PARIS, le 3 avril 2017. Au lendemain de la démission du directeur de l'administration pénitentiare, Le Figaro souligne que les accrocs entre le ministre de la Justice et de le direction ne sont pas récents : "Signe manifeste de ces tensions, Jean-Jacques Urvoas n'avait pas jugé bon lors d'un récent déplacement en Polynésie d‘emmener avec lui son directeur pénitentiaire." Le ministre est venu au fenua du 16 au 20 mars dernier.
A moins d'un mois de la présidentielle, et alors que la surpopulation atteint des sommets dans les prisons, le directeur de l'administration pénitentiaire, Philippe Galli, a démissionné de ce poste sensible, en raison d'un "désaccord" avec le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
Son départ, qu'il a accompagné d'un message à ses proches collaborateurs, intervient alors que le garde des Sceaux doit se voir remettre mardi le Livre blanc sur les prisons, rédigé par la commission présidée par l'ex-sénateur de droite Jean-René Lecerf. Ces tensions étaient déjà présentes depuis plusieurs semaines puisque le journal Le Figaro note : "Signe manifeste de ces tensions, Jean-Jacques Urvoas n'avait pas jugé bon lors d'un récent déplacement en Polynésie d‘emmener avec lui son directeur pénitentiaire."
Dans la délégation qui accompagnait le ministre, il y avait en effet Jean-Yves Le Bouillonec, vice-président de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, Floran Vadillo, conseiller auprès du ministre, Anne Wurtz, cheffe de cabinet du ministre et un conseiller droit civil et droit social mais pas de directeur de l'administration pénitentiaire. Philippe Galli n'a donc pas assisté à l'inauguration du centre de détention Tatutu de Papeari le 20 mars dernier.
A moins d'un mois de la présidentielle, et alors que la surpopulation atteint des sommets dans les prisons, le directeur de l'administration pénitentiaire, Philippe Galli, a démissionné de ce poste sensible, en raison d'un "désaccord" avec le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
Son départ, qu'il a accompagné d'un message à ses proches collaborateurs, intervient alors que le garde des Sceaux doit se voir remettre mardi le Livre blanc sur les prisons, rédigé par la commission présidée par l'ex-sénateur de droite Jean-René Lecerf. Ces tensions étaient déjà présentes depuis plusieurs semaines puisque le journal Le Figaro note : "Signe manifeste de ces tensions, Jean-Jacques Urvoas n'avait pas jugé bon lors d'un récent déplacement en Polynésie d‘emmener avec lui son directeur pénitentiaire."
Dans la délégation qui accompagnait le ministre, il y avait en effet Jean-Yves Le Bouillonec, vice-président de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, Floran Vadillo, conseiller auprès du ministre, Anne Wurtz, cheffe de cabinet du ministre et un conseiller droit civil et droit social mais pas de directeur de l'administration pénitentiaire. Philippe Galli n'a donc pas assisté à l'inauguration du centre de détention Tatutu de Papeari le 20 mars dernier.