Paris, France | | dimanche 15/03/2015 - La France a dépêché dimanche un avion militaire chargé de matériel de secours et une équipe d'évaluation au Vanuatu pour venir en aide à cet archipel du Pacifique Sud dévasté par le cyclone Pam, a annoncé le ministère de la Défense.
L'avion militaire de type Casa, qui a décollé de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) "s'est posé à Port Vila avec à son bord trois militaires, un membre de la Sécurité Civile et un membre de la Croix Rouge", a précisé le porte-parole de l'état-major des armées, Gilles Jaron.
"Cet avion transportait également un véhicule destiné à permettre les reconnaissances, mais aussi un groupe électrogène et un désalinisateur", a-t-il ajouté.
"Les demandes de soutien sont en cours de traitement et tiendront compte des indications de l'équipe d'évaluation", a poursuivi le porte-parole.
"C'est une réponse articulée avec nos alliés qui est en train de s'organiser. La France va se charger de l'évaluation sur place, et l'Australie et la Nouvelle-Zélande, qui envoient en tout quatre avions sur zone, vont répondre à des besoins prioritaires de la population", avait indiqué à Nouméa Paul-Marie Claudon, directeur de cabinet du haut commissaire de la République française dans ce territoire d'outre-mer.
Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de coordination des secours avec les consulats d'Australie et de Nouvelle-Zélande. La France et ces deux grands pays de la région Pacifique sont liés au travers des accords FRANZ pour coordonner leurs moyens d'assistance en cas de catastrophe naturelle dans la région.
Il a précisé que la priorité était "de dresser un état des lieux" et d'avoir "une vision plus précise des besoins locaux", alors que l'évaluation complète des dégâts dans cet archipel de plus de 80 îles risque de prendre plusieurs jours.
La Communauté du Pacifique (CPS), principale organisation de développement de la région, va en outre financer la prise d'images satellite du Vanuatu pour avoir une interprétation plus précise du sinistre sur les zones reculées.
L'aéroport de Port Vila, capitale du Vanuatu, est fermé aux vols commerciaux, l'hôpital a été endommagé, l'eau et l'électricité fonctionnent par intermittence et le téléphone ne marche que par endroits, a indiqué M. Claudon, ajoutant que pour l'instant le gouvernement du Vanuatu n'avait pas fait de bilan.
Le vol de dimanche est la première action d'une opération de secours plus vaste, qui pourrait être complétée dans la semaine par l'envoi de la frégate française Vendémiaire, basée à Nouméa, avec un hélicoptère et d'autres rotations aériennes.
L'aide internationale commençait à arriver dimanche au Vanuatu, dévasté par Pam, un terrible cyclone qui a rasé des villages entiers de l'archipel dans ce qui s'annonce comme l'une des pires catastrophes du Pacifique sud, au bilan humain encore incertain.
Selon le Bureau national des catastrophes, six personnes ont été tuées, toutes à Port Vila, capitale de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides, où des pillages ont été signalés.
L'avion militaire de type Casa, qui a décollé de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) "s'est posé à Port Vila avec à son bord trois militaires, un membre de la Sécurité Civile et un membre de la Croix Rouge", a précisé le porte-parole de l'état-major des armées, Gilles Jaron.
"Cet avion transportait également un véhicule destiné à permettre les reconnaissances, mais aussi un groupe électrogène et un désalinisateur", a-t-il ajouté.
"Les demandes de soutien sont en cours de traitement et tiendront compte des indications de l'équipe d'évaluation", a poursuivi le porte-parole.
"C'est une réponse articulée avec nos alliés qui est en train de s'organiser. La France va se charger de l'évaluation sur place, et l'Australie et la Nouvelle-Zélande, qui envoient en tout quatre avions sur zone, vont répondre à des besoins prioritaires de la population", avait indiqué à Nouméa Paul-Marie Claudon, directeur de cabinet du haut commissaire de la République française dans ce territoire d'outre-mer.
Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de coordination des secours avec les consulats d'Australie et de Nouvelle-Zélande. La France et ces deux grands pays de la région Pacifique sont liés au travers des accords FRANZ pour coordonner leurs moyens d'assistance en cas de catastrophe naturelle dans la région.
Il a précisé que la priorité était "de dresser un état des lieux" et d'avoir "une vision plus précise des besoins locaux", alors que l'évaluation complète des dégâts dans cet archipel de plus de 80 îles risque de prendre plusieurs jours.
La Communauté du Pacifique (CPS), principale organisation de développement de la région, va en outre financer la prise d'images satellite du Vanuatu pour avoir une interprétation plus précise du sinistre sur les zones reculées.
L'aéroport de Port Vila, capitale du Vanuatu, est fermé aux vols commerciaux, l'hôpital a été endommagé, l'eau et l'électricité fonctionnent par intermittence et le téléphone ne marche que par endroits, a indiqué M. Claudon, ajoutant que pour l'instant le gouvernement du Vanuatu n'avait pas fait de bilan.
Le vol de dimanche est la première action d'une opération de secours plus vaste, qui pourrait être complétée dans la semaine par l'envoi de la frégate française Vendémiaire, basée à Nouméa, avec un hélicoptère et d'autres rotations aériennes.
L'aide internationale commençait à arriver dimanche au Vanuatu, dévasté par Pam, un terrible cyclone qui a rasé des villages entiers de l'archipel dans ce qui s'annonce comme l'une des pires catastrophes du Pacifique sud, au bilan humain encore incertain.
Selon le Bureau national des catastrophes, six personnes ont été tuées, toutes à Port Vila, capitale de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides, où des pillages ont été signalés.