Sydney, Australie | AFP | samedi 22/09/2023 - Des centaines d'Australiens ont manifesté samedi à Sydney contre une réforme historique des droits des Aborigènes qui fera l'objet d'un référendum le 14 octobre.
La foule s'est rassemblée à Hyde Park, un parc de la ville, pour dénoncer "La Voix", le projet de modification de la constitution australienne visant à donner aux premiers habitants de l'île le droit d'être consultés sur les politiques qui les concernent.
"Je suis ici parce que je pense que tout le monde devrait voter non". "Cette +Voix+ provoque tellement de divisions dans toute l'Australie. Et nous n'en avons pas besoin", a déclaré à l'AFP Faye Bevan, une manifestante.
Certains brandissaient des pancartes avec des slogans tels que "Votez non à la Voix de la division" et "Je ne fais pas confiance à la Voix, je vote non".
D’autres portaient des pancartes faisant référence à un large éventail de théories complotistes.
Le rassemblement de Sydney ne fait pas partie de la principale campagne opposée au projet, mais a été organisée en liaison avec le militant australien pro-Poutine Simeon Boikov, surnommé le "Cosaque australien". Cet activiste s'était illustré pour son opposition aux mesures gouvernementales sur la vaccination pendant la pandémie de Covid et contre les confinements.
Le principal groupe qui fait campagne contre la réforme, "Fair Australia", a pris ses distances avec ces manifestations.
Plus de 200 ans après la colonisation britannique, les Aborigènes, qui représentent moins de la 4% de la population australienne, ont statistiquement une vie plus courte que leurs compatriotes, une éducation plus sommaire et sont bien plus susceptibles de mourir en garde à vue.
Mais le projet de révision constitutionnelle visant à donner aux peuples autochtones davantage de poids dans les politiques qui affectent leurs communautés semble être en difficulté: des sondages récents montrent qu'environ 60% des Australiens sont opposés à la réforme, contre 40% en sa faveur, une situation inversée par rapport à l'an dernier.
Les opposants affirment qu'elle confèrerait des privilèges aux Aborigènes tout en ajoutant une couche de bureaucratie inutile. Ils se plaignent également d'un manque de transparence sur la mise en place de la réforme.
La foule s'est rassemblée à Hyde Park, un parc de la ville, pour dénoncer "La Voix", le projet de modification de la constitution australienne visant à donner aux premiers habitants de l'île le droit d'être consultés sur les politiques qui les concernent.
"Je suis ici parce que je pense que tout le monde devrait voter non". "Cette +Voix+ provoque tellement de divisions dans toute l'Australie. Et nous n'en avons pas besoin", a déclaré à l'AFP Faye Bevan, une manifestante.
Certains brandissaient des pancartes avec des slogans tels que "Votez non à la Voix de la division" et "Je ne fais pas confiance à la Voix, je vote non".
D’autres portaient des pancartes faisant référence à un large éventail de théories complotistes.
Le rassemblement de Sydney ne fait pas partie de la principale campagne opposée au projet, mais a été organisée en liaison avec le militant australien pro-Poutine Simeon Boikov, surnommé le "Cosaque australien". Cet activiste s'était illustré pour son opposition aux mesures gouvernementales sur la vaccination pendant la pandémie de Covid et contre les confinements.
Le principal groupe qui fait campagne contre la réforme, "Fair Australia", a pris ses distances avec ces manifestations.
Plus de 200 ans après la colonisation britannique, les Aborigènes, qui représentent moins de la 4% de la population australienne, ont statistiquement une vie plus courte que leurs compatriotes, une éducation plus sommaire et sont bien plus susceptibles de mourir en garde à vue.
Mais le projet de révision constitutionnelle visant à donner aux peuples autochtones davantage de poids dans les politiques qui affectent leurs communautés semble être en difficulté: des sondages récents montrent qu'environ 60% des Australiens sont opposés à la réforme, contre 40% en sa faveur, une situation inversée par rapport à l'an dernier.
Les opposants affirment qu'elle confèrerait des privilèges aux Aborigènes tout en ajoutant une couche de bureaucratie inutile. Ils se plaignent également d'un manque de transparence sur la mise en place de la réforme.