Ils importaient des voitures de collection des Etats-Unis. Et aussi de l'ice, accessoirement. La gendarmerie ne dit pas si la drogue était dissimulée dans les véhicules, pour ne pas trop en dévoiler sur le modus operandi de ce réseau de trafiquants de drogue. Mais toute la toile du trafic a bien été reconstituée, grâce à un travail d'enquête qui a mobilisé pendant près de 6 mois des dizaines d'hommes de la section de recherche, de la compagnie des Iles du Vent, du groupe des pelotons d'intervention, de la gendarmerie des transports aériens, de la gendarmerie mobile...En bref, la gendarmerie aura fait appel dans cette affaire à toutes les techniques de recherche susceptibles d'être mises en oeuvre en Polynésie française.
Si l'enquête n'est pas encore totalement terminée, le noyau dur du réseau a été démantelé. A sa tête, une famille, parents et enfants, d'un milieu social moyen. "Insérés", dit la gendarmerie. Ils vivaient une partie de l'année aux Etats-Unis, pour les besoins du trafic d'ice. Une véritable mine d'or, d'une rentabilité inégalée ou presque : le gramme de méthamphétamine est acheté 8 000F aux Etats-Unis. Il est revendu 120 000 F en Polynésie. A ce prix là, pas besoin d'importer de grosses quantités pour faire beaucoup d'argent. La gendarmerie estime à 500 grammes la quantité totale de drogue importée pendant les 8 mois que durera ce trafic.
Si l'enquête n'est pas encore totalement terminée, le noyau dur du réseau a été démantelé. A sa tête, une famille, parents et enfants, d'un milieu social moyen. "Insérés", dit la gendarmerie. Ils vivaient une partie de l'année aux Etats-Unis, pour les besoins du trafic d'ice. Une véritable mine d'or, d'une rentabilité inégalée ou presque : le gramme de méthamphétamine est acheté 8 000F aux Etats-Unis. Il est revendu 120 000 F en Polynésie. A ce prix là, pas besoin d'importer de grosses quantités pour faire beaucoup d'argent. La gendarmerie estime à 500 grammes la quantité totale de drogue importée pendant les 8 mois que durera ce trafic.
Dans ce réseau d'une dizaine de personnes, trois se chargent de l'importation, six de la revente. Elle a lieu sur toute l'île de Tahiti. Le plus souvent, les revendeurs dealent pour payer leur propre consommation. Après une phase d'observation, la justice lance deux vagues d'interpellations successives. La première a lieu le 30 août, la seconde le 16 septembre. 11 personnes sont placées en garde à vue, et de nombreuses autre personnes entendues au titre de consommateur. "Au final, l'enquête fait apparaître une organisation parfaitement structurée, cloisonnée, et capable de générer des profits importants en un temps réduit" explique la gendarmerie.
6 personnes ont été placées en détention provisoire, et 3 placées sous contrôle judiciaire. Au cours de ses saisies, la justice a mis la main sur 47 grammes d'ice, 2,5 millions de francs, 13 véhicules pour un montant total de 15 millions, mais aussi du cannabis, quelques dollars...La somme totale générée par ce trafic se chiffre à plusieurs dizaines de millions de francs. "Cela sort de la norme de ce qu'on voit ici" résume le commandant de la gendarmerie en Polynésie française, le colonel Valentini.
L'enquête se poursuit. Elle cible les autres personnes impliquées sur le territoire, ainsi que les sources d'approvisionnement aux USA, avec la collaboration des services compétents américains.
6 personnes ont été placées en détention provisoire, et 3 placées sous contrôle judiciaire. Au cours de ses saisies, la justice a mis la main sur 47 grammes d'ice, 2,5 millions de francs, 13 véhicules pour un montant total de 15 millions, mais aussi du cannabis, quelques dollars...La somme totale générée par ce trafic se chiffre à plusieurs dizaines de millions de francs. "Cela sort de la norme de ce qu'on voit ici" résume le commandant de la gendarmerie en Polynésie française, le colonel Valentini.
L'enquête se poursuit. Elle cible les autres personnes impliquées sur le territoire, ainsi que les sources d'approvisionnement aux USA, avec la collaboration des services compétents américains.
