Crédit : archives
Papeete, le 24 avril 2019 - Afin de freiner l’intensification de l'épidémie de dengue de type 2 et d'éviter la propagation sur les îles non touchées, une cellule de coordination a été mise en place par le conseil des ministres. Cette cellule coordonnera l’ensemble des actions à mettre en œuvre sur les cinq domaines suivants : surveillance et alerte, lutte anti-vectorielle, offre de soins, prévention et communication.
Suite à la confirmation de plusieurs cas autochtones de dengue de type 2, non liés entre eux et disséminés sur plusieurs communes, une épidémie de dengue a été déclarée sur l’île de Tahiti le 10 avril dernier. La dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie pourrait être de grande ampleur. Afin d'éviter la propagation sur les îles non touchées, le conseil des ministres a décidé d'instaurer une cellule pour coordonner l’ensemble des actions à mettre en œuvre sur les cinq domaines suivants : surveillance et alerte, lutte anti-vectorielle, offre de soins, prévention et communication.
Concernant la surveillance et l’alerte, en plus des surveillances par le réseau des médecins sentinelles et le réseau des laboratoires, une attention particulière sera portée à la survenue de cas en dehors de Tahiti. Une surveillance des cas hospitalisés et sévères se poursuivra pour détecter précocement les symptômes inhabituels, évaluer la sévérité de l’épidémie, et ajuster la prise en charge médicale et l’offre de soins. Concernant la lutte anti-vectorielle, la participation des communes est nécessaire dans la recherche et l’élimination des gîtes larvaires autour du foyer des cas identifiés. Les maires des communes concernées sont ainsi sollicités pour mettre en œuvre leur plan communal de sauvegarde.
Concernant la prévention, afin de protéger les îles non touchées par l’épidémie, la participation des services relatifs aux transports et au tourisme est sollicitée pour alerter les voyageurs à destination des îles non touchées de la conduite à tenir. L’objectif est de protéger ces îles d’une extension de l’épidémie en demandant aux malades de consulter immédiatement, de se protéger des piqûres de moustiques et d’éviter les déplacements.
Suite à la confirmation de plusieurs cas autochtones de dengue de type 2, non liés entre eux et disséminés sur plusieurs communes, une épidémie de dengue a été déclarée sur l’île de Tahiti le 10 avril dernier. La dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie pourrait être de grande ampleur. Afin d'éviter la propagation sur les îles non touchées, le conseil des ministres a décidé d'instaurer une cellule pour coordonner l’ensemble des actions à mettre en œuvre sur les cinq domaines suivants : surveillance et alerte, lutte anti-vectorielle, offre de soins, prévention et communication.
Concernant la surveillance et l’alerte, en plus des surveillances par le réseau des médecins sentinelles et le réseau des laboratoires, une attention particulière sera portée à la survenue de cas en dehors de Tahiti. Une surveillance des cas hospitalisés et sévères se poursuivra pour détecter précocement les symptômes inhabituels, évaluer la sévérité de l’épidémie, et ajuster la prise en charge médicale et l’offre de soins. Concernant la lutte anti-vectorielle, la participation des communes est nécessaire dans la recherche et l’élimination des gîtes larvaires autour du foyer des cas identifiés. Les maires des communes concernées sont ainsi sollicités pour mettre en œuvre leur plan communal de sauvegarde.
Concernant la prévention, afin de protéger les îles non touchées par l’épidémie, la participation des services relatifs aux transports et au tourisme est sollicitée pour alerter les voyageurs à destination des îles non touchées de la conduite à tenir. L’objectif est de protéger ces îles d’une extension de l’épidémie en demandant aux malades de consulter immédiatement, de se protéger des piqûres de moustiques et d’éviter les déplacements.