Nuku'alofa, Tonga | AFP | mercredi 13/02/2018 - L'aide internationale commençait mercredi à arriver sur l'archipel des Tonga dévasté par le cyclone Gita, qui n'a cependant fait aucun mort, et globalement épargné les îles des Fidji.
Un avion de transport Hercules néo-zélandais a ainsi atterri avec 12 tonnes d'aide, dont des bâches et des conteneurs d'eau. Un C-17A Globemaster australien est également arrivé.
La capitale des Tonga, Nuku'alofa, a été balayée dans la nuit de lundi à mardi par le plus puissant cyclone observé sur la ville, détruisant des bâtiments du centre historique, des églises, des magasins ainsi que certaines parties du Parlement vieux d'un siècle.
Plus de 3.000 personnes ont trouvé refuge dans des centres d'évacuation sur l'île de Tongatapu, la principale de l'archipel, où on déplorait des coupures d'eau et d'électricité.
L'armée des Tonga continuait mercredi de travailler à déblayer les routes et à remettre en état l'aéroport international, qui demeurait fermé aux vols commerciaux.
Parmi les sinistrés, figurait notamment la famille du rugbyman international australien Taniela Tupou, qui a grandi aux Tonga avant de poursuivre sa carrière à l'étranger.
"Pour le dire simplement, notre maison est détruite", a déclaré le pilier de 21 ans surnommé le "Thor tongien" et évoluant à Brisbane, en Australie.
Les services d'urgences ont estimé que 40% des maisons de la capitale étaient touchées, mais les autorités ont reconnu que le bilan humain aurait pu être pire.
La police a fait état de trois blessés mais d'aucun mort. Un homme de 72 ans est cependant décédé d'une crise cardiaque qui pourrait avoir été provoquée par le cyclone.
Les premières informations étaient encourageantes quant à la situation dans l'archipel des Lau, dans le sud-est des Fidji, qui redoutaient également l'impact du cyclone.
"A ce stade, il semble que les Fidji ont eu de la chance pour ce qui est des dégâts", a déclaré au New Zealand Herald Anare Leweniqila, directeur du Bureau de gestion des catastrophes de l'archipel.
Les autorités n'ont fait état d'aucun blessé et les médias locaux n'ont dénombré que quelques maisons détruites.
Les prévisionnistes ont indiqué que la tempête s'était renforcée en un cyclone de catégorie cinq en s'éloignant vers l'ouest. Mais elle devrait faiblir au sud-est de l' archipel français de la Nouvelle-Calédonie, avant de se dissiper la semaine prochaine en Nouvelle-Zélande.
Les cyclones sont fréquents dans le Pacifique en cette période de l'année. Les ouragans classés catégorie cinq s'avèrent extrêmement destructeurs.
En 2016, le cyclone Winston avait tué 44 personnes aux îles Fidji et en 2015 le cyclone Pam avait fait 11 morts et endommagé 65.000 maisons au Vanuatu.
Un avion de transport Hercules néo-zélandais a ainsi atterri avec 12 tonnes d'aide, dont des bâches et des conteneurs d'eau. Un C-17A Globemaster australien est également arrivé.
La capitale des Tonga, Nuku'alofa, a été balayée dans la nuit de lundi à mardi par le plus puissant cyclone observé sur la ville, détruisant des bâtiments du centre historique, des églises, des magasins ainsi que certaines parties du Parlement vieux d'un siècle.
Plus de 3.000 personnes ont trouvé refuge dans des centres d'évacuation sur l'île de Tongatapu, la principale de l'archipel, où on déplorait des coupures d'eau et d'électricité.
L'armée des Tonga continuait mercredi de travailler à déblayer les routes et à remettre en état l'aéroport international, qui demeurait fermé aux vols commerciaux.
Parmi les sinistrés, figurait notamment la famille du rugbyman international australien Taniela Tupou, qui a grandi aux Tonga avant de poursuivre sa carrière à l'étranger.
"Pour le dire simplement, notre maison est détruite", a déclaré le pilier de 21 ans surnommé le "Thor tongien" et évoluant à Brisbane, en Australie.
Les services d'urgences ont estimé que 40% des maisons de la capitale étaient touchées, mais les autorités ont reconnu que le bilan humain aurait pu être pire.
La police a fait état de trois blessés mais d'aucun mort. Un homme de 72 ans est cependant décédé d'une crise cardiaque qui pourrait avoir été provoquée par le cyclone.
Les premières informations étaient encourageantes quant à la situation dans l'archipel des Lau, dans le sud-est des Fidji, qui redoutaient également l'impact du cyclone.
"A ce stade, il semble que les Fidji ont eu de la chance pour ce qui est des dégâts", a déclaré au New Zealand Herald Anare Leweniqila, directeur du Bureau de gestion des catastrophes de l'archipel.
Les autorités n'ont fait état d'aucun blessé et les médias locaux n'ont dénombré que quelques maisons détruites.
Les prévisionnistes ont indiqué que la tempête s'était renforcée en un cyclone de catégorie cinq en s'éloignant vers l'ouest. Mais elle devrait faiblir au sud-est de l' archipel français de la Nouvelle-Calédonie, avant de se dissiper la semaine prochaine en Nouvelle-Zélande.
Les cyclones sont fréquents dans le Pacifique en cette période de l'année. Les ouragans classés catégorie cinq s'avèrent extrêmement destructeurs.
En 2016, le cyclone Winston avait tué 44 personnes aux îles Fidji et en 2015 le cyclone Pam avait fait 11 morts et endommagé 65.000 maisons au Vanuatu.