Plouarzel, France | AFP | vendredi 21/07/2017 - Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a estimé vendredi à Plouarzel (Finistère) qu'en matière de transition énergétique, "on ne peut pas être contre tout".
"Le premier message que je veux faire passer, c’est que, dans la transition énergétique, on ne peut pas être contre tout", a déclaré M. Hulot qui s'exprimait à l'occasion d'une visite au Centre régional opérationnel de secours et de sauvetage en mer (CROSS), installé à la pointe du Corsen.
Interrogé sur les énergies marines renouvelables (EMR), M. Hulot a expliqué: "On est freiné dans le développement de cette filière par un certain nombre de verrous administratifs, juridiques, parfois économiques ou financiers (...) C’est bien beau de se fixer des objectifs dans une loi, mais après, il faut développer des stratégies (...) Dans les verrous, il y a parfois des contentieux qui s'éternisent, des craintes qui sont justifiées ou non."
"Mais il va falloir booster la filière et je dis aux acteurs que je serai à leurs côtés avec cette réserve que, si je suis en charge de doper l’économie bleue, attention à ce que les océans n’apparaissent pas comme un eldorado que l’on va aller piller sans scrupules. Car, par ailleurs, je suis là pour faire en sorte que cet écosystème, on en préserve son intégrité."
"Maintenant, on va rentrer dans la phase opérationnelle (...) 0n a jusqu’en fin 2018 pour mettre en place des plans de bataille mais, après, on va vraiment booster la filière de l’économie bleue", a ajouté le ministre.
Quatre dossiers ont été présentés à M. Hulot lors de sa visite au pôle de compétitivité Mer Bretagne, à Brest, portant sur l’acoustique marine, les satellites, les énergies renouvelables et les navires du futur.
Un collectif d'associations et de pêcheurs opposés aux projets d'éoliennes marines sur la façade Manche-Atlantique a déposé plainte à la mi-juin auprès de la Commission européenne au motif que ces projets sont, selon lui, en "contradiction avec la protection de l'environnement marin".
La Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route énergétique de la France adoptée en application de la loi de transition énergétique, prévoit d'attribuer jusqu'à 6.000 mégawatts (MW) de projets pour l'éolien en mer posé d'ici à 2023, en plus des 3.000 MW qui devraient être en service à cette échéance.
En fin de journée le ministre devait visiter le port du Conquet, puis embarquer pour le parc naturel marin d'Iroise.
cre-mcl/gvy/bir
© Agence France-Presse
"Le premier message que je veux faire passer, c’est que, dans la transition énergétique, on ne peut pas être contre tout", a déclaré M. Hulot qui s'exprimait à l'occasion d'une visite au Centre régional opérationnel de secours et de sauvetage en mer (CROSS), installé à la pointe du Corsen.
Interrogé sur les énergies marines renouvelables (EMR), M. Hulot a expliqué: "On est freiné dans le développement de cette filière par un certain nombre de verrous administratifs, juridiques, parfois économiques ou financiers (...) C’est bien beau de se fixer des objectifs dans une loi, mais après, il faut développer des stratégies (...) Dans les verrous, il y a parfois des contentieux qui s'éternisent, des craintes qui sont justifiées ou non."
"Mais il va falloir booster la filière et je dis aux acteurs que je serai à leurs côtés avec cette réserve que, si je suis en charge de doper l’économie bleue, attention à ce que les océans n’apparaissent pas comme un eldorado que l’on va aller piller sans scrupules. Car, par ailleurs, je suis là pour faire en sorte que cet écosystème, on en préserve son intégrité."
"Maintenant, on va rentrer dans la phase opérationnelle (...) 0n a jusqu’en fin 2018 pour mettre en place des plans de bataille mais, après, on va vraiment booster la filière de l’économie bleue", a ajouté le ministre.
Quatre dossiers ont été présentés à M. Hulot lors de sa visite au pôle de compétitivité Mer Bretagne, à Brest, portant sur l’acoustique marine, les satellites, les énergies renouvelables et les navires du futur.
Un collectif d'associations et de pêcheurs opposés aux projets d'éoliennes marines sur la façade Manche-Atlantique a déposé plainte à la mi-juin auprès de la Commission européenne au motif que ces projets sont, selon lui, en "contradiction avec la protection de l'environnement marin".
La Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), feuille de route énergétique de la France adoptée en application de la loi de transition énergétique, prévoit d'attribuer jusqu'à 6.000 mégawatts (MW) de projets pour l'éolien en mer posé d'ici à 2023, en plus des 3.000 MW qui devraient être en service à cette échéance.
En fin de journée le ministre devait visiter le port du Conquet, puis embarquer pour le parc naturel marin d'Iroise.
cre-mcl/gvy/bir
© Agence France-Presse