NOUMÉA, 17 novembre 2014 - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi à Nouméa pour exprimer leur volonté de "rester Français" à François Hollande, qui effectue une visite officielle dans cet archipel, où aura lieu d'ici 2018 un référendum d'autodétermination.
"On veut attirer l'attention du président de la République, qui découvre le dossier calédonien, sur la majorité silencieuse qui veut rester dans la France", a déclaré à l'AFP Harold Martin, ancien président du gouvernement local et élu du Congrès, qui avait pris la tête du cortège.
Brandissant des petits drapeaux bleu, blanc, rouge et des banderoles "Restons Français", 4.500 personnes selon la police, en grande majorité d'origine européenne, ont pris part au défilé.
Cette manifestation, dont le parcours devait rejoindre le haut-commissariat de la République, était organisée à l'appel d'une partie de la droite non-indépendantiste dont le Rassemblement-UMP, présidé par le sénateur Pierre Frogier (UMP), et le Mouvement Populaire Calédonien, également affilié à l'UMP.
M.Frogier reproche à François Hollande de ne pas dire "la position de l'Etat sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie", ce qui contribue selon lui "à affaiblir la France dans le Pacifique". Il déplore la "neutralité" du gouvernement sur la question calédonienne, arguant qu'en 2011 à Nouméa, Nicolas Sarkozy, avait dit "sa préférence pour le maintien de la Calédonie dans la France".
Ce défilé intervient alors que François Hollande, arrivé dimanche soir à Nouméa, effectue lundi une brève visite dans l'archipel où en vertu de l'accord de Nouméa (1998), un référendum d'autodétermination sera organisé. Cette échéance divise profondément l'équiquier politique local.
Le chef de l'Etat se trouvait à environ 200 kilomètres de Nouméa, dans le nord de l'île où il devait inaugurer un usine métallurgique de nickel, lorsque cette manifestation a eu lieu.
"On veut attirer l'attention du président de la République, qui découvre le dossier calédonien, sur la majorité silencieuse qui veut rester dans la France", a déclaré à l'AFP Harold Martin, ancien président du gouvernement local et élu du Congrès, qui avait pris la tête du cortège.
Brandissant des petits drapeaux bleu, blanc, rouge et des banderoles "Restons Français", 4.500 personnes selon la police, en grande majorité d'origine européenne, ont pris part au défilé.
Cette manifestation, dont le parcours devait rejoindre le haut-commissariat de la République, était organisée à l'appel d'une partie de la droite non-indépendantiste dont le Rassemblement-UMP, présidé par le sénateur Pierre Frogier (UMP), et le Mouvement Populaire Calédonien, également affilié à l'UMP.
M.Frogier reproche à François Hollande de ne pas dire "la position de l'Etat sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie", ce qui contribue selon lui "à affaiblir la France dans le Pacifique". Il déplore la "neutralité" du gouvernement sur la question calédonienne, arguant qu'en 2011 à Nouméa, Nicolas Sarkozy, avait dit "sa préférence pour le maintien de la Calédonie dans la France".
Ce défilé intervient alors que François Hollande, arrivé dimanche soir à Nouméa, effectue lundi une brève visite dans l'archipel où en vertu de l'accord de Nouméa (1998), un référendum d'autodétermination sera organisé. Cette échéance divise profondément l'équiquier politique local.
Le chef de l'Etat se trouvait à environ 200 kilomètres de Nouméa, dans le nord de l'île où il devait inaugurer un usine métallurgique de nickel, lorsque cette manifestation a eu lieu.
