Les parents, les amis rassemblés au soleil couchant face à la mer et à Moorea ce samedi soir pour cette cérémonie du souvenir.
PAPEETE, le 8 août 2015. Huit ans après l'accident aérien qui avait coûté la vie au pilote de l’appareil d'Air Moorea et à ses dix-neuf passagers, le 9 août 2007, les familles des victimes se sont retrouvées dans les jardins de Paofai pour une cérémonie du souvenir. Huit ans après l'association 9-8-7 dénonce toujours l'immobilisme de la justice.
Pour la première fois les familles des victimes se sont réunies non pas le jour anniversaire de l'accident, mais la veille, certains ayant exprimé le voeu de passer cette journée dans l'intimité. "Merci d'être là pour leur rendre hommage. Ce 9 août 2007 il n'y avait pas de raison pour qu'ils disparaissent. Nous sommes là pour leur dire que l'amour que nous leur portons est toujours aussi fort" a déclaré simplement Nikolaz Fourreau, le président de l'association au cours de cette émouvante cérémonie. Des bougies ont été posées au pied de la stèle (une immense pierre de Moorea) posée dans les jardins de Paofai et des colliers de fleurs ont été ensuite jetés à la mer, au soleil couchant.
Interrogé à l'issue de cette cérémonie d'hommage, Nikolaz Fourreau a répété l'incompréhension et la colère des familles quant à l'absence de réponse pénale au sujet de cet accident dû à une défaillance technique et d’un défaut de maintenance de l’avion, au décollage de l’aéroport de Temae à Moorea. "La justice laisse manifestement des personnes mises en examen continuer à sévir dans le milieu de l'aviation" a déclaré le président de l'association indiquant qu'il n'y avait aucun rendez-vous judiciaire annoncé pour les prochains mois. "C'est le grand vide. Il va y avoir probablement un appel, on n'a pas encore la date pour le civil. Quant au pénal c'est le calme plat. Probablement qu'il se passe des choses mais on n'est pas au courant"
Par ailleurs, l'association a relancé dans le courant de la semaine, via sa page Facebook, une proposition faite, il y a plusieurs années, de décoration à titre posthume des victimes de ce crash aérien. "J'ai demandé au président du gouvernement où en était le dossier. Ce n'est pas que ce soit spécialement important de décorer nos morts parce que ça ne va rien leur rapporter et nous non plus, mais c'est la reconnaissance de ce qu'ils étaient alors que la justice ne le fait toujours pas".
Pour la première fois les familles des victimes se sont réunies non pas le jour anniversaire de l'accident, mais la veille, certains ayant exprimé le voeu de passer cette journée dans l'intimité. "Merci d'être là pour leur rendre hommage. Ce 9 août 2007 il n'y avait pas de raison pour qu'ils disparaissent. Nous sommes là pour leur dire que l'amour que nous leur portons est toujours aussi fort" a déclaré simplement Nikolaz Fourreau, le président de l'association au cours de cette émouvante cérémonie. Des bougies ont été posées au pied de la stèle (une immense pierre de Moorea) posée dans les jardins de Paofai et des colliers de fleurs ont été ensuite jetés à la mer, au soleil couchant.
Interrogé à l'issue de cette cérémonie d'hommage, Nikolaz Fourreau a répété l'incompréhension et la colère des familles quant à l'absence de réponse pénale au sujet de cet accident dû à une défaillance technique et d’un défaut de maintenance de l’avion, au décollage de l’aéroport de Temae à Moorea. "La justice laisse manifestement des personnes mises en examen continuer à sévir dans le milieu de l'aviation" a déclaré le président de l'association indiquant qu'il n'y avait aucun rendez-vous judiciaire annoncé pour les prochains mois. "C'est le grand vide. Il va y avoir probablement un appel, on n'a pas encore la date pour le civil. Quant au pénal c'est le calme plat. Probablement qu'il se passe des choses mais on n'est pas au courant"
Par ailleurs, l'association a relancé dans le courant de la semaine, via sa page Facebook, une proposition faite, il y a plusieurs années, de décoration à titre posthume des victimes de ce crash aérien. "J'ai demandé au président du gouvernement où en était le dossier. Ce n'est pas que ce soit spécialement important de décorer nos morts parce que ça ne va rien leur rapporter et nous non plus, mais c'est la reconnaissance de ce qu'ils étaient alors que la justice ne le fait toujours pas".
Des bougies allumées au pied de la stèle érigée pour les victimes du crash.
Et des colliers de fleurs jetés à la mer.
