Paris, France | AFP | mercredi 18/08/2021 - Les gendarmes affectés sur le terrain ou au contact du public devront être complètement vaccinés contre le Covid-19 d'ici au 15 septembre, tandis que la police privilégie pour l'heure "l'incitation à la vaccination", selon des documents internes consultés mercredi par l'AFP.
Les gendarmes concernés par l'obligation vaccinale sont "les personnels militaires, d'active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la Gendarmerie", liste une note de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), datée de mardi.
Cette note fait suite à une instruction du Service de Santé des Armées (SSA), datée du 29 juillet et révélée par Le Monde, rendant la vaccination obligatoire "pour tout militaire servant (...) sur le territoire métropolitain au titre d'un engagement opérationnel décidé par l'état-major des armées ou la direction de la gendarmerie nationale".
Chez les policiers, qui n'ont pas le statut militaire, les chefs de service sont invités à "poursuivre l'incitation à la vaccination" des agents placés sous leur autorité, selon un courrier envoyé mardi aux préfets par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Jean-Benoît Albertini.
"Il conviendra de s'assurer que l'ensemble des facilités, y compris horaires, est accordé aux agents pour (...) bénéficier" de la vaccination, écrit de son côté le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, dans un télégramme également daté de mardi.
Cette incitation à la vaccination a été rappelée par le ministre de l'Intérieur aux syndicats de police réunis lundi en audioconférence, selon son entourage. Gérald Darmanin leur a confirmé que l'obligation vaccinale n'était pas prévue à ce stade, mais que cela pouvait évoluer, a-t-on ajouté de même source.
"Cette annonce est liée au taux très élevé de vaccination dans les rangs de la Police nationale, supérieur à la moyenne nationale", avait réagi dans un communiqué le syndicat Unsa-Police.
L'obligation vaccinale, annoncée le 12 juillet par le président Emmanuel Macron pour contrer la forte reprise de l'épidémie de Covid-19, concerne les personnels soignants et non soignants des hôpitaux et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers ou les ambulanciers.
Les gendarmes concernés par l'obligation vaccinale sont "les personnels militaires, d'active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la Gendarmerie", liste une note de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), datée de mardi.
Cette note fait suite à une instruction du Service de Santé des Armées (SSA), datée du 29 juillet et révélée par Le Monde, rendant la vaccination obligatoire "pour tout militaire servant (...) sur le territoire métropolitain au titre d'un engagement opérationnel décidé par l'état-major des armées ou la direction de la gendarmerie nationale".
Chez les policiers, qui n'ont pas le statut militaire, les chefs de service sont invités à "poursuivre l'incitation à la vaccination" des agents placés sous leur autorité, selon un courrier envoyé mardi aux préfets par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Jean-Benoît Albertini.
"Il conviendra de s'assurer que l'ensemble des facilités, y compris horaires, est accordé aux agents pour (...) bénéficier" de la vaccination, écrit de son côté le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, dans un télégramme également daté de mardi.
Cette incitation à la vaccination a été rappelée par le ministre de l'Intérieur aux syndicats de police réunis lundi en audioconférence, selon son entourage. Gérald Darmanin leur a confirmé que l'obligation vaccinale n'était pas prévue à ce stade, mais que cela pouvait évoluer, a-t-on ajouté de même source.
"Cette annonce est liée au taux très élevé de vaccination dans les rangs de la Police nationale, supérieur à la moyenne nationale", avait réagi dans un communiqué le syndicat Unsa-Police.
L'obligation vaccinale, annoncée le 12 juillet par le président Emmanuel Macron pour contrer la forte reprise de l'épidémie de Covid-19, concerne les personnels soignants et non soignants des hôpitaux et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers ou les ambulanciers.