PAPEETE, le 16 avril 2015. Afin de promouvoir leur travail et leurs œuvres, les artistes marquisiens de Ua Huka issus de la fédération Haakaie i te hana a te papatuhuna exposent à l'assemblée de la Polynésie, place Tarahoi jusqu'au 21 avril. La présidente de la fédération Haakaie i te hana a te papatuhuna (la fierté du travail des artistes depuis la nuit des temps), Delphine Rootuehine est venue à Tahiti avec une centaine d'œuvres, des tiki, des herminettes, des casse-tête principalement, des réalisations parfois monumentales dont les prix varient de 7 000 à 110 000 Fcfp. Il s'agit de copies d'œuvres anciennes, effectuées à partir des modèles présentés dans les musées ou dans les livres. "Pour certaines de ces pièces, il faut plusieurs mois de travail" indique Delphine Rootuehine. Elle-même issue d'une famille d'artisans-sculpteurs, Delphine a voulu "faire connaître le travail de ces artistes" en venant jusqu'à Tahiti avec le travail de quelques-uns des membres de la fédération.
A Ua Huka, cet art de la sculpture sur bois reste très vivace et même l'objet de compétitions engagées entre sculpteurs. "La fédération existe depuis quatre ans, cela a permis de regrouper les six associations existantes", au total près de 120 sculpteurs s'affrontent chaque année dans un concours avec thème imposé. "On choisit un thème imposé et on laisse aux artistes une année entière pour réaliser l'objet à sa manière". Le 29 juin de chaque année, déclaré "jour de la sculpture" à Ua Huka, les œuvres réalisées sont exposées. Cette même journée, un autre concours est organisé qui ne laisse que 7 heures aux candidats pour réaliser un objet à partir d'une bille de bois brute. Ce qui donne un aperçu de la maîtrise, par ces sculpteurs, de cet artisanat d'art.
Les œuvres sont réalisées dans des essences nobles : le bois de rose, le tou, le bois de fer (toa), le tamanu et plus récemment avec de l'acajou. Un bois noble implanté depuis une cinquantaine d'années sur Ua Huka. "Une œuvre réussie s'apprécie d'abord par la noblesse du bois, ensuite vient la finesse du travail et l'exactitude de la réalisation, mais bien souvent l'artiste saura bien choisir son bois avant de se mettre au travail". L'exposition est à voir à Tarahoi, dans le hall de l'assemblée jusqu'au mercredi 21 avril de 8h à 17h, même ce dimanche.
A Ua Huka, cet art de la sculpture sur bois reste très vivace et même l'objet de compétitions engagées entre sculpteurs. "La fédération existe depuis quatre ans, cela a permis de regrouper les six associations existantes", au total près de 120 sculpteurs s'affrontent chaque année dans un concours avec thème imposé. "On choisit un thème imposé et on laisse aux artistes une année entière pour réaliser l'objet à sa manière". Le 29 juin de chaque année, déclaré "jour de la sculpture" à Ua Huka, les œuvres réalisées sont exposées. Cette même journée, un autre concours est organisé qui ne laisse que 7 heures aux candidats pour réaliser un objet à partir d'une bille de bois brute. Ce qui donne un aperçu de la maîtrise, par ces sculpteurs, de cet artisanat d'art.
Les œuvres sont réalisées dans des essences nobles : le bois de rose, le tou, le bois de fer (toa), le tamanu et plus récemment avec de l'acajou. Un bois noble implanté depuis une cinquantaine d'années sur Ua Huka. "Une œuvre réussie s'apprécie d'abord par la noblesse du bois, ensuite vient la finesse du travail et l'exactitude de la réalisation, mais bien souvent l'artiste saura bien choisir son bois avant de se mettre au travail". L'exposition est à voir à Tarahoi, dans le hall de l'assemblée jusqu'au mercredi 21 avril de 8h à 17h, même ce dimanche.
