Paris, France | AFP | lundi 16/07/2018 - Après le sacre, le retour triomphal: les Bleus ont célébré lundi après-midi leur titre de champion du monde sur les Champs-Elysées avec des centaines de milliers de personnes venues les acclamer, avant d'être reçus à l'Élysée.
"On est les champions, on est les champions!": rassemblée depuis plusieurs heures sur "la plus belle avenue du monde", une foule bleu-blanc-rouge a chaviré de bonheur à la vue de ses 23 héros, arrivés quelques heures plus tôt à Roissy, auréolés du deuxième titre mondial de l'histoire des Bleus vingt ans après celui de 1998.
Comme leurs glorieux aînés - dont faisait partie le sélectionneur Didier Deschamps - acclamés par un demi-million de personnes le 13 juillet 1998, ils ont descendu l'emblématique avenue sur un bus à impériale devant environ 300.000 personnes, selon une source policière.
Cette fois, le bus n'a pas eu à se frayer un passage. L'itinéraire avait été balisé de barrières pour contenir l'impressionnante foule venue acclamer ses champions, vainqueurs la veille de la Croatie (4-2) au stade Loujniki de Moscou.
Selon le ministère de l'Intérieur, près de 2.000 policiers et gendarmes et 400 personnels de secours ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement de la journée.
Euphoriques malgré leur courte nuit, vêtus de T-shirts frappés des deux étoiles et des mots "champions du monde", écharpe nouée autour de la tête pour certains, les joueurs haranguaient la foule noyée dans les nuages des fumigènes. Et beaucoup d'entre eux immortalisaient la scène avec leur smartphone.
Sur les Champs-Elysées, le bleu-blanc-rouge se déclinait sous toutes les formes: drapeaux, maillots, colliers de fleurs, chapeaux de cowboy ou à clochettes, maquillage sur les joues ou les lèvres... Le ciel s'est également orné des trois couleurs au passage de la Patrouille de France.
"Ça fait tellement plaisir, c'est une belle France qu'on a. Tout le monde est joyeux, tout le monde est cool", sourit Anna, 16 ans: "Mon père m'a tellement bassinée avec 98, maintenant je peux vivre ça aussi!".
Joueurs et encadrement de l'équipe de France ont ensuite été reçus à l'Élysée par le président Emmanuel Macron, dans une ambiance joyeusement décontractée.
Sur le perron du palais présidentiel, le tube "I will survive" et la Marseillaise, entonnés a capella par les joueurs et le chef de l'État, ont précédé une arrivée triomphale dans les jardins du palais, où les attendaient 3.000 invités, dont de très nombreux jeunes venus des clubs de foot formateurs des champions du monde, comme celui de Bondy (Seine-Saint-Denis) où a débuté Kylian Mbappé.
Mais c'est surtout Paul Pogba qui a fait le spectacle, en faisant chanter le foule - "On a tout cassé" ou "Ngolo Kanté", sur l'air de "Oh, Champs-Elysées".
"Ne changez pas!", avait exhorté quelques minutes plus tôt le chef de l'État à l'endroit de l'équipe tricolore, en estimant que "cette équipe (était) belle parce qu'elle a été unie, parce qu'elle a été forte et fière de la France".
Au milieu des photos et des autographes, le capitaine Hugo Lloris a tendu la coupe à des jeunes pour qu'ils la touchent.
La réception était par ailleurs animée par DJ Snake, un DJ français mondialement connu, venu à titre gracieux.
Comme leurs aînés de 1998, les héros de Moscou seront décorés de la Légion d'honneur, mais celle-ci leur sera remise dans quelques mois, à une date encore non déterminée, a indiqué lundi l'Élysée.
Ce triomphe et ces honneurs devaient permettre à Griezmann, Pogba, Mbappé et leur camarades de prendre conscience de l'exploit qu'ils viennent de réaliser.
"Franchement, personnellement, je ne réalise pas encore. La coupe pèse beaucoup", confiait durant la nuit Antoine Griezmann. "On entre dans l'histoire", semblait toutefois se rendre compte l'attaquant de l'Atlético Madrid, sur le toit du monde à 27 ans.
"On essaie de donner une bonne image de la France, des joueurs français. J'espère que beaucoup de jeunes auront vu ce match et feront pareil", a-t-il ajouté.
Kylian Mbappé et sa trajectoire météorique font déjà rêver.
A 19 ans et demi, il a marqué en finale de Coupe du monde son quatrième but du tournoi. Il devient le deuxième plus jeune joueur à marquer en finale de Coupe du monde après Pelé, qui avait fait trembler les filets dans le match au sommet du tournoi de 1958.
"Je suis très content, j'avais affiché mes ambitions collectives en début de Mondial, c'était de remporter la Coupe du monde", s'est réjoui sur TF1 le gamin de Bondy: "On est fiers de rendre les Français heureux".
"On est les champions, on est les champions!": rassemblée depuis plusieurs heures sur "la plus belle avenue du monde", une foule bleu-blanc-rouge a chaviré de bonheur à la vue de ses 23 héros, arrivés quelques heures plus tôt à Roissy, auréolés du deuxième titre mondial de l'histoire des Bleus vingt ans après celui de 1998.
Comme leurs glorieux aînés - dont faisait partie le sélectionneur Didier Deschamps - acclamés par un demi-million de personnes le 13 juillet 1998, ils ont descendu l'emblématique avenue sur un bus à impériale devant environ 300.000 personnes, selon une source policière.
Cette fois, le bus n'a pas eu à se frayer un passage. L'itinéraire avait été balisé de barrières pour contenir l'impressionnante foule venue acclamer ses champions, vainqueurs la veille de la Croatie (4-2) au stade Loujniki de Moscou.
Selon le ministère de l'Intérieur, près de 2.000 policiers et gendarmes et 400 personnels de secours ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement de la journée.
- "Nos champions et notre Coupe" -
Euphoriques malgré leur courte nuit, vêtus de T-shirts frappés des deux étoiles et des mots "champions du monde", écharpe nouée autour de la tête pour certains, les joueurs haranguaient la foule noyée dans les nuages des fumigènes. Et beaucoup d'entre eux immortalisaient la scène avec leur smartphone.
Sur les Champs-Elysées, le bleu-blanc-rouge se déclinait sous toutes les formes: drapeaux, maillots, colliers de fleurs, chapeaux de cowboy ou à clochettes, maquillage sur les joues ou les lèvres... Le ciel s'est également orné des trois couleurs au passage de la Patrouille de France.
"Ça fait tellement plaisir, c'est une belle France qu'on a. Tout le monde est joyeux, tout le monde est cool", sourit Anna, 16 ans: "Mon père m'a tellement bassinée avec 98, maintenant je peux vivre ça aussi!".
Joueurs et encadrement de l'équipe de France ont ensuite été reçus à l'Élysée par le président Emmanuel Macron, dans une ambiance joyeusement décontractée.
Sur le perron du palais présidentiel, le tube "I will survive" et la Marseillaise, entonnés a capella par les joueurs et le chef de l'État, ont précédé une arrivée triomphale dans les jardins du palais, où les attendaient 3.000 invités, dont de très nombreux jeunes venus des clubs de foot formateurs des champions du monde, comme celui de Bondy (Seine-Saint-Denis) où a débuté Kylian Mbappé.
Mais c'est surtout Paul Pogba qui a fait le spectacle, en faisant chanter le foule - "On a tout cassé" ou "Ngolo Kanté", sur l'air de "Oh, Champs-Elysées".
"Ne changez pas!", avait exhorté quelques minutes plus tôt le chef de l'État à l'endroit de l'équipe tricolore, en estimant que "cette équipe (était) belle parce qu'elle a été unie, parce qu'elle a été forte et fière de la France".
Au milieu des photos et des autographes, le capitaine Hugo Lloris a tendu la coupe à des jeunes pour qu'ils la touchent.
La réception était par ailleurs animée par DJ Snake, un DJ français mondialement connu, venu à titre gracieux.
- "Rendre les Français heureux" -
Comme leurs aînés de 1998, les héros de Moscou seront décorés de la Légion d'honneur, mais celle-ci leur sera remise dans quelques mois, à une date encore non déterminée, a indiqué lundi l'Élysée.
Ce triomphe et ces honneurs devaient permettre à Griezmann, Pogba, Mbappé et leur camarades de prendre conscience de l'exploit qu'ils viennent de réaliser.
"Franchement, personnellement, je ne réalise pas encore. La coupe pèse beaucoup", confiait durant la nuit Antoine Griezmann. "On entre dans l'histoire", semblait toutefois se rendre compte l'attaquant de l'Atlético Madrid, sur le toit du monde à 27 ans.
"On essaie de donner une bonne image de la France, des joueurs français. J'espère que beaucoup de jeunes auront vu ce match et feront pareil", a-t-il ajouté.
Kylian Mbappé et sa trajectoire météorique font déjà rêver.
A 19 ans et demi, il a marqué en finale de Coupe du monde son quatrième but du tournoi. Il devient le deuxième plus jeune joueur à marquer en finale de Coupe du monde après Pelé, qui avait fait trembler les filets dans le match au sommet du tournoi de 1958.
"Je suis très content, j'avais affiché mes ambitions collectives en début de Mondial, c'était de remporter la Coupe du monde", s'est réjoui sur TF1 le gamin de Bondy: "On est fiers de rendre les Français heureux".