Paris, France | AFP | jeudi 28/12/2023 - Des défenseurs de la cause animale ont protesté jeudi à Paris contre l'Aquarium de Paris et sa soirée de Réveillon, susceptible de nuire au bien-être animal et d'enfreindre la loi, ce dont se défend le gérant.
Rassemblés jeudi devant l'aquarium, des membres de l'association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) dénoncent en particulier le "Réveillon d'exception" organisé dimanche.
Quelque 1.500 "privilégiés" s'apprêtent à danser "devant le plus gros bassin de France, avec des milliers de poissons et les plus jolis spécimens du monde entier," promet une communication de l'événement.
L'Aquarium de Paris, l'un des plus anciens au monde et désormais géré par une entreprise privée, se transforme depuis 2006 certaines nuits en discothèque. Une activité qui représente presque un quart de son chiffre d'affaires.
Mais l'association antispéciste PAZ estime que ces soirées sont illégales, une loi de 2021 interdisant de "présenter des animaux (...) en discothèque".
"Les poissons ne sont pas des attractions ni des décorations", dénonce auprès de l'AFP la co-fondatrice de PAZ Amandine Sanvisens. "Non seulement les animaux sont prisonniers des aquariums, mais ils sont en plus dérangés la nuit par le son et la lumière", déplore-t-elle
Ce que nie le président de l'aquarium Alexis Powilewicz. "Rien ne passe. Les parois des bassins en méthacrylate font 35 à 40 centimètres, c'est plus que du triple vitrage", explique-t-il.
"Les rapports vétérinaires n'ont jamais montré un seul comportement stéréotypé chez les animaux", poursuit M. Powilewicz. Selon lui, l'activité nocturne du lieu n'a pas d’impact sur les poissons, ce que confirme un contrôle en 2019 de la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Alexis Powilewicz estime ne pas enfreindre non plus la loi de 2021: "nous n'exhibons pas les animaux, ils restent tranquillement dans leur bassin".
Le tribunal administratif de Paris avait cependant en février 2022 partiellement donné raison à l'ONG Sea Shepherd qui réclamait la fin de ces soirées dansantes.
Le tribunal jugeait que l'autorisation d'installation de l'aquarium ne visait que la "présentation au public d'espèces animales", et non pas l'organisation de soirées.
Il avait alors enjoint la préfecture de police à "mettre en oeuvre ses pouvoirs de police" pour que l'aquarium régularise sa situation. Un contentieux toujours en cours, a-t-elle confirmé à l'AFP.
La Ville de Paris, propriétaire des murs de l'aquarium en plein milieu du Trocadéro, a elle indiqué à l'AFP qu'elle ferait le point prochainement "sur les mesures mises en place" pour garantir "le respect de la réglementation."
Rassemblés jeudi devant l'aquarium, des membres de l'association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) dénoncent en particulier le "Réveillon d'exception" organisé dimanche.
Quelque 1.500 "privilégiés" s'apprêtent à danser "devant le plus gros bassin de France, avec des milliers de poissons et les plus jolis spécimens du monde entier," promet une communication de l'événement.
L'Aquarium de Paris, l'un des plus anciens au monde et désormais géré par une entreprise privée, se transforme depuis 2006 certaines nuits en discothèque. Une activité qui représente presque un quart de son chiffre d'affaires.
Mais l'association antispéciste PAZ estime que ces soirées sont illégales, une loi de 2021 interdisant de "présenter des animaux (...) en discothèque".
"Les poissons ne sont pas des attractions ni des décorations", dénonce auprès de l'AFP la co-fondatrice de PAZ Amandine Sanvisens. "Non seulement les animaux sont prisonniers des aquariums, mais ils sont en plus dérangés la nuit par le son et la lumière", déplore-t-elle
Ce que nie le président de l'aquarium Alexis Powilewicz. "Rien ne passe. Les parois des bassins en méthacrylate font 35 à 40 centimètres, c'est plus que du triple vitrage", explique-t-il.
"Les rapports vétérinaires n'ont jamais montré un seul comportement stéréotypé chez les animaux", poursuit M. Powilewicz. Selon lui, l'activité nocturne du lieu n'a pas d’impact sur les poissons, ce que confirme un contrôle en 2019 de la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Alexis Powilewicz estime ne pas enfreindre non plus la loi de 2021: "nous n'exhibons pas les animaux, ils restent tranquillement dans leur bassin".
Le tribunal administratif de Paris avait cependant en février 2022 partiellement donné raison à l'ONG Sea Shepherd qui réclamait la fin de ces soirées dansantes.
Le tribunal jugeait que l'autorisation d'installation de l'aquarium ne visait que la "présentation au public d'espèces animales", et non pas l'organisation de soirées.
Il avait alors enjoint la préfecture de police à "mettre en oeuvre ses pouvoirs de police" pour que l'aquarium régularise sa situation. Un contentieux toujours en cours, a-t-elle confirmé à l'AFP.
La Ville de Paris, propriétaire des murs de l'aquarium en plein milieu du Trocadéro, a elle indiqué à l'AFP qu'elle ferait le point prochainement "sur les mesures mises en place" pour garantir "le respect de la réglementation."