Certaines formations ne sont pas disponibles sur le territoire polynésien et il est quelques fois nécessaire d'envoyer certains candidats se former en France dans des filières bien spécifiques. C'est notamment le cas de la formation pour devenir scaphandrier BTP. Photo : DR
PAPEETE, le 8 août 2018. Dix-huit demandeurs d'emploi pourront débuter cette année une formation en métropole. Le billet aller-retour et une allocation mensuelle sont prévus pour les bénéficiaires.
Trois demandeurs d'emplois sont "briefés" ce mois-ci pour leur formation qui va démarrer en septembre prochain en métropole. Grâce à la motivation dont ils ont fait preuve, ils ont été choisis pour suivre une formation en métropole, qui n'est pas dispensée au fenua. Ce sont les premiers à bénéficier du dispositif d’aide au voyage « Passeport mobilité » dans le cadre d'une formation. Cette convention a été signée ce mercredi matin par Président Edouard Fritch et le Haut-commissaire, René Bidal.
Cette formation est financée par l'Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité (Ladom). Le dispositif est très incitatif pour les demandeurs d'emploi. En effet, le billet aller-retour pour la métropole est pris en charge. Il y a en plus une allocation mensuelle pouvant aller jusqu'à 84 000 Fcfp et une aide à l'installation de 100 000 Fcfp. "Cela enlève l'obstacle des difficultés liées à l'installation", a souligné le haut-commissaire René Bidal. L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité prévoit en plus un accompagnement tout au long de la formation. DE quoi supprimer les appréhensions que pourraient avoir certains demandeurs d'emploi n'étant jamais allé en métropole.
Le Pays, avec l'aide du Sefi et des entrepreneurs, a établi la liste des compétences recherchées mais que les employeurs ne trouvent pas au fenua. "L'urgence est d'assurer l'employabilité de nos jeunes", a souligné Edouard Fritch. "Dans le catalogue de formations proposées par Ladom, le Pays a ainsi repéré les formations à privilégier. Une cartographie des besoins a été réalisée avec le SEfi et les employeurs potentiels des compétences recherchées. Nous avons identifié les métiers qui n'arrivaient pas à être pourvus. Ces demandeurs d'emplois sont assurés de trouver du travail à leur retour." Pour le moment, il s'agit d'acquérir les compétences de webdesign, de scaphandrier BTP et de machiniste agricole
Au total pour cette année, 18 personnes devraient pouvoir bénéficier de ce dispositif. "Au fur et à mesure, nous ferons des appréciations de ce dispositif, que nous pourrons faire monter en puissance", souligne René Bidal.
Le meilleur sésame pour l'emploi reste le diplôme
Pour prétendre à ce dispositif, il faut être demandeur d'emploi et prouver sa motivation. Le Sefi, aguerri pour tester la motivation des demandeurs d'emploi qui sont soumis à l'expertise de psychologues du travail, à des tests et des entretiens. "Cela ne doit pas être un outil d'aubaine" a insisté René Bidal. "C'est une aide. Il faut être sérieux et motivé".
Les statistiques montrent que le meilleur sésame pour l'emploi reste le diplôme même si on a aujourd'hui de plus en plus de jeunes qui arrivent avec le bac et qui ne trouvent pas de travail. Le niveau de qualification s'élève, mais plus il s'élève, plus l'accès à l'emploi est facilité. C'est évident que la qualification intervient au niveau de l'insertion professionnelle. C'est pour cela qu'on développe tout un pan de formations du niveau V (niveau CAP/BEP) au niveau III (BAC +2) voir niveau II (licence) pour les formations en apprentissage.
Depuis fin 2016, l'Institut de la statistique de la Polynésie française et le Sefi réalisent chaque trimestre, dans un tableau de bord, un inventaire des offres d'emploi par secteur mais aussi des entreprises qui peinent à trouver un employé. Ils viennent de publier les besoins en main d'œuvre pour le troisième trimestre 2017.
Cet outil propose une photographie trimestrielle des besoins en main d'œuvre. Un outil utile pour l’élaboration des programmes de formation et plus généralement les actions du Sefi mais aussi pour les chercheurs d'emploi.
Trois demandeurs d'emplois sont "briefés" ce mois-ci pour leur formation qui va démarrer en septembre prochain en métropole. Grâce à la motivation dont ils ont fait preuve, ils ont été choisis pour suivre une formation en métropole, qui n'est pas dispensée au fenua. Ce sont les premiers à bénéficier du dispositif d’aide au voyage « Passeport mobilité » dans le cadre d'une formation. Cette convention a été signée ce mercredi matin par Président Edouard Fritch et le Haut-commissaire, René Bidal.
Cette formation est financée par l'Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité (Ladom). Le dispositif est très incitatif pour les demandeurs d'emploi. En effet, le billet aller-retour pour la métropole est pris en charge. Il y a en plus une allocation mensuelle pouvant aller jusqu'à 84 000 Fcfp et une aide à l'installation de 100 000 Fcfp. "Cela enlève l'obstacle des difficultés liées à l'installation", a souligné le haut-commissaire René Bidal. L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité prévoit en plus un accompagnement tout au long de la formation. DE quoi supprimer les appréhensions que pourraient avoir certains demandeurs d'emploi n'étant jamais allé en métropole.
Le Pays, avec l'aide du Sefi et des entrepreneurs, a établi la liste des compétences recherchées mais que les employeurs ne trouvent pas au fenua. "L'urgence est d'assurer l'employabilité de nos jeunes", a souligné Edouard Fritch. "Dans le catalogue de formations proposées par Ladom, le Pays a ainsi repéré les formations à privilégier. Une cartographie des besoins a été réalisée avec le SEfi et les employeurs potentiels des compétences recherchées. Nous avons identifié les métiers qui n'arrivaient pas à être pourvus. Ces demandeurs d'emplois sont assurés de trouver du travail à leur retour." Pour le moment, il s'agit d'acquérir les compétences de webdesign, de scaphandrier BTP et de machiniste agricole
Au total pour cette année, 18 personnes devraient pouvoir bénéficier de ce dispositif. "Au fur et à mesure, nous ferons des appréciations de ce dispositif, que nous pourrons faire monter en puissance", souligne René Bidal.
Le meilleur sésame pour l'emploi reste le diplôme
Pour prétendre à ce dispositif, il faut être demandeur d'emploi et prouver sa motivation. Le Sefi, aguerri pour tester la motivation des demandeurs d'emploi qui sont soumis à l'expertise de psychologues du travail, à des tests et des entretiens. "Cela ne doit pas être un outil d'aubaine" a insisté René Bidal. "C'est une aide. Il faut être sérieux et motivé".
Les statistiques montrent que le meilleur sésame pour l'emploi reste le diplôme même si on a aujourd'hui de plus en plus de jeunes qui arrivent avec le bac et qui ne trouvent pas de travail. Le niveau de qualification s'élève, mais plus il s'élève, plus l'accès à l'emploi est facilité. C'est évident que la qualification intervient au niveau de l'insertion professionnelle. C'est pour cela qu'on développe tout un pan de formations du niveau V (niveau CAP/BEP) au niveau III (BAC +2) voir niveau II (licence) pour les formations en apprentissage.
Depuis fin 2016, l'Institut de la statistique de la Polynésie française et le Sefi réalisent chaque trimestre, dans un tableau de bord, un inventaire des offres d'emploi par secteur mais aussi des entreprises qui peinent à trouver un employé. Ils viennent de publier les besoins en main d'œuvre pour le troisième trimestre 2017.
Cet outil propose une photographie trimestrielle des besoins en main d'œuvre. Un outil utile pour l’élaboration des programmes de formation et plus généralement les actions du Sefi mais aussi pour les chercheurs d'emploi.
Que prévoit le dispositif ?
Un important dispositif d’accompagnement financier et humain est ajouté à l’actuelle prise en charge du seul billet de transport (lieu de résidence vers la métropole). Parmi les mesures nouvelles envisagées : un stage de quatre semaine de préparation au départ, accueil à l’aéroport, transfert jusqu’à l’hébergement, prise en charge des frais de formation, aide financière à l’installation de près de 100 000 francs, allocation complémentaire de mobilité tous les mois jusqu’à 84 000 francs, suivi personnalisé par un tuteur de l'Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité jusqu’à l’obtention du diplôme ou de la qualification.