L'hélicoptère Dauphin de la flottille 35F des Forces armées en Polynésie française a fait la démonstration d'un sauvetage en mer avec un homme-grenouille.
PUNAAUIA, le 7 octobre 2017 - Une démonstration de sauvetage en mer menée par le Dauphin de l'armée a ébahi la foule des badauds du salon Nautica ce samedi matin. L'opération spectaculaire, couplée à un stand d'information, visait à rappeler aux Polynésiens les bons réflexes à avoir en cas de problème en mer.
Ce samedi matin à 11h, la côte de Punaauia a bruissé du bruit des pales d'un hélicoptère pendant près d'une demi-heure. Il était en intervention pour sauver un noyé… à 100 mètres de la plage ! Il s'agissait bien sûr d'un exercice de sauvetage en mer, impliquant la brigade nautique de la gendarmerie, les volontaires de la Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage maritime (FEPSM) et l'hélicoptère Dauphin de l'armée. Un homme-grenouille est descendu de l'appareil, a arrimé le naufragé sur un brancard pour le remonter à bord, puis est reparti avec lui en une opération rondement menée par des professionnels visiblement habitués à l'exercice (l'hélicoptère intervient en moyenne une fois par semaine sur une opération de ce type).
Il s'agissait d'une démonstration, puisque l'exercice avait été planifié avec le salon Nautica qui se terminait se weekend sur le site de l'ancien Maeva Beach, à Outumaoro. Les différents acteurs du sauvetage en mer étaient ainsi présents à un stand d'information pendant tout le salon pour répondre aux questions du public, nombreuses après la spectaculaire démonstration.
La FEPSM, qui regroupe des bénévoles volontaires pour porter secours aux personnes en détresse dans nos eaux, en a profité pour insister sur la nécessité d'avoir une balise de détresse avant d'aller en haute mer. Justement, l'association à but non lucratif a importé et revend un petit modèle très pratique, qui permet de signaler sa position partout en Polynésie et qui guide les moyens de secours vers le naufragé par ondes radios, proposé à 27 000 francs. Les représentants des forces armées et du JRCC (Joint Rescue Coordination Center) présents ont confirmé l'utilité de ce petit appareil...
Ce samedi matin à 11h, la côte de Punaauia a bruissé du bruit des pales d'un hélicoptère pendant près d'une demi-heure. Il était en intervention pour sauver un noyé… à 100 mètres de la plage ! Il s'agissait bien sûr d'un exercice de sauvetage en mer, impliquant la brigade nautique de la gendarmerie, les volontaires de la Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage maritime (FEPSM) et l'hélicoptère Dauphin de l'armée. Un homme-grenouille est descendu de l'appareil, a arrimé le naufragé sur un brancard pour le remonter à bord, puis est reparti avec lui en une opération rondement menée par des professionnels visiblement habitués à l'exercice (l'hélicoptère intervient en moyenne une fois par semaine sur une opération de ce type).
Il s'agissait d'une démonstration, puisque l'exercice avait été planifié avec le salon Nautica qui se terminait se weekend sur le site de l'ancien Maeva Beach, à Outumaoro. Les différents acteurs du sauvetage en mer étaient ainsi présents à un stand d'information pendant tout le salon pour répondre aux questions du public, nombreuses après la spectaculaire démonstration.
La FEPSM, qui regroupe des bénévoles volontaires pour porter secours aux personnes en détresse dans nos eaux, en a profité pour insister sur la nécessité d'avoir une balise de détresse avant d'aller en haute mer. Justement, l'association à but non lucratif a importé et revend un petit modèle très pratique, qui permet de signaler sa position partout en Polynésie et qui guide les moyens de secours vers le naufragé par ondes radios, proposé à 27 000 francs. Les représentants des forces armées et du JRCC (Joint Rescue Coordination Center) présents ont confirmé l'utilité de ce petit appareil...
Le lieutenant de vaisseau Beurdeley (action de l’État en mer), Alain Côme (FEPSM) et Ronan Davy (JRCC)
Ronan Davy, adjoint au directeur du Centre de surveillance, de recherche et de sauvetage en mer (JRCC) à Tahiti
"Si vous avez un problème en mer, il faut appeler le 16. Toutes les opérations de sauvetage en mer sont gratuites, quels que soient les moyens engagés"
Pourquoi cette démonstration très spectaculaire aujourd'hui ?
Il s'agit de démontrer les capacités de mise en œuvre des forces armées pour pouvoir porter assistance rapidement à quelqu'un qui se noierait, par exemple tombé d'un paddle ou d'un kayak. Donc ça met en avant les capacités réactives des forces armées pour pouvoir réagir en mer en cas d'incident.
Ces moyens sont-ils régulièrement déployés ?
L'hélicoptère que l'on a vu aujourd'hui est déployé presque une fois par semaine, pour aller assister des personnes sur l'eau. Principalement des problèmes liés aux loisirs nautiques, souvent des paddles, nous sommes ainsi sortis hier pour trois paddles en difficulté sur Punaauia (NDLR : voir page 5). Il y a aussi beaucoup de kayaks, et plus rarement le surf. Il s'agit souvent d'imprudences au niveau des passes, parce que les gens veulent un peu naviguer dans les vagues pour avoir des sensations, et ils se font parfois déborder. Après le chavirement, c'est compliqué de remonter à bord, et donc on appelle les secours.
Pouvez-vous rappeler au public ce que l'on doit faire en cas de problème sur le lagon ?
Alors si vous êtes victime d'un problème ou voyez quelqu'un en difficulté, il faut appeler le 16. C'est gratuit. Nous serons au bout du fil et nous chercherons les moyens les plus adaptés pour pouvoir intervenir dans les plus brefs délais.
Il faut bien se rappeler que toutes les opérations de sauvetage en mer sont gratuites. Dès que la personne appelle les secours et qu'elle est en détresse en mer, tout est gratuit, quels que soient les moyens engagés, du poti marara à l'avion des FAPF (Forces armées en Polynésie française). Après, en cas d'imprudences caractérisées où on a mis en danger la vie de ses passagers à bord, on peut risquer une enquête de la gendarmerie. Mais pour nous, ça ne rentre jamais en compte, nous sommes là pour sauver des vies.
Quels sont les moyens d'intervention en mer en plus de ceux de l'armée ?
Sur la Polynésie nous avons aussi l'aide de la FEPSM, la Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage maritime, qui a de nouvelles vedettes qui peuvent intervenir par des moyens privés, et depuis peu a aussi des moyens dédiés.
Quelles sont les mesures de sécurité à prendre avant de prendre la mer ?
Déjà regarder la météo, si les conditions sont bonnes. Ensuite, vérifier que l'en a toujours un moyen de communication en rapport avec la navigation prévue : si l'on va au-delà de la portée d'un téléphone portable, c'est bien d'avoir une VHF ; au-delà de la portée d'une VHF, c'est bien d'avoir une balise de secours. Après c'est bien aussi de vérifier régulièrement le moteur, partir avec un plein de carburant, rester visible… C'est important de rester visible, d'avoir des vêtements de couleurs vives. Si on tombe à l'eau c'est beaucoup plus facile de retrouver quelqu'un habillé en rouge que quelqu'un habillé en noir. Et le dernier conseil à donner c'est d'aviser sa famille, quelqu'un à terre, du parcours que l'on compte emprunter en mer.
"Si vous avez un problème en mer, il faut appeler le 16. Toutes les opérations de sauvetage en mer sont gratuites, quels que soient les moyens engagés"
Pourquoi cette démonstration très spectaculaire aujourd'hui ?
Il s'agit de démontrer les capacités de mise en œuvre des forces armées pour pouvoir porter assistance rapidement à quelqu'un qui se noierait, par exemple tombé d'un paddle ou d'un kayak. Donc ça met en avant les capacités réactives des forces armées pour pouvoir réagir en mer en cas d'incident.
Ces moyens sont-ils régulièrement déployés ?
L'hélicoptère que l'on a vu aujourd'hui est déployé presque une fois par semaine, pour aller assister des personnes sur l'eau. Principalement des problèmes liés aux loisirs nautiques, souvent des paddles, nous sommes ainsi sortis hier pour trois paddles en difficulté sur Punaauia (NDLR : voir page 5). Il y a aussi beaucoup de kayaks, et plus rarement le surf. Il s'agit souvent d'imprudences au niveau des passes, parce que les gens veulent un peu naviguer dans les vagues pour avoir des sensations, et ils se font parfois déborder. Après le chavirement, c'est compliqué de remonter à bord, et donc on appelle les secours.
Pouvez-vous rappeler au public ce que l'on doit faire en cas de problème sur le lagon ?
Alors si vous êtes victime d'un problème ou voyez quelqu'un en difficulté, il faut appeler le 16. C'est gratuit. Nous serons au bout du fil et nous chercherons les moyens les plus adaptés pour pouvoir intervenir dans les plus brefs délais.
Il faut bien se rappeler que toutes les opérations de sauvetage en mer sont gratuites. Dès que la personne appelle les secours et qu'elle est en détresse en mer, tout est gratuit, quels que soient les moyens engagés, du poti marara à l'avion des FAPF (Forces armées en Polynésie française). Après, en cas d'imprudences caractérisées où on a mis en danger la vie de ses passagers à bord, on peut risquer une enquête de la gendarmerie. Mais pour nous, ça ne rentre jamais en compte, nous sommes là pour sauver des vies.
Quels sont les moyens d'intervention en mer en plus de ceux de l'armée ?
Sur la Polynésie nous avons aussi l'aide de la FEPSM, la Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage maritime, qui a de nouvelles vedettes qui peuvent intervenir par des moyens privés, et depuis peu a aussi des moyens dédiés.
Quelles sont les mesures de sécurité à prendre avant de prendre la mer ?
Déjà regarder la météo, si les conditions sont bonnes. Ensuite, vérifier que l'en a toujours un moyen de communication en rapport avec la navigation prévue : si l'on va au-delà de la portée d'un téléphone portable, c'est bien d'avoir une VHF ; au-delà de la portée d'une VHF, c'est bien d'avoir une balise de secours. Après c'est bien aussi de vérifier régulièrement le moteur, partir avec un plein de carburant, rester visible… C'est important de rester visible, d'avoir des vêtements de couleurs vives. Si on tombe à l'eau c'est beaucoup plus facile de retrouver quelqu'un habillé en rouge que quelqu'un habillé en noir. Et le dernier conseil à donner c'est d'aviser sa famille, quelqu'un à terre, du parcours que l'on compte emprunter en mer.