était impossible dans les favelas contrôlées par les trafiquants de drogue.
"Faute de lieux où déposer les ordures, les habitants les jettent par la fenêtre sur les versants. Maintenant, il va falloir éduquer les gens à utiliser des poubelles", a dit Horacio Magalhaes, membre de l'association de quartier de Pavao-Pavaozinho, une favela de Copacabana pacifiée l'an dernier.
A ce jour, plus de vingt favelas ont été pacifiées dans la perspective du Mondial de football de 2014 et des jeux Olympiques 2016.
Portant casque, harnais, gants et lunettes d'escalade, ces éboueurs armés de râteaux et de crochets spéciaux, souvent perchés à plus de 80 mètres d'altitude, extraient jusqu'à trois tonnes d'ordures par jour de ces "décharges verticales" comme elles ont été baptisées.
"Après le nettoyage, la quantité de cafards et de moustiques diminue", a déclaré l'éboueur-alpiniste Genilson de Souza, 36 ans.
La compagnie municipale de nettoyage emploie ces éboueurs spécialisés depuis près de dix ans, mais, avec la pacification des favelas, la mairie va devoir en recruter beaucoup plus. Auparavant, le ramassage des ordures était impossible dans les favelas contrôlées par les trafiquants de drogue.
"Faute de lieux où déposer les ordures, les habitants les jettent par la fenêtre sur les versants. Maintenant, il va falloir éduquer les gens à utiliser des poubelles", a dit Horacio Magalhaes, membre de l'association de quartier de Pavao-Pavaozinho, une favela de Copacabana pacifiée l'an dernier.
A ce jour, plus de vingt favelas ont été pacifiées dans la perspective du Mondial de football de 2014 et des jeux Olympiques 2016.
