Besançon, France | AFP | samedi 07/01/2017 - La station de ski de Métabief, située à 1.000 mètres d'altitude dans le Doubs, vient de se doter d'une cascade de glace artificielle de 15 mètres de haut pour permettre "au plus grand nombre" de s'essayer à l'escalade sur glace, a constaté samedi un photographe de l'AFP.
Équipés de crampons, de casques et de piolets, et assurés par un baudrier d'escalade relié à une corde, une quinzaine d'amateurs étaient à l’œuvre samedi après-midi sur cette paroi, opérationnelle depuis le 4 janvier.
"L'escalade sur cascade de glace, c'est une discipline assez confidentielle, entre l'escalade sur rocher et l'alpinisme", explique Benjamin Soufflot, guide de haute montagne du bureau Roc Émotion.
La discipline est généralement pratiquée en milieu naturel, lorsque les cours d'eau et les cascades gèlent en raison du grand froid. "C'est une activité très éphémère, qui impose d'être disponible à l'instant T et nécessite beaucoup de technique et de grosses capacités physiques", précise le guide.
Avec l'équipement artificiel de Métabief - obtenu grâce à des buses d'arrosage placées au sommet d'une falaise -, l'escalade peut se pratiquer sur un temps plus long dans la saison, ce qui permet de "faire découvrir la discipline au plus grand nombre et de proposer un mur d'entraînement aux pratiquants de montagne", précise-t-il.
"Il faut gérer le débit de l'eau en fonction des températures: s'il est trop important, l'eau ne gèle pas, s'il n'est pas assez fort, c'est le tuyau qui gèle", souligne Benjamin Soufflot.
"La cascade évolue dans sa forme. C'est un élément vivant qui va grandir, grossir, se réduire, puis arriver à la fin de sa vie au printemps", ajoute le guide, notant que la température idéale pour obtenir une cascade oscille entre -2 et -5 degrés. Samedi, la température à Métabief était légèrement négative.
D'autres cascades de glace artificielles existent en France, notamment dans les Hautes-Alpes, en Savoie et en Haute-Savoie.
Équipés de crampons, de casques et de piolets, et assurés par un baudrier d'escalade relié à une corde, une quinzaine d'amateurs étaient à l’œuvre samedi après-midi sur cette paroi, opérationnelle depuis le 4 janvier.
"L'escalade sur cascade de glace, c'est une discipline assez confidentielle, entre l'escalade sur rocher et l'alpinisme", explique Benjamin Soufflot, guide de haute montagne du bureau Roc Émotion.
La discipline est généralement pratiquée en milieu naturel, lorsque les cours d'eau et les cascades gèlent en raison du grand froid. "C'est une activité très éphémère, qui impose d'être disponible à l'instant T et nécessite beaucoup de technique et de grosses capacités physiques", précise le guide.
Avec l'équipement artificiel de Métabief - obtenu grâce à des buses d'arrosage placées au sommet d'une falaise -, l'escalade peut se pratiquer sur un temps plus long dans la saison, ce qui permet de "faire découvrir la discipline au plus grand nombre et de proposer un mur d'entraînement aux pratiquants de montagne", précise-t-il.
"Il faut gérer le débit de l'eau en fonction des températures: s'il est trop important, l'eau ne gèle pas, s'il n'est pas assez fort, c'est le tuyau qui gèle", souligne Benjamin Soufflot.
"La cascade évolue dans sa forme. C'est un élément vivant qui va grandir, grossir, se réduire, puis arriver à la fin de sa vie au printemps", ajoute le guide, notant que la température idéale pour obtenir une cascade oscille entre -2 et -5 degrés. Samedi, la température à Métabief était légèrement négative.
D'autres cascades de glace artificielles existent en France, notamment dans les Hautes-Alpes, en Savoie et en Haute-Savoie.