Tahiti, le 2 août 2022 – L'enterrement de Monseigneur Hubert Coppenrath, décédé dimanche à l'âge de 91 ans, s'est déroulé ce mardi matin en l'église Maria no te hau, à Papeete. Après la messe, qui a rassemblé 1 400 personnes venues lui dire au revoir, la procession a accompagné l'archevêque jusqu'au cimetière des prêtres où il a été inhumé.
“Ce n'est pas un adieu mais bien un au revoir”. L'enterrement de l'archevêque émérite de Papeete, Monseigneur Hubert Coppenrath, s'est déroulé ce mardi matin. Monseigneur Cottenceau, qui a officié lors de la messe, a souhaité délivrer un message d'amour, mais surtout d'espérance. “La vie continue de l'autre côté. Et nous y croyons car l'amour est plus fort que la mort.”
Dès 8h30, l'église Maria no te hau, à Papeete, était déjà bien remplie et l'on pouvait y entendre la chorale chanter en attendant le début de la cérémonie, à 9h30. Celle-ci a rassemblé 1 400 personnes venues dire au revoir à Monseigneur Hubert Coppenrath. Parmi les personnalités présentes, on comptait sur les bancs de l'église le vice-président du Pays Jean-Christophe Bouissou, représentant le président Édouard Fritch, accompagné des ministres de l'Agriculture et des Sports, le président de l'assemblée de la Polynésie Gaston Tong Sang, le maire de Papeete Michel Buillard, le leader du Amuitahiraa Gaston Flosse, mais aussi le représentant de l'État par intérim ou encore le nouveau commandant des forces armées.
La messe a débuté avec l'entrée, par la grande porte de Maria no te hau, d'une cinquantaine d'hommes d'Église qui ont, tour à tour, béni le corps de l'archevêque avant de s'installer derrière l'autel. Les fidèles ont été invités à prier pour demander au Seigneur d'accueillir Monseigneur Hubert Coppenrath auprès de lui, puis le cercueil a été refermé.
“Ce n'est pas un adieu mais bien un au revoir”. L'enterrement de l'archevêque émérite de Papeete, Monseigneur Hubert Coppenrath, s'est déroulé ce mardi matin. Monseigneur Cottenceau, qui a officié lors de la messe, a souhaité délivrer un message d'amour, mais surtout d'espérance. “La vie continue de l'autre côté. Et nous y croyons car l'amour est plus fort que la mort.”
Dès 8h30, l'église Maria no te hau, à Papeete, était déjà bien remplie et l'on pouvait y entendre la chorale chanter en attendant le début de la cérémonie, à 9h30. Celle-ci a rassemblé 1 400 personnes venues dire au revoir à Monseigneur Hubert Coppenrath. Parmi les personnalités présentes, on comptait sur les bancs de l'église le vice-président du Pays Jean-Christophe Bouissou, représentant le président Édouard Fritch, accompagné des ministres de l'Agriculture et des Sports, le président de l'assemblée de la Polynésie Gaston Tong Sang, le maire de Papeete Michel Buillard, le leader du Amuitahiraa Gaston Flosse, mais aussi le représentant de l'État par intérim ou encore le nouveau commandant des forces armées.
La messe a débuté avec l'entrée, par la grande porte de Maria no te hau, d'une cinquantaine d'hommes d'Église qui ont, tour à tour, béni le corps de l'archevêque avant de s'installer derrière l'autel. Les fidèles ont été invités à prier pour demander au Seigneur d'accueillir Monseigneur Hubert Coppenrath auprès de lui, puis le cercueil a été refermé.
Un homme qui “a donné sans compter”
Dans son oraison funèbre, Monseigneur Cottenceau a confié qu'un “lien tout à fait particulier” s'était créé entre Mgr Hubert et lui. “C'est lui qui m'a donné l'onction d'évêque lorsque j'ai été ordonné dans cette même église en 2017. Il m'a transmis ce que lui-même avait reçu d'un autre évêque, qui l'avait reçu d'un autre évêque, et en remontant, nous arrivons jusqu'à la transmission qui a été initiée par les apôtres.” Mgr Cottenceau a salué un homme qui “a donné sans compter à tous ceux qui ont traversé sa route. Il a donné ce qu'il avait reçu non seulement pour l'Église, mais aussi pour ce peuple polynésien qu'il aimait tant. Il a servi de façon particulière par son engagement dans l'Académie tahitienne.”
Après une dernière bénédiction du cercueil, celui-ci a été porté par les prêtres jusqu'à l'extérieur de l'église. Au passage du cercueil dans l'allée centrale, on pouvait entendre les applaudissements retentir. Le cercueil a ensuite été porté par les katekita jusqu'au portail, puis les diacres ont pris le relai jusqu'au cimetière des prêtres, où Mgr Coppenrath a été inhumé. La procession s'est déroulée au son des pahu marquisiens. Dans le petit cimetière, chants et prières ont accompagné l'archevêque dans sa dernière demeure où il repose notamment au côté de son frère Mgr Michel Coppenrath.
Après une dernière bénédiction du cercueil, celui-ci a été porté par les prêtres jusqu'à l'extérieur de l'église. Au passage du cercueil dans l'allée centrale, on pouvait entendre les applaudissements retentir. Le cercueil a ensuite été porté par les katekita jusqu'au portail, puis les diacres ont pris le relai jusqu'au cimetière des prêtres, où Mgr Coppenrath a été inhumé. La procession s'est déroulée au son des pahu marquisiens. Dans le petit cimetière, chants et prières ont accompagné l'archevêque dans sa dernière demeure où il repose notamment au côté de son frère Mgr Michel Coppenrath.
Armelle Merceron et Béatrice Vernaudon, nièces de Mgr Hubert Coppenrath : "Cette cérémonie, c'était comme le ciel qui commençait"
C'était une belle cérémonie ?
Béatrice Vernaudon : “Oui, c'était comme le paradis sur terre, le paradis qui l'accueille là-haut. On était vraiment en communion avec le ciel. C'était de la tristesse, parce que c'est 60 ans de notre vie familiale, mais aussi de la vie de l'Église et de la vie du pays qui se tournent. Et ça, c'est toujours douloureux. Mais en même temps, il était si fatigué, si faible ces derniers mois, il était à bout de sa résistance physique. Et donc c'est une délivrance pour lui. C'est une très belle vie, 91 ans, presque 92. C'est beaucoup de reconnaissance pour tout ce que fut sa vie, sa vie dédiée au Seigneur. Il a longtemps imaginé ce passage, et le passage est fait. Cette cérémonie, c'était vraiment comme le ciel qui commençait.”
L'église était pleine, beaucoup de gens se sont déplacés pour lui rendre un dernier hommage. Ça vous a touchée ?
Béatrice Vernaudon : “Bien sûr, mais on la connaît, cette ferveur, à toutes les grandes occasions. C'est toutes les paroisses de l'île qui étaient là. Il y a comme ça, dans l'histoire de l'Église, quelques occasions comme la consécration d'un évêque ou il y a 14 ans la disparition de notre oncle l'archevêque Michel. C'était magnifique, ça ne pouvait pas être plus beau. C'était au summum de notre joie, de notre reconnaissance aussi au Seigneur de nous avoir donné ce berger, cet oncle, ce prêtre, qui a fait tellement, pas seulement pour l'Église mais aussi pour son pays avec la promotion de la langue, tous les ouvrages qu'il a traduits. Même nous, on se demande comment on a fait pour naître dans cette famille !”
Que garderez-vous de l'homme ?
Armelle Merceron : “Si c'est le cœur qui parle, d'abord c'est notre oncle. Mais aussi c'est un homme qui avait des qualités énormes et qui a surtout été bon avec les uns et les autres et surtout qui a contribué à construire l'Église moderne et tout ce qu'on peut souhaiter, c'est que ça continue. Aujourd'hui, ce n'était pas l'enterrement de notre oncle, c'était l'enterrement de l'évêque.”
Béatrice Vernaudon : “Oui, c'était comme le paradis sur terre, le paradis qui l'accueille là-haut. On était vraiment en communion avec le ciel. C'était de la tristesse, parce que c'est 60 ans de notre vie familiale, mais aussi de la vie de l'Église et de la vie du pays qui se tournent. Et ça, c'est toujours douloureux. Mais en même temps, il était si fatigué, si faible ces derniers mois, il était à bout de sa résistance physique. Et donc c'est une délivrance pour lui. C'est une très belle vie, 91 ans, presque 92. C'est beaucoup de reconnaissance pour tout ce que fut sa vie, sa vie dédiée au Seigneur. Il a longtemps imaginé ce passage, et le passage est fait. Cette cérémonie, c'était vraiment comme le ciel qui commençait.”
L'église était pleine, beaucoup de gens se sont déplacés pour lui rendre un dernier hommage. Ça vous a touchée ?
Béatrice Vernaudon : “Bien sûr, mais on la connaît, cette ferveur, à toutes les grandes occasions. C'est toutes les paroisses de l'île qui étaient là. Il y a comme ça, dans l'histoire de l'Église, quelques occasions comme la consécration d'un évêque ou il y a 14 ans la disparition de notre oncle l'archevêque Michel. C'était magnifique, ça ne pouvait pas être plus beau. C'était au summum de notre joie, de notre reconnaissance aussi au Seigneur de nous avoir donné ce berger, cet oncle, ce prêtre, qui a fait tellement, pas seulement pour l'Église mais aussi pour son pays avec la promotion de la langue, tous les ouvrages qu'il a traduits. Même nous, on se demande comment on a fait pour naître dans cette famille !”
Que garderez-vous de l'homme ?
Armelle Merceron : “Si c'est le cœur qui parle, d'abord c'est notre oncle. Mais aussi c'est un homme qui avait des qualités énormes et qui a surtout été bon avec les uns et les autres et surtout qui a contribué à construire l'Église moderne et tout ce qu'on peut souhaiter, c'est que ça continue. Aujourd'hui, ce n'était pas l'enterrement de notre oncle, c'était l'enterrement de l'évêque.”
Ils ont dit
Marie-France : “C'était important pour moi d'être là, parce que je ne l'ai pas beaucoup connu mais j'ai reçu un appel comme si je devais être là. Si je n'avais pas été là, j'aurais peut-être manqué quelque chose.”
Marie-Bernadette : “C'est vraiment un amour de père, de papa, je l'ai connu très jeune, avec son frère Michel. C'est trop dur de se dire qu'il s'en va, mais il est parti pour nous, pour nous recevoir plus tard. C'était une cérémonie pleine de joie et de reconnaissance de tout ce qu'il a fait pour nous.”
Johanna Robson : “Il a toujours été gentil, simple, humble, toujours souriant. Pour nous, c'est un grand homme.”
Juliana Piritua : “On ne doit pas pleurer et on doit continuer son travail. Tenir notre bâton comme lui il a tenu son bâton.”
Marie-Bernadette : “C'est vraiment un amour de père, de papa, je l'ai connu très jeune, avec son frère Michel. C'est trop dur de se dire qu'il s'en va, mais il est parti pour nous, pour nous recevoir plus tard. C'était une cérémonie pleine de joie et de reconnaissance de tout ce qu'il a fait pour nous.”
Johanna Robson : “Il a toujours été gentil, simple, humble, toujours souriant. Pour nous, c'est un grand homme.”
Juliana Piritua : “On ne doit pas pleurer et on doit continuer son travail. Tenir notre bâton comme lui il a tenu son bâton.”