Paris, France | AFP | vendredi 07/04/2022 - Des dizaines de "Marches pour le futur" sont annoncées samedi en France à l'initiative d'organisations et collectifs écologistes, antiracistes, féministes et antiprécarité, afin de mobiliser au vote à la veille du premier tour de l'élection présidentielle.
L'initiative est apolitique, ont précisé des représentants d'associations organisatrices, lors d'une conférence de presse en prélude mardi à Paris.
L'objectif de cette mobilisation est double. "Appeler à voter massivement pour la transition écologique et sociale", et "appeler à construire le rapport de force à l'issue du second tour", a expliqué Gabriel Mazzolini, des Amis de la Terre.
Il s'agit de "dire au candidat ou à la candidate élu(e) qu'on sera là pour la suite. Le 9 avril, ce n'est que la première étape", a enchéri Pauline Baron, du collectif féministe #NousToutes.
Pour les différents collectifs représentés, les luttes convergent à l'issue d'un quinquennat marqué par de nombreuses mobilisations issues de la rue.
"On se retrouve dans la même situation qu'il y a cinq ans, le même schéma électoral", a regretté Youcef Brakni, du Comité Adama. "C'est incroyable de voir que rien n'a bougé alors qu'il y a eu des mobilisations inédites".
Plus de 70 événements dans toute la France sont annoncés sur le site marche9avril.fr. Le rendez-vous parisien, une marche de moins de 2 heures entre Bastille et République, sera suivi d'un "concert festif" sur la place de la République.
"On constate tous qu'il y a une superposition des crises, sociale, économique, climatique", a souligné de son côté Hélène Denise, de la Fondation Abbé Pierre. Comme sur la question de la précarité énergétique, qui est désormais au coeur des revendications de la fondation.
"Pour nous, le lien entre le climat et les autres justices est évident", a insisté de son côté Elodie Nace, du mouvement citoyen Alternatiba. "Cette marche est l'aboutissement de cinq ans d'essor des mouvements sociaux".
Le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié en début de semaine, plaide pour une transformation radicale de l'économie et pour que les émissions de gaz à effet de serre atteignent leur pic avant 2025, dans moins de trois ans. "C'est à peine la moitié du prochain quinquennat. On voit bien à quelle point la prochaine élection est cruciale", a souligné Elodie Nace.
L'initiative est apolitique, ont précisé des représentants d'associations organisatrices, lors d'une conférence de presse en prélude mardi à Paris.
L'objectif de cette mobilisation est double. "Appeler à voter massivement pour la transition écologique et sociale", et "appeler à construire le rapport de force à l'issue du second tour", a expliqué Gabriel Mazzolini, des Amis de la Terre.
Il s'agit de "dire au candidat ou à la candidate élu(e) qu'on sera là pour la suite. Le 9 avril, ce n'est que la première étape", a enchéri Pauline Baron, du collectif féministe #NousToutes.
Pour les différents collectifs représentés, les luttes convergent à l'issue d'un quinquennat marqué par de nombreuses mobilisations issues de la rue.
"On se retrouve dans la même situation qu'il y a cinq ans, le même schéma électoral", a regretté Youcef Brakni, du Comité Adama. "C'est incroyable de voir que rien n'a bougé alors qu'il y a eu des mobilisations inédites".
Plus de 70 événements dans toute la France sont annoncés sur le site marche9avril.fr. Le rendez-vous parisien, une marche de moins de 2 heures entre Bastille et République, sera suivi d'un "concert festif" sur la place de la République.
"On constate tous qu'il y a une superposition des crises, sociale, économique, climatique", a souligné de son côté Hélène Denise, de la Fondation Abbé Pierre. Comme sur la question de la précarité énergétique, qui est désormais au coeur des revendications de la fondation.
"Pour nous, le lien entre le climat et les autres justices est évident", a insisté de son côté Elodie Nace, du mouvement citoyen Alternatiba. "Cette marche est l'aboutissement de cinq ans d'essor des mouvements sociaux".
Le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié en début de semaine, plaide pour une transformation radicale de l'économie et pour que les émissions de gaz à effet de serre atteignent leur pic avant 2025, dans moins de trois ans. "C'est à peine la moitié du prochain quinquennat. On voit bien à quelle point la prochaine élection est cruciale", a souligné Elodie Nace.