NOUMEA, 8 avril 2011 (AFP) - La ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard se rendra du 14 au 16 avril en Nouvelle-Calédonie pour tenter de trouver une issue à la crise politique en cours depuis près de deux mois, a indiqué le ministère.
Mme Penchard "souhaite procéder à une large consultation des forces politiques calédoniennes représentées au congrès afin de rechercher avec elles un moyen de permettre aux institutions de la Nouvelle-Calédonie de retrouver un fonctionnement plus consensuel, dans l'esprit de l'accord de Nouméa", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Alors que cet archipel, où la paix demeure fragile, s'enlise dans une crise politique, "l'Etat, en sa qualité de signataire et de garant de l'accord de Nouméa a la responsabilité, avec les autres partenaires, de tout faire pour que les tensions politiques s'apaisent", ajoute le communiqué.
Le renversement du gouvernement présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, droite modérée) le 17 février a plongé le territoire dans l'instabilité institutionnelle et dans un imbroglio juridique.
La question sensible du choix d'un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie a alimenté les crispations.
Une nouvelle alliance entre le Rassemblement-UMP et une partie des indépendantistes tente de s'installer au pouvoir, mais Calédonie ensemble (CE) a adopté une stratégie pour l'en empêcher, dans l'espoir d'obtenir de Paris, la dissolution des assemblées.
Vendredi, s'il suit le rapporteur public, le Conseil d'Etat pourrait en outre juger illégale l'élection des gouvernements qui ont succédé à celui présidé par Philippe Gomes.
L'élection de l'indépendantiste Roch Wamytan à la tête du Congrès fait aussi l'objet d'un recours devant les tribunaux.
Cette crise intervient alors qu'entre 2014 et 2018, la Nouvelle-Calédonie, où un processus de décolonisation est en cours, devra redéfinir ses liens avec la France.
cw/tj
Mme Penchard "souhaite procéder à une large consultation des forces politiques calédoniennes représentées au congrès afin de rechercher avec elles un moyen de permettre aux institutions de la Nouvelle-Calédonie de retrouver un fonctionnement plus consensuel, dans l'esprit de l'accord de Nouméa", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Alors que cet archipel, où la paix demeure fragile, s'enlise dans une crise politique, "l'Etat, en sa qualité de signataire et de garant de l'accord de Nouméa a la responsabilité, avec les autres partenaires, de tout faire pour que les tensions politiques s'apaisent", ajoute le communiqué.
Le renversement du gouvernement présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, droite modérée) le 17 février a plongé le territoire dans l'instabilité institutionnelle et dans un imbroglio juridique.
La question sensible du choix d'un drapeau pour la Nouvelle-Calédonie a alimenté les crispations.
Une nouvelle alliance entre le Rassemblement-UMP et une partie des indépendantistes tente de s'installer au pouvoir, mais Calédonie ensemble (CE) a adopté une stratégie pour l'en empêcher, dans l'espoir d'obtenir de Paris, la dissolution des assemblées.
Vendredi, s'il suit le rapporteur public, le Conseil d'Etat pourrait en outre juger illégale l'élection des gouvernements qui ont succédé à celui présidé par Philippe Gomes.
L'élection de l'indépendantiste Roch Wamytan à la tête du Congrès fait aussi l'objet d'un recours devant les tribunaux.
Cette crise intervient alors qu'entre 2014 et 2018, la Nouvelle-Calédonie, où un processus de décolonisation est en cours, devra redéfinir ses liens avec la France.
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