Sanaa, Yémen | AFP | mardi 09/05/2017 - Au moins 34 personnes sont mortes du choléra et 2.022 cas suspects ont été recensés en une période de seulement 11 jours au Yémen, pays déchiré par la guerre depuis plus de deux ans, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le représentant de MSF, Ghassan Abou Chaar, a déclaré à l'AFP que son groupe avait "traité au moins 570 cas suspects de choléra au cours des trois dernières semaines" dans plusieurs régions du pays Il a cité notamment les provinces d'Ibb (centre), Dhaleh (sud), Amrane, Hajja et Mahawit (nord).
Selon lui, "les cas suspects de choléra se sont multipliés la semaine dernière".
"On craint que la maladie se transforme en une épidémie. Après deux ans de guerre, le système de santé s'est effondré, plusieurs hôpitaux ont été détruits et les salaires des employés du ministère de la Santé n'ont pas été payés" depuis des mois, a-t-il dit.
La situation s'est détériorée davantage dans la capitale Sanaa où les éboueurs observent depuis quelques jours une grève pour réclamer leurs salaires impayés, provoquant une accumulation des ordures dans la ville, selon des habitants.
Un responsable du ministère de la Santé a indiqué que la maladie touchait 10 provinces du Yémen. Et le porte-parole du ministère, Abdelhakim al-Kahlani, a fait état à l'AFP d'au moins 2 morts dans la province de Sanaa, 3 dans celle d'Ibb et 4 dans celle de Hodeida (ouest).
Interrogé par l'AFP, le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pu fournir de détails sur l'étendue de la maladie au Yémen où le choléra avait fait en octobre dernier au moins 16 morts selon un bilan des autorités à Sanaa.
Le Yémen est ravagé depuis plus de deux ans par une guerre qui oppose les forces loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenues par une coalition militaire arabe, à des rebelles chiites Houthis alliés aux partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Les combats ont fait plus de 7.700 morts depuis mars 2015 et 19 millions de personnes, soit 60% de la population, vivent en situation d'insécurité alimentaire, selon l'ONU.
Le choléra entraîne une diarrhée sévère et une déshydratation parfois mortelle. Il est provoqué par l'absorption d'eau ou de produits alimentaires contaminés par la bactérie vibrio, présente dans les matières fécales.
Le représentant de MSF, Ghassan Abou Chaar, a déclaré à l'AFP que son groupe avait "traité au moins 570 cas suspects de choléra au cours des trois dernières semaines" dans plusieurs régions du pays Il a cité notamment les provinces d'Ibb (centre), Dhaleh (sud), Amrane, Hajja et Mahawit (nord).
Selon lui, "les cas suspects de choléra se sont multipliés la semaine dernière".
"On craint que la maladie se transforme en une épidémie. Après deux ans de guerre, le système de santé s'est effondré, plusieurs hôpitaux ont été détruits et les salaires des employés du ministère de la Santé n'ont pas été payés" depuis des mois, a-t-il dit.
La situation s'est détériorée davantage dans la capitale Sanaa où les éboueurs observent depuis quelques jours une grève pour réclamer leurs salaires impayés, provoquant une accumulation des ordures dans la ville, selon des habitants.
Un responsable du ministère de la Santé a indiqué que la maladie touchait 10 provinces du Yémen. Et le porte-parole du ministère, Abdelhakim al-Kahlani, a fait état à l'AFP d'au moins 2 morts dans la province de Sanaa, 3 dans celle d'Ibb et 4 dans celle de Hodeida (ouest).
Interrogé par l'AFP, le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pu fournir de détails sur l'étendue de la maladie au Yémen où le choléra avait fait en octobre dernier au moins 16 morts selon un bilan des autorités à Sanaa.
Le Yémen est ravagé depuis plus de deux ans par une guerre qui oppose les forces loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenues par une coalition militaire arabe, à des rebelles chiites Houthis alliés aux partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Les combats ont fait plus de 7.700 morts depuis mars 2015 et 19 millions de personnes, soit 60% de la population, vivent en situation d'insécurité alimentaire, selon l'ONU.
Le choléra entraîne une diarrhée sévère et une déshydratation parfois mortelle. Il est provoqué par l'absorption d'eau ou de produits alimentaires contaminés par la bactérie vibrio, présente dans les matières fécales.