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Dernière « Ste Geneviève » pour le colonel Patrick Valentini


Dernière « Ste Geneviève » pour le colonel Patrick Valentini
Comme il est de tradition au fenua, chaque 18 janvier, la Gendarmerie nationale fête la Sainte-Geneviève. Par décret en date du 18 mai 1962, le pape Jean Paul XXIII avait solennellement désigné Sainte-Geneviève comme Sainte de la Gendarmerie au vu des nombreux actes de bravoures commis par les pelotons. Vendredi matin, de nombreuses personnalités et élus ont assisté à dite cérémonie. Un rendez-vous annuel qui a permis aux différents chefs de brigade de Tahiti et des îles de se rencontrer. L’occasion également pour le colonel Patrick Valentini d’adresser ses derniers vœux, avant de quitter la Polynésie.

Le Haut-commissaire de la république, le président du tribunal de Pape’ete, mais aussi le député Jean Paul Tuaiva ou des maires comme Clarentz Vernaudon, maire de Taiarapu Ouest ont assisté à l’office de célébration de la Sainte Geneviève, « patronne » de la gendarmerie nationale. Ce rendez-vous annuel a été un moment de partage, de joie et de rencontre pour les quelques 430 invités. Parmi eux, des adjudants venus spécialement des îles marquises, des australes et même de Rikitea, aux Gambier.


Dernière « Ste Geneviève » pour le colonel Patrick Valentini
Après l’office religieuse d’usage, le cocktail de remerciements a été l’occasion pour le colonel Patrick Valentini, qui est déjà en poste depuis trois ans, de saluer les efforts de tous en matière de sécurité, de collaboration avec les différentes forces publiques (on cite le Groupe d’Intervention Régional qui se compose des forces de gendarmerie, de la police nationale, des douanes sans oublier des policiers municipaux).

Dans son discours, Patrick Valentini dont c’est la dernière année de fonction, a également annoncé l’installation toute récente de la compagnie des îles du vent dans la ville de Fa’a’a, dans les locaux de l’ancien R.I.M.A.P.P. D’autre part, l’ancienne base 190, toujours située à Fa’a’a sera réaménagée dans l’objectif de recevoir près de 100 gendarmes mobiles. Cela se fera d’une manière progressive et d’ici les années qui viennent. Avec l’arrivée de pelotons futurs, les brigades auront un appui supplémentaire durant leurs missions de sécurisation, d’interventions et de maintien de l’ordre lors de manifestations sévères. A noter que chaque année, il existe une rotation trimestrielle de 150 gendarmes mobiles.

Il a également tenu à souligner la collaboration des chefs d’établissements et des communes sans qui certaines actions de sensibilisation n’auraient pu voir le jour. Il n’a pas oublié non plus les particuliers lesquels ont donné de leur temps pour aider la justice dans l’avancée de certaines enquêtes.

Si le bilan de l’action conjuguée des différentes opérations menées avec la gendarmerie n’est pas encore révélé, Patrick Valentini concède toutefois que les résultants sont probants et prometteurs. Cela a pu se faire grâce notamment à la participation de gendarmes polynésiens « qui connaissent bien la population et qui sont d’un soutien non négligeable. » confirme-t’il. « le fait de permettre aux nouveaux gendarmes d’intégrer telle ou telle autre brigade en ayant une connaissance minimum des spécificités et des lieux où ils interviennent, fait que la population comprend et accepte mieux la loi qui sanctionne les comportements ».

Rédigé par TP le Vendredi 18 Janvier 2013 à 14:52 | Lu 1552 fois