L'Agence France Presse s’empare finalement des propos tenus par Oscar Temaru. Si l'intervention télévisuelle que le Président de la Polynésie avait tenu vendredi dernier n'avait pas suscité, dans un premier temps, l'intérêt de l'AFP, l'acharnement que ce dernier met à provoquer l'Etat français a fini par éveiller leur attention; Il faut rappeler que Nathalie Kosciusko-Morizet s'était interrogée sur le fait que l'AFP n'ait pas relaté la première intervention et avait décidé de la transmettre directement aux organes de presse. NDLR
PApeete, 30 mars 2012 (AFP) - Oscar Temaru, président de la Polynésie française, a persisté jeudi dans son attaque contre Nicolas Sarkozy qu'il avait accusé d'avoir "les mains pleines de sang", assurant dire "tout haut ce que tout le monde pense tout bas".
"Ce que j'ai dit le 22 mars, des millions de Français le soutiennent. Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas", a lancé M. Temaru lors d'une séance de l'assemblée de Polynésie française.
Le 22 mars, le leader indépendantiste avait déclaré sur la chaîne TNTV qu'il espérait "que M. François Hollande sera élu président de la République, parce qu'en tant que chrétiens, ce n'est pas possible que nous puissions voter pour M. Sarkozy, qui a les mains pleines de sang".
"En Libye, des enfants ont été tués, des mères de famille, des personnes âgées, pour tuer une personne qu'ils recherchaient parce que cette personne a fait savoir qu'en 2007, c'est M. Kadhafi qui a financé cette campagne", avait-il poursuivi de façon confuse.
L'UMP avait dénoncé des propos "insultants". "Pourquoi le Parti socialiste, qu'Oscar Temaru soutient activement, conserve-t-il l'omerta sur de telles déclarations ?", s'était interrogée la porte-parole du candidat, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Au cours de cette même séance, le président Temaru, leader du parti indépendantiste Tavini Huiraatira, a lancé : "Nous sommes devenus trop français". "Cette image empêche les touristes anglais de venir chez nous. Cela fait quarante ans que je me bats, que j'essaie de faire apprendre le tahitien à l'école. C'est peut-être la seule façon de soigner cette maladie : Le syndrome de Stockholm".
Les 4 et 5 juillet "le Club de Madrid", regroupant d'anciens chefs d'Etat et Premier ministres de 56 nations, se réunira en Polynésie française pour un forum sur le développement économique dans les îles du Pacifique.
"Les responsables du club de Madrid vont venir pour nous aider à nous soigner de cette maladie. Qu'est-ce que c'est que la démocratie dans un pays qui est occupé par un autre ? La République coloniale, il faut en finir " a-t-il conclu.
bp/cgd/sm/phc
PApeete, 30 mars 2012 (AFP) - Oscar Temaru, président de la Polynésie française, a persisté jeudi dans son attaque contre Nicolas Sarkozy qu'il avait accusé d'avoir "les mains pleines de sang", assurant dire "tout haut ce que tout le monde pense tout bas".
"Ce que j'ai dit le 22 mars, des millions de Français le soutiennent. Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas", a lancé M. Temaru lors d'une séance de l'assemblée de Polynésie française.
Le 22 mars, le leader indépendantiste avait déclaré sur la chaîne TNTV qu'il espérait "que M. François Hollande sera élu président de la République, parce qu'en tant que chrétiens, ce n'est pas possible que nous puissions voter pour M. Sarkozy, qui a les mains pleines de sang".
"En Libye, des enfants ont été tués, des mères de famille, des personnes âgées, pour tuer une personne qu'ils recherchaient parce que cette personne a fait savoir qu'en 2007, c'est M. Kadhafi qui a financé cette campagne", avait-il poursuivi de façon confuse.
L'UMP avait dénoncé des propos "insultants". "Pourquoi le Parti socialiste, qu'Oscar Temaru soutient activement, conserve-t-il l'omerta sur de telles déclarations ?", s'était interrogée la porte-parole du candidat, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Au cours de cette même séance, le président Temaru, leader du parti indépendantiste Tavini Huiraatira, a lancé : "Nous sommes devenus trop français". "Cette image empêche les touristes anglais de venir chez nous. Cela fait quarante ans que je me bats, que j'essaie de faire apprendre le tahitien à l'école. C'est peut-être la seule façon de soigner cette maladie : Le syndrome de Stockholm".
Les 4 et 5 juillet "le Club de Madrid", regroupant d'anciens chefs d'Etat et Premier ministres de 56 nations, se réunira en Polynésie française pour un forum sur le développement économique dans les îles du Pacifique.
"Les responsables du club de Madrid vont venir pour nous aider à nous soigner de cette maladie. Qu'est-ce que c'est que la démocratie dans un pays qui est occupé par un autre ? La République coloniale, il faut en finir " a-t-il conclu.
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