NOUMEA, 17 avril 2011 (AFP) - La ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, s'est dite convaincue dimanche que la "raison allait l'emporter" en Nouvelle-Calédonie en proie à une crise politique, au terme de deux jours d'entretiens sur place.
"J'ai eu raison de venir. J'ai senti auprès de mes interlocuteurs une volonté d'en sortir, je pense que la raison va l'emporter", a-t-elle déclaré avoir rencontré l'ensemble des acteurs politiques locaux.
Mme Penchard a proposé une solution à la fois juridique et politique, pour sortir de cette crise "inquiétante pour la stabilité" de cet archipel où la paix demeure fragile.
Le 17 février dernier, le gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie, présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, droite) a été renversé par les indépendantistes de l'Union Calédonienne (UC).
Ceux-ci reprochaient à M.Gomes de ne pas étre favorable à l'adoption de deux drapeaux - tricolore et kanak - comme emblême du Caillou.
Depuis, une nouvelle alliance entre l'UC et le Rassemblement-UMP tente de s'installer au pouvoir mais Calédonie Ensemble fait à son tour systématiquement chuter l'exécutif, en démissionnant. Se disant victime "d'un putsch", M.Gomes réclamait un retour aux urnes.
S'appuyant sur une récente décision du Conseil d'Etat sur l'application de l'accord de Nouméa, Mme Penchard a indiqué qu'elle allait présenter, "très rapidement et dans la plus grande transparence", au Premier ministre un projet de loi pour "limiter" les chutes à répétition du gouvernement.
"Ce sera fait avant le début de l'été. Il faut rétablir un climat serein car la priorité est la mise en oeuvre de l'accord de Nouméa", a-t-elle déclaré.
Au niveau politique, elle a exclu toute dissolution des assemblées et a prôné une "solution locale" qui permette "à chaque groupe politique de retrouver toute sa place".
Principal contestataire dans cette crise, Philippe Gomes s'est dit dimanche "plutôt satisfait qu'un ministre de la République soit venu apporter sa contribution".
La Nouvelle-Calédonie, où Nicolas Sarkozy est attendu fin août, suit au travers de l'accord de Nouméa un processus de décolonisation. Elle doit redéfinir ses liens avec la France entre 2014 et 2018.
cw/sma
"J'ai eu raison de venir. J'ai senti auprès de mes interlocuteurs une volonté d'en sortir, je pense que la raison va l'emporter", a-t-elle déclaré avoir rencontré l'ensemble des acteurs politiques locaux.
Mme Penchard a proposé une solution à la fois juridique et politique, pour sortir de cette crise "inquiétante pour la stabilité" de cet archipel où la paix demeure fragile.
Le 17 février dernier, le gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie, présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, droite) a été renversé par les indépendantistes de l'Union Calédonienne (UC).
Ceux-ci reprochaient à M.Gomes de ne pas étre favorable à l'adoption de deux drapeaux - tricolore et kanak - comme emblême du Caillou.
Depuis, une nouvelle alliance entre l'UC et le Rassemblement-UMP tente de s'installer au pouvoir mais Calédonie Ensemble fait à son tour systématiquement chuter l'exécutif, en démissionnant. Se disant victime "d'un putsch", M.Gomes réclamait un retour aux urnes.
S'appuyant sur une récente décision du Conseil d'Etat sur l'application de l'accord de Nouméa, Mme Penchard a indiqué qu'elle allait présenter, "très rapidement et dans la plus grande transparence", au Premier ministre un projet de loi pour "limiter" les chutes à répétition du gouvernement.
"Ce sera fait avant le début de l'été. Il faut rétablir un climat serein car la priorité est la mise en oeuvre de l'accord de Nouméa", a-t-elle déclaré.
Au niveau politique, elle a exclu toute dissolution des assemblées et a prôné une "solution locale" qui permette "à chaque groupe politique de retrouver toute sa place".
Principal contestataire dans cette crise, Philippe Gomes s'est dit dimanche "plutôt satisfait qu'un ministre de la République soit venu apporter sa contribution".
La Nouvelle-Calédonie, où Nicolas Sarkozy est attendu fin août, suit au travers de l'accord de Nouméa un processus de décolonisation. Elle doit redéfinir ses liens avec la France entre 2014 et 2018.
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