PAPEETE, le 9 juin 2015. Mathilde Zampieri, une jeune windsurfeuse a participé le mois dernier au Défi Wind. Cette compétition est le plus grand rassemblement de windsurfeurs au monde car il rassemble plus de 1200 compétiteurs sur la ligne de départ… Notre jeune championne, ambassadrice AirTahitiNui, revient sur cette expérience.
« J-1 avant le début de la compétition. Ça y est, nous sommes enfin à Gruissan après 50 heures de voyage avec 180 kg de matos transportés. On retrouve le Team Windsurf Tahiti sur place, qui, en plus de faire la compétition tiennent un stand pour faire la promotion d’un superbe événement qui aura lieu en juillet à Raiatea : la première édition du Défi Wind Tahiti.
« J-1 avant le début de la compétition. Ça y est, nous sommes enfin à Gruissan après 50 heures de voyage avec 180 kg de matos transportés. On retrouve le Team Windsurf Tahiti sur place, qui, en plus de faire la compétition tiennent un stand pour faire la promotion d’un superbe événement qui aura lieu en juillet à Raiatea : la première édition du Défi Wind Tahiti.
Premier jour de compétition : "les conditions météo s’annoncent favorables avec un vent montant progressivement jusqu’à maximum 25 nœuds (45 km/h) dans l’après-midi. Je suis sur-motivée malgré le briefing alarmiste de l’organisateur du Défi Wind qui met en garde les compétiteurs par rapport à la violence de la tramontane. Le compte à rebours est lancé, le premier départ est prévu à 15H.
C’est parti ! Les 1200 windsurfeurs ont une heure pour se mettre en combinaison, régler leur matos et prendre le départ de la plus grande compétition au monde (1200 compétiteurs). Je décide de prendre ma plus petite voile (3,6m²) car le vent est en train de monter à vue d’œil. En attendant le top départ, et sur les conseils de mon coach, je me mets à l’eau pour faire mes derniers réglages. Après quelques bords, et quelques catapultes dont je me souviendrai longtemps, le vent monte à 40 nœuds (70 km/h). Il reste 15 minutes avant le départ et le vent ne cesse de monter. Quand je reviens au bord, mon coach m’annonce qu’il ne souhaite pas que je prenne le départ de cette manche car il y a maintenant 50 nœuds établi (90 km/h) et le plan d’eau est déchaîné. Je regarde donc le départ de la plage et je me dis que j’ai vraiment bien fait de ne pas y aller. Tout le monde se fait arracher, même certains pros dont des meilleurs mondiaux doivent abandonner tant le vent est fort, les sauveteurs ramènent sans arrêt des windsurfeurs en perdition, plusieurs ont même perdu leur matos. Au final, sur 1200 windsurfeurs, seulement 350 réussissent à finir la manche.
Deuxième jour de compétition : un vent encore plus fort qu’hier ! Après l’hécatombe de la veille, le briefing est clair : "Si vous n’êtes pas sûrs de vous, ne prenez pas le départ. Nous sauverons vos vies mais pas votre matériel ». Très peu de jeunes prendront ce départ et encore moins finiront.
Troisième jour de compétition : le vent est monté à 70 nœuds (plus de 120km/h) ! Du jamais-vu ! Même les pros sont impressionnés, la plupart n’ont jamais navigué dans du vent aussi fort. Je suis toujours en stand-by, les conditions météo ne me permettent pas d’aller naviguer, comme la plupart des riders amateurs. La championne du monde en titre dira de cette manche qu’elle n’avait jamais navigué dans des conditions aussi fortes. L’après-midi, une deuxième manche est lancée mais sera finalement annulée, une première au défi Wind, vu la force du vent.
C’est parti ! Les 1200 windsurfeurs ont une heure pour se mettre en combinaison, régler leur matos et prendre le départ de la plus grande compétition au monde (1200 compétiteurs). Je décide de prendre ma plus petite voile (3,6m²) car le vent est en train de monter à vue d’œil. En attendant le top départ, et sur les conseils de mon coach, je me mets à l’eau pour faire mes derniers réglages. Après quelques bords, et quelques catapultes dont je me souviendrai longtemps, le vent monte à 40 nœuds (70 km/h). Il reste 15 minutes avant le départ et le vent ne cesse de monter. Quand je reviens au bord, mon coach m’annonce qu’il ne souhaite pas que je prenne le départ de cette manche car il y a maintenant 50 nœuds établi (90 km/h) et le plan d’eau est déchaîné. Je regarde donc le départ de la plage et je me dis que j’ai vraiment bien fait de ne pas y aller. Tout le monde se fait arracher, même certains pros dont des meilleurs mondiaux doivent abandonner tant le vent est fort, les sauveteurs ramènent sans arrêt des windsurfeurs en perdition, plusieurs ont même perdu leur matos. Au final, sur 1200 windsurfeurs, seulement 350 réussissent à finir la manche.
Deuxième jour de compétition : un vent encore plus fort qu’hier ! Après l’hécatombe de la veille, le briefing est clair : "Si vous n’êtes pas sûrs de vous, ne prenez pas le départ. Nous sauverons vos vies mais pas votre matériel ». Très peu de jeunes prendront ce départ et encore moins finiront.
Troisième jour de compétition : le vent est monté à 70 nœuds (plus de 120km/h) ! Du jamais-vu ! Même les pros sont impressionnés, la plupart n’ont jamais navigué dans du vent aussi fort. Je suis toujours en stand-by, les conditions météo ne me permettent pas d’aller naviguer, comme la plupart des riders amateurs. La championne du monde en titre dira de cette manche qu’elle n’avait jamais navigué dans des conditions aussi fortes. L’après-midi, une deuxième manche est lancée mais sera finalement annulée, une première au défi Wind, vu la force du vent.
Quatrième et dernier jour de compétition : le vent est tombé à 45 noeuds, toujours très fort. Il faut absolument que je valide une manche aujourd’hui pour être classée. La tramontane en aura décidé autrement ! Je prends un départ à la rue en 3.6 et quand je passe la digue, le vent monte de 5noeuds et mes bouts de harnais mal réglés m’obligeront à rentrer.
Bilan :
Très peu de filles de -17 ans auront réussi à valider des manches. Bravo à elles ! Au delà des classements, cette expérience aura été très enrichissante pour moi. Elle m’aura permis de naviguer dans du vent très fort et de bénéficier des conseils des meilleurs mondiaux.
Ma prochaine compétition se passera sur mon Home Spot Raiatea, pour la toute première édition du Défi Wind Tahiti ! Le vent n’étant jamais aussi fort, je pourrais donc courir toutes les manches, et je l’espère, faire un bon classement. »
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Bilan :
Très peu de filles de -17 ans auront réussi à valider des manches. Bravo à elles ! Au delà des classements, cette expérience aura été très enrichissante pour moi. Elle m’aura permis de naviguer dans du vent très fort et de bénéficier des conseils des meilleurs mondiaux.
Ma prochaine compétition se passera sur mon Home Spot Raiatea, pour la toute première édition du Défi Wind Tahiti ! Le vent n’étant jamais aussi fort, je pourrais donc courir toutes les manches, et je l’espère, faire un bon classement. »
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